mardi 29 janvier 2013

Comité de Soutien NDDL du plateau de Saclay

Prochaine réunion du comité de soutien
Notre Dame des Landes
du Plateau de Saclay

Jeudi 21 février 2013

à 20 h 30

St Rémy-lès-Cheveuses,
salle de l'ancienne mairie
face au RER B



dimanche 13 janvier 2013

Intervention militaire au Mali

Europe Ecologie-Les Verts prend acte de la décision du Président de la République d'engager militairement des troupes françaises afin de contribuer, sous l’égide de la communauté internationale, au rétablissement de l’intégrité territoriale du Mali.

Depuis plusieurs années, des groupes armés islamistes mènent des actions violentes de déstabilisation de ce pays et ces derniers jours, les autorités légitimes du Mali ont fait appel à la communauté internationale pour les aider à repousser une offensive sans précédent de nature à remettre en cause l’existence même du pays et à déstabiliser l’ensemble de la région.

Le conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies a accueilli favorablement cette demande, soutenue par les pays d’Afrique de l’Ouest et les autorités européennes ont appelé à « un déploiement rapide d’un dispositif de soutien à l’armée régulière malienne » : c’est donc dans le cadre du droit international que des forces armées françaises sont engagées aux côtés de forces sénégalaises et nigérianes.

Conscients de la gravité de la situation, en ayant une pensée pour les otages retenus dans la région, EELV, tout en regrettant que le Parlement n'ait pas été consulté en amont de cette décision, souhaite que l'opération engagée par la France soit strictement limitée dans le temps et que l'armée française laisse très rapidement la place à une force d'intervention africaine qui aura pour mission de veiller à la mise en place, en accord avec les populations concernées, d'un processus démocratique et d'une paix durable.

Europe Ecologie - Les Verts

Accords de Wagram : des avancées et des insuffisances

Les négociations sur les règles de l’organisation du travail ont abouti hier à un compromis entre plusieurs organisations représentatives des salariés et patronales.

Cet accord marque un changement important dans la gouvernance du pays. il remet le dialogue social au cœur de ses pratiques, en rupture avec l’absence totale de considération pour les partenaires sociaux autres que le MEDEF, qui caractérisait le précédent gouvernement et illustre la volonté du gouvernement de renforcer le rôle de la négociation collective par rapport à la loi ou au règlement.

EELV-les Verts constate des avancées réelles : extension de l’assurance-santé, droits rechargeables à l’assurance-chômage, crédit-formation (vers un véritable droit à la formation tout au long de la vie)… Souhaitant accompagner les nouvelles formes de mobilité professionnelle, l’accord fait référence avec pertinence à la formation-accompagnement des salariés, ce qui demandera une réforme du dispositif de formation, et rappelle utilement le rôle des Régions dans ce domaine. Enfin, le texte de l’accord résulte d’un compromis équilibré en phase avec les réalités du marché du travail sur les thèmes du temps partiel et des contrats à durée déterminée.

EELV déplore en revanche plusieurs dispositions qui remettent en cause les droits des Comités d’Entreprise en ce qui concerne les licenciements économiques et vident de sa substance le pouvoir de contrôle de cette instance représentative du personnel. Cela n'est pas acceptable. D'une manière générale, EELV regrette la pauvreté des mesures en faveur de l'amélioration de la démocratie dans l’entreprise. Ainsi, alors que ces nouvelles mesures auront un impact indéniable sur les conditions de travail, rien n'est prévu en matière de consultation du CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail). C'est un oubli qui risque d'avoir des conséquences lourdes pour la santé des salariés et pour le maintien dans l'emploi des salariés vieillissants.

EELV estime enfin que trois nouveaux dispositifs semblent insuffisants en l’état :

  • les périodes de mobilité externe qui sans contrôle des instances du personnel peuvent se transformer en licenciements déguisés ;
  • les accords de maintien dans l’emploi, pour lesquels l’expérience montre qu’ils se sont souvent révélé un leurre pour les salariés en n’empêchant pas in fine les licenciements économiques ;
  • l’obligation des salariés à se soumettre aux contraintes de mobilité géographique et professionnelle résultant d’une décision de réorganisation de l’employeur.


Europe Ecologie - Les Verts