En préambule précisons que ce texte n'est pas un brûlot contre les autres partis de gauche qui, s'il était besoin de le rappeler, ont tous des militants sincères et vraiment ancrés dans cette Gauche révolutionnaire et insoumise que j'aime. Des militants que l'on retrouve dans la rue, derrière les actions de solidarité avec les sans papiers, avec les SDF, avec les plus précaires et dans les luttes sociales. Remarquons l'absence, dans tous ces mouvements humanistes, des militants de l'UMP ou bien du MODEM qui préfèrent, sans doute, la blancheur moins salissante des plages estivales, aux pavés humides et froids des luttes sociales où l'on risque de croiser des ouvriers. Les seuls que l'on trouve, dans ces dignes combats, sont bel et bien des militants du PS, du PCF, des Verts, du PG, du NPA ou de LO. Qu'on se le dise, je n'ai pas d'adversaires à gauche, mon seul combat est vis-à-vis de la droite, du libéralisme, du capitalisme et pour la protection de l'environnement. Je n'ai pas d'adversaires à Gauche, je n'ai pas de temps à perdre à me battre au sein de mon propre camp.
Mais cependant je dis que les partis classiques ne se sont emparés de l'écologie uniquement pour l'utiliser comme outil de "com", de pub ou pour se refaire une virginité. Vous en conviendrez, être contre la protection de la planète, pour la pollution et contre les ours polaires serait politiquement incorrect, personne ne se fourvoierait là-dedans. Mais les partis classiques ne se sont emparés, sans compétence et sans conviction, du Développement Durable, que pour repeindre en vert leurs programmes.
Et tout cela n'est, au final, que du Greenwashing car aucun n'a vraiment pris la réelle mesure des défis environnementaux et climatiques au point de mettre l'environnement comme la priorité égale au social.
- Aucun n'a vraiment le courage de mettre le virage vers une société durable comme axe de toute les priorités.
- Aucun ne propose de réfléchir à l'après pétrole.
- Aucun ne propose de réorienter l'économie vers de vrais choix qui feront baisser nos émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).
- Aucun n'a le courage de parler du facteur 4 qui entraînera des efforts pour tous.
- Aucun n'a le courage, à l'instar d'un président américain, de dire qu'il y aura de la souffrance et des larmes si rien n'est anticipé.
- Aucun ne nous dit que nous n'avons pas le choix.
Seul les écolos disent tout cela à ceux qui veulent bien l'entendre.
L'urgence ne nous laisse aucun choix. Nous ne pouvons nous contenter de mesurettes et autres demi-mesures qui ne font que maintenir en place un système qui est la cause de la dégradation climatique. Nous n'avons pas cherché à créer des problèmes. C'est bel et bien l'observation de la Terre qui nous a fait voir qu'il se passait des choses. Nous n'avons pas le choix et rappelons nous que les partis classiques, au pouvoir depuis l'après-guerre, ont fait la preuve de leur inefficacité et de leur incompétence.
- Inefficacité en matière sociale : Ils nous ont toujours dis qu'il fallait d'abord voter Maastricht puis le traité européen et que l'Europe sociale viendrait ensuite. Nous attendons toujours et les capitalistes font toujours régner leur dictat.
- Incompétence en matière environnementale : les émissions mondiales de GES continuent d'augmenter, la biodiversité se dégrade, les plus pauvres d'entre nous subissent les affres d'environnements pollués, des peuples deviennent des réfugiés climatiques, les fruits et légumes sont plein de phytosanitaire
- Le communisme, made in pays de l'Est, et le capitalisme, made in mondialisation, ont montré leurs limites en matière de social et d'environnement.
Alors je dis que la seule voie sage est de réfléchir à comment maintenir une vie humaine saine et digne sur la seule planète que nous ayons ? Mais pour cela il est bien tard, mais peut-être n'est-il pas trop tard.
C'est ainsi que "les seuls à proposer cette réflexion sont les associatifs, les milliers d'anonymes et des scientifiques, relayés par les écologistes politiques. Les seuls à proposer, sous le vocable de conversion écologique, cette évolution progressive mais volontaire vers une Europe puis un monde humainement et écologiquement durable, sont les citoyennes et les citoyens, les élu-e-s et les responsables associatifs rassemblés au sein du groupe Europe Ecologie - les Verts."
En conclusion je me permettrai de paraphraser Tonton en disant que l'on devient écologiste lorsqu'on prend conscience de l'injustice sociale et environnementale, on adhère à Europe Ecologie - les Verts lorsqu'on décide de changer l'ordre des choses, c'est-a-dire l'oppression et le désordre imposés par le capitalisme et les atteintes à l’environnement causées par le productivisme et le consumérisme et qui touchent la survie de tant de terriens.
Bruno BOMBLED
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