lundi 7 février 2011

EELV-Les Ulis soutient la pétition contre la diminution des moyens consacrés à l'école publique.

Texte de l'appel

Nous dénonçons les suppressions de postes, nous refusons la dégradation des conditions d’enseignement et nous exigeons le maintien des moyens pour les collèges et lycées de l’Essonne !

Monsieur le Recteur de l’Académie de Versailles, Monsieur l’Inspecteur d’Académie de l’Essonne,

En ce mois de février, le vote des D.H.G. (dotations horaires globales) des établissements du second degré intervient dans un contexte national de poursuite des suppressions massives de postes (16.000 postes supprimés pour l’année 2011 qui viennent s’ajouter aux 46.000 suppressions de ces 4 dernières années) alors qu’au même moment, une étude de l’OCDE confirme la dégradation du système éducatif français :
  • 4 points en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE,
  • les élèves les plus fragiles représentent 20 % des effectifs en 2010, contre 15% en 2000.
Pour notre académie, le Ministère a décidé, malgré une hausse du nombre d’élèves à la rentrée, la suppression de 493 postes dans le second degré. En Essonne, de nombreux Collèges et Lycées voient leur dotation globale baisser, compromettant toute possibilité d’assurer les cours indispensables en demi groupe, en langues ou en sciences, rendant inopérant l’accompagnement ‘personnalisé’ prévu par la toute récente réforme des lycées, et impliquant une augmentation des effectifs par classe à plus de 30 élèves en collège et à plus de 35 en lycée, dépassant la capacité d’accueil maximale des salles de cours .

De plus, la dotation de moyens fait apparaître une proportion toujours plus grande d’heures supplémentaires, dites ‘HSA’, au détriment des heures postes, qui désorganise les établissements et dégrade la qualité de l’enseignement dispensé :
  • Suppressions importantes de postes de professeurs et, par voie de conséquence, fragilité des équipes éducatives
  • Incertitudes pour assurer l’ensemble des cours (les professeurs n’ont pas obligation de faire plus d’une seule heure supplémentaire par semaine)
  • Capacité réduite de remplacement des professeurs absents en cours d’année (courte ou moyenne durée).
  • Suppression d’options qui ne pourront plus, faute d’enseignants, être proposées aux élèves.
Nous n’acceptons pas cette détérioration généralisée des conditions de scolarisation des collégiens et lycéens. Loin de porter une ambition de rénovation de l’offre éducative publique et laïque, elle compromet gravement l’ambition républicaine d’émancipation par le savoir, et plus simplement méprise l’avenir de chacun de nos enfants.

Nous, signataires de cette pétition exigeons :

  • que l’Éducation Nationale assume ses obligations de continuité du service public et ne sacrifie pas l’éducation des élèves au prétexte d’une supposée maîtrise des dépenses publiques.
  • que les correctifs nécessaires soient apportés aux moyens attribués à chaque établissement.
  • que les dédoublements de classe dans divers matières (langues, laboratoire en sciences, etc..) puissent se poursuivre.
  • que soient recrutés des enseignants formés (pas de retraités, pas d’étudiants recalés au concours, pas de garderie dissimulée).

Éducation de tous les jeunes doit être enfin considérée comme un investissement pour l’avenir et non une charge pour le présent.

Dans l’espoir que vous prendrez en considération les vrais besoins de nos enfants et que vous reviendrez sur vos décisions, nous vous prions de croire, Monsieur le Recteur, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, en notre ferme détermination.

Signez sur :

http://fcpe91petition.org/phpPetitions/?petition=4

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