mardi 29 mai 2012

Sur le plateau de Saclay, les derniers paysans de Paris

Le vent souffle sur le plateau de Saclay et dessine des vagues qui filent dans les champs d'orge. Nadine Vilain avance sur le chemin agricole bordé de coquelicots, montrant ce qu'il restera bientôt de son exploitation : sur les 40 hectares, seule une parcelle de 13 hectares devrait être épargnée des constructions. Juste à côté passe la N118 - route nationale qui coupe en deux le plateau et rejoint Paris à une quinzaine de kilomètres. Derrière, les bâtiments de Supélec et d'autres grandes écoles ont déjà poussé en lisière des champs, prémices du projet de cluster scientifique et technologique qui doit s'installer sur les terres du plateau francilien, dans le cadre du Grand Paris.



Ce n'est pas pour elle que Nadine Vilain s'inquiète, mais pour sa fille, Élodie. Et c'est par son époux, qui exploitait en fermage des terres du Plateau, que commence son récit : "Il est décédé en 1999 d'un cancer du cœur. Mes deux filles étant mineures, un juge des tutelles m'a conseillé de ne pas laisser tomber l'exploitation, au cas où l'une d'entre elles souhaiterait reprendre l'activité." Ce fut le cas : après son bac et quelques réorientations, la cadette se sent une vocation d'agricultrice, spécialité maraîchage bio et équitation. "Avec le cancer de mon mari, à 45 ans, on s'est posé des questions... Elle ne veut pas toucher aux produits chimiques", dit sa mère.

Un dernier diplôme à remporter et Elodie Vilain sera fin prête pour s'implanter, dès cet été, sur l'exploitation paternelle, avec un projet de ferme pédagogique et de vente directe de fruits et légumes bio sous le bras. Elle a déjà racheté le hangar contenant charrue, herse, semeuse et autres matériels onéreux. Mais voilà, "arrive sur ça le projet du Grand Paris", lâche Nadine Vilain. Et la possible amputation de plus de deux tiers des terres de l'exploitation. "Ça remet complètement en question mon installation", s'inquiète Elodie.

UN AVENIR EN SUSPENS

Une dizaine d'agriculteurs exploitent les terres du plateau de Saclay. Comme Elodie Vilain, cinq exploitations au total doivent être touchées par le projet de cluster, selon l'association Terre et Cité. Deux, selon l’Établissement public Paris-Saclay (EPPS) pilotant ce vaste chantier - qui doit voir sortir de terre un campus universitaire, des écoles et entreprises du secteur scientifique et technologique, des milliers de logements et un métro.

Il y a Emmanuel Laureau et sa ferme de la Martinière, construite au XIXe siècle et exploitée par sa famille depuis plusieurs générations, qui pourrait perdre près d'un tiers de ses 220 hectares - ce qui menacerait, selon l'agriculteur, la viabilité et l'avenir de son exploitation. Il y a Emmanuel Vandame, dont un champ doit être traversé par le futur métro aérien et dont une partie des terres est menacée par le transfert d'un golf. D'après Dorian Spaak, de l'association Terre et Cité, il y a aussi la famille Trubuil, et les terres expérimentales de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique).

Pour Antoine du Souich, directeur développement durable à l'EPPS, tout va rentrer dans l'ordre, notamment en redistribuant les terres des agriculteurs qui partent à la retraite sans repreneurs. "Les voyants sont au vert", assure-t-il. Dans le cas d’Élodie Vilain, en cas d'échec d'un accord à l'amiable, "l'EPPS pourrait acquérir ces terrains par voie d'expropriation", annonce le fonctionnaire. Tout en s'engageant à trouver une solution pour permettre son installation, et plus généralement, "à encourager les échanges entre la ville et l'agriculture".

Mais ce qui pèse le plus sur les agriculteurs franciliens, c'est le manque de visibilité, et donc de confiance, concernant l'avenir de leurs terres, sans cesse menacées par l'avancée de l'urbanisation. "Il y a trois ans, j'ai acheté une moissonneuse-batteuse. Puis j'ai perdu 30 hectares. Ça va donc être plus long de rentabiliser l'engin... Comment investir correctement si on n'a pas de vision claire, à long terme, de notre entreprise ?" interroge Emmanuel Vandamme. "S'ils veulent prendre ces champs, qu'ils les prennent, mais pas à petit feu comme ça !" proteste-t-il.

UN ÎLOT AGRICOLE SANCTUARISÉ

"Chez les agriculteurs du plateau, l'idée plane que la disparition totale des terres est déjà programmée", note Bernard Saugier, ex-président de l'Académie de l'agriculture et membre de Terre et Cité. Selon un rapport de l'EPPS (document PDF), 977 hectares de terres agricoles, soit un quart des surfaces cultivées du plateau, ont été perdues depuis 1982. Une urbanisation en mitage, sans vision d'ensemble, au coup par coup.

Pourtant, les terres du plateau de Saclay sont considérées comme les plus fertiles de France et parmi les plus fertiles d'Europe. Les rendements de blé moyens oscillent entre 85 et 90 quintaux par hectare sur le plateau, pour 74 qx/ha en France et 56 qx/ha en Europe. "On fait pousser de l'orge d'hiver, du blé, parfois du maïs et du colza... Tout cela sans jamais irriguer", assure Nadine Vilain. "Ce sont des terres limoneuses, avec en souterrain une épaisse couche d'argile qui retient l'eau, explique Dorian Spaak. Historiquement, le plateau était un marécage, avant d'être drainé par Louis XIV pour alimenter le jardin du château de Versailles. C'est grâce à ces conditions naturelles et à cette intervention humaine qu'il est devenu un territoire agricole très fertile." Aujourd'hui encore, rigoles et étangs forment le système vasculaire du plateau.

La majeure partie de ces terres agricoles sont toutefois sanctuarisées par la loi relative au Grand Paris de juin 2010 : 2 300 hectares sont inscrits dans une zone de protection "intouchable", pour 340 hectares destinés à être aménagés. "Ce sont des années de mobilisation pour en arriver à cette carte", note Jean-Francis Rimbert, élu local Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et vice-président de la communauté d'agglomération du plateau de Saclay (CAPS). Au-delà de ce compromis, les points de friction portent désormais sur le tracé précis de cette zone - qui sera déterminé par décret, après enquête publique, d'ici à l'automne prochain, selon l'EPPS.

POUR UNE AGRICULTURE PÉRIURBAINE

Derrière la question du nombre d'hectares à conserver, se pose aussi celle du type d'agriculture le mieux adapté à cette situation périurbaine, en pleine région parisienne.

Loin de s'appuyer sur le marché francilien, l'agriculture saclaysienne est encore dominée par de vastes exploitations céréalières dont la production est en partie destinée à l'exportation. Mais les choses bougent. "On a tous fait des efforts pour se repositionner par rapport à la demande", estime Nadine Vilain. Alors que son mari vendait ses fruits et légumes à la sortie de la gare du RER B Lozère, sa fille a aussi prévu de se lancer dans le maraîchage et la vente directe.

Pionnière dans le domaine, la Ferme de Viltain propose de venir cueillir directement ses fruits, légumes et fleurs dans son jardin potager. Charles Monville élève des poulets bio. Une Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne), les Jardins de Cérès, s'est installée. Et les Jardins de Cocagne, une association qui fait de la réinsertion sociale et professionnelle par le maraîchage, s'installent cet été dans une ferme anciennement tenue par les bonnes sœurs de l'abbaye de Vauhallan.

Quant à Emmanuel Vandame, il a converti ses 230 hectares à l'agriculture biologique, fabrique et vend son pain. "Je ne lutte pas contre les bulldozers, car on va perdre. Je préfère apprendre à m'adapter, dit l'agriculteur francilien, de guerre lasse. Sur le plateau, on devrait s'associer davantage pour se rendre utiles aux citoyens qui nous entourent. On pourrait inonder le marché local, ambitionne-t-il. Quand il n'y aura plus de pétrole, ils seront bien contents de manger des légumes de Saclay plutôt que ceux importés d'Espagne ou du Chili."

Angela Bolis (lemonde.fr)

Qu'Emmanuel VANDAME se rassure, tout n'est pas perdu, les écologistes se battent de toute leur énergie, Cécile DUFLOT est en charge du Grand Paris ... la guerre contre le bétonnage et la mégalomanie n'est pas encore perdue.

EELV-Les Ulis
 

jeudi 24 mai 2012

Marie-Pierre Digard une candidate Verte pour le plateau de Saclay

Marie-Pierre Digard, candidate EELV, 5ème circonscription

Monsaclay.fr : Pourquoi vous présentez-vous ?

Marie-Pierre Digard : Notre pays a besoin de changements profonds pour surmonter les crises sociales, économiques et environnementales auxquelles nous sommes confrontés. Engagée dans de nombreuses associations, première adjointe au Maire d’Orsay en charge de la démocratie participative et du développement durable, vice-présidente de la CAPS, je souhaite agir à l’Assemblée Nationale pour apporter des solutions efficaces et réalistes. Mon action politique et militante se veut au service de l’intérêt général pour faire face aux problèmes d’emploi, de logement, de sauvegarde de l’environnement, du dérèglement climatique.

Monsaclay.fr : Quel territoire couvre votre circonscription ?

Marie-Pierre Digard : Je me présente sur la 5ème circonscription qui concerne les communes de Bièvres, Bures-sur-Yvette, Gif-sur-Yvette, Les Ulis, Orsay, Saclay, Saint-Aubin, Vauhallan, Verrières-le-Buisson et Villiers-le-Bâcle. C’est une circonscription que je connais bien car je l’arpente depuis plus de 20 ans ; j’ai eu à la défendre et à porter de nombreux dossiers lors de mes deux mandats de conseillère régionale entre 1998 et 2010. C’est une grande et belle circonscription, qui résume bien les enjeux de notre temps : préservation des espaces agricoles et naturels, développement économique, accès aux services publics, transports, logements…

Monsaclay.fr : Quels seraient vos projets prioritaires si vous étiez élue ?

Marie-Pierre Digard : Elue députée, je le serai à plein temps et ne cumulerai pas avec d’autres mandats.

Elue députée, je m’appuierai sur mon expérience d’ancienne présidente de l’Agence Régionale de l’Energie, pour réaliser à l’échelle nationale la transition énergétique qui est indispensable et qui sera créatrice d’emplois durables, locaux et non délocalisables: économies d’énergie, isolation des logements, recours massif aux énergies renouvelables.

Elue députée, je continuerai mon combat déjà très ancien pour préserver et mettre en valeur les espaces agricoles et naturels de notre territoire. Lorsque certains se targuent aujourd’hui de les défendre, je me permets de leur rappeler leur opposition lors du vote du schéma directeur de la région (SDRIF) en 2008 ! Car, la droite, certains ont la mémoire courte, s’est opposée au SDRIF qui prévoit la préservation de 2.300 hectares sur le plateau de Saclay. C’est grâce à mon action, à l’action des élu/es écologistes à la Région, à la CAPS, que nous avons obtenu de haute lutte la reconnaissance de la nécessaire préservation de ces hectares.

Monsaclay.fr : Qui sont vos adversaires ?

Marie-Pierre Digard : Il y a 17 candidat/es en lice le 10 juin. Chacun/e porte des priorités différentes. Les miennes ne sont certainement pas de stigmatiser telles ou telles catégories de la population en raison de leurs origines, de leurs cultures, de leurs religions ou de leurs modes de vie.

Mes valeurs sont la solidarité, la justice, la démocratie.

Monsaclay.fr : L’environnement est une préoccupation des habitants du plateau de Saclay ?

Marie-Pierre Digard : Oui, et cette préoccupation est largement partagée dans notre pays ! Notre territoire doit être exemplaire et ses habitants l’ont bien compris lorsqu’ils soutiennent l’agriculture de proximité ou lorsqu’ils s’engagent aux côtés des associations pour préserver le cadre de vie.

Contrairement à ce qu’affirmait dans vos colonnes un autre candidat, les militants et sympathisants Europe-Ecologie les Verts ne se sentent aucune affinité avec le parti de l’ancien président de la République qui proclamait “l’environnement, ça commence à bien faire”. Nous étions dans l’opposition jusqu’au 6 mai dernier. Notamment parce que la droite a mis à mal l’environnement durant 10 ans : baisse des crédits dédiés à l’environnement, aux économies d’énergie, poursuite du tout bagnole, du tout nucléaire, soutien aux OGM etc… Le Grenelle de l’Environnement a mis en lumière nombre de problèmes, mais le gouvernement sortant n’en a rien fait de sérieux. Il est temps d’agir vraiment !

Monsaclay.fr : Etes-vous pour le métro aérien ?

Marie-Pierre Digard : De longue date, EELV a dit son opposition à un mode de transport démesuré sur notre territoire. Ni aérien, ni souterrain, donc ! Les raisons de ce refus sont simples : il faudra densifier à outrance le plateau pour que le métro soit rentable. Je soutiens l’idée qu’il faut d’abord améliorer l’existant (RER, bus) avant de se lancer dans des dépenses qui aujourd’hui ne sont pas financées. Renforcons les liaisons plateau-vallées,terminons au plus vite le TSCP sur le plateau, mettons en oeuvre celui entre Massy et les Ulis avant de creuser ou d’ériger des pylônes pour un métro qui au mieux ne transporterait que 5.000 personnes en heure de pointe ! Et pourquoi ne pas envisager un tramway ou un T-Zen, en remplacement du TCSP ? C’est une infrastructure de surface, moins coûteuse financièrement et pour l’environnement, et qui pourrait être mise en service en moins de 10 ans !

Monsaclay.fr : Que pensez-vous du démantèlement du réacteur Ulysse ?

Marie-Pierre Digard : Je suis pour ce démantèlement évidemment ! Mais aujourd’hui, je ne pense pas que toutes les précautions soient prises pour qu’il soit effectué dans les meilleures conditions de sécurité pour les employés et les habitants. Il faut absolument que le nouveau gouvernement exige du CEA de revoir les procédures et surtout ne pas faire appel à la sous-traitance pour des opérations dangereuses et qui demandent un véritable savoir-faire.

Monsaclay.fr : Pour vous quelle est la place de l’agriculture sur le plateau de Saclay ?

Marie-Pierre Digard : Elle est centrale ! Je suis secrétaire générale de l’association Terre et Cité et connaît bien les acteurs agricoles de notre territoire. Je suis de longue date investie, sur le terrain, comme dans les institutions, pour mettre en valeur cette richesse extraordinaire dont nous disposons.

Nous avons la chance d’avoir des agriculteurs attachés à leur territoire et qui s’investissent pleinement pour défendre le territoire. C’est l’identité de notre Plateau et les habitants ont prouvé à maintes reprise qu’ils pouvaient se mobiliser pour la préserver.

Monsaclay.fr : Quelle est votre opinion sur la situation des Roms en général ?

Marie-Pierre Digard : Louis XIV les envoyait aux galères, le régime de Vichy les parquait dans des camps d’internement, des dizaines de milliers de Roms furent massacrés durant la seconde guerre mondiale. Il est sans doute utile de rajouter qu’environ 500.000 personnes en France sont aujourd’hui classées dans la catégorie « gens du voyage ». La plupart de ces personnes détiennent depuis longtemps la nationalité française et pourtant, ils ne sont pas considérés comme le reste de la population puisqu’ils sont dans l’obligation de posséder un livret de circulation à faire viser régulièrement par la police. Arrêtons la stigmatisation !

Je souhaite que la loi soit aussi appliquée sur notre territoire, et que nous trouvions, en concertation avec l’ensemble des acteurs, une solution durable pour accueillir dignement les gens du voyage.

Site internet de campagne : www.digard2012.fr

dimanche 20 mai 2012

Une nouvelle étape pour les écologistes

UNE NOUVELLE ÉTAPE POUR LES ÉCOLOGISTES

 

Pour la première fois fois depuis longtemps, deux ministres écologistes participeront au gouvernement de la France .

C'est un fait politique majeur : il donne à l'Europe et au delà un formidable signal positif : une coalition de la gauche et des écologistes est une réponse crédible aux crises qui traversent nos sociétés, une alternative démocratique qui se propose (enfin!) d'articuler la question sociale à l'épuisement des ressources et à l'avenir de la planète...

C'est, en France même, un signal fort qu'attendaient depuis longtemps les électeurs, l'opinion, les réseaux et les mouvements sociaux, au supplice devant la dégradation généralisée de la situation.

En raison des responsabilités qui leur sont confiées, en raison aussi de la personnalité de "nos" ministres, (jeunesse, simplicité, engagements militants forts), ce changement ouvre la perspective d'un renouvellement progressif de plusieurs grandes politiques publiques et peut instiller dans tout le système les prémices d'un autre style dans l'exercice du pouvoir.

Pour les aider à faire face aux grands défis dont ils ont désormais la charge, par exemple la ville durable, la ou les banlieues, le droit au logement, la qualité écologique de la construction, la requalification de tous les territoires, les solidarités réciproques entre le nord et le sud, notre état d'esprit est clair :
  • Nous mobiliser pour la réussite de l'expérience : dans un contexte difficile, pas question de jouer "les mouches du coche" : nous prendrons notre part au succès, nous montrerons notre valeur ajoutée, nous tenterons de convaincre et de faire monter l'envie d' "encore plus d'écologie"
  • Agir avec tous ceux qui sont concernés par les chantiers que nous allons lancer : syndicats, associations, groupements de citoyens et d'habitants, élus locaux... Une grande part de nos marges d'action dans la période réside dans notre capacité à mobiliser l'intelligence collective pour affecter bien la ressource, réduire les gaspillages et les injustices, libérer l'initiative qui sera de fait une de nos principales sources d' investissement.
Voilà pourquoi tout notre mouvement, ses élus, ses cadres, ses groupes locaux, ses militants doivent débattre des objectifs et des priorités pour la période, quelle que soit la place qu'occupe chacun dans la dynamique en cours.

Un premier rendez vous sur ce chemin : les législatives du mois de Juin .

En confirmant la victoire du 6 mai, nous porterons un nouveau coup au camp conservateur et à l'extrême droite, nous installerons la coalition dans la durée.

Comme au Sénat, nous avons besoin à l'Assemblée du groupe qui nous permettra de peser sur la dimension parlementaire du changement, qui soutiendra les réformes en général et en particulier l'action des écologistes dans la majorité, et qui sera un point d'appui fort pour faire bouger les choses sur le terrain.

Bon, on reprend notre souffle et on y va.

Jacques Archimbaud
Secrétaire national Adjoint d'Europe Écologie Les Verts

mardi 1 mai 2012

Une élection de gagnée


La seizième session du Conseil Scientifique, Technique et Technologique  de la Convention sur la biodiversité s'est ouverte le 30 avril à Montréal au Canada. Après avoir écouté les déclarations du matin, les délégués se sont répartis, l'après-midi, en deux groupes de travail, l'un portant sur la préparation du quatrième rapport sur la Biodiversité Mondiale face au changement climatique, et l'autre sur l'examen du Programme de Travail sur la Biodiversité des Îles et autres zones marines biologiquement et écologiquement significatives. Plusieurs groupes se sont réunis ensuite, dans la soirée, afin de préparer le projet révisé de recommandations.

Le Groupe Europe Écologie-Les Verts - Les Ulis est heureux de vous annoncer que notre camarade, Jean-Patrick Le Duc, secrétaire départemental EELV-Essonne, dans le cadre de ses activités professionnelles, a été élu membre du Bureau de l’Organe Scientifique de la Convention des Nations-Unies sur la diversité biologique en tant que représentant de l'Europe de l'Ouest.

Nous lui adressons toutes nos félicitations.