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mardi 2 avril 2013

NDDL :Maintenons la mobilisation !!!!


Le temps passe... Nous l'employons pour nous renforcer !
Plus que jamais, mobilisons-nous partout !

Quelques réponses rapides d'abord à certains mails, un peu fous ou plus interrogatifs, sur l'actualité de cette deuxième quinzaine de mars :
  • non le projet n'est pas abandonné, çà se saurait...
  • localement : comme prévisible, l'autorisation d'expulser (avec aide de la force publique !!!!) a été prononcée tant pour la Chat Teigne (maisons en bois reconstruites à partir du 17 novembre), que pour la ferme de Bellevue : pour cette dernière, sur le terrain, la mobilisation s'est encore accrue depuis le 28 mars, avec arrivée de nouveaux tracteurs, machines agricoles, renforcement des gardes de jour et de nuit. Sur la Zad, les constructions se poursuivent, ainsi que les activités diverses, dont les activités culturelles (ateliers théoriques et pratiques, débats) ; les collectifs continuent à se succéder sur la Zad. Il semble admis que les expulsions ne seront pas exécutées avant le rendu du rapport de la commission dite de dialogue.
  • la dite commission 'de dialogue' a terminé ses auditions à la mi-mars, et devait rendre son rapport dans les tous premiers jours d'avril au plus tard. Or elle rencontre des 'difficultés rédactionnelles' (sic!) qui font que elle attendrait le 15 avril pour le rendre. Comme le dit Julien Durand, porte parole de l'Acipa, çà doit pas être facile de rédiger quelque chose qui plaise à tout le monde...
  • le comité scientifique de suivi (loi sur l'eau), dont les conclusions sont de fait beaucoup plus importantes, n'a toujours pas rendu ses conclusions sur les compensations proposées par AGO/VINCI pour la destruction des zones humides
  • concernant l'Europe, il y a eu une audition (rapide) des tenants et opposants au projet à Bruxelles le 20 mars, et désormais DEUX directions européennes s'intéressent de près au projet : la Direction Générale de l'environnement (loi sur l'eau, espèces protégées... ) et la Direction Générale de la concurrence (pour distorsions possibles à la règle de non concurrence au profit de Vinci : voir pj) ; le gouvernement français doit répondre aux questions pour le 15 avril...


Nous sommes dans une phase absolument décisive. Sommes-nous en train de gagner la bataille pour l'abandon du projet ? Avons-nous franchi le point de non-retour où l'attaque au bazooka des lieux de résistance n'est politiquement plus possible, vu la mobilisation sur place et dans la France entière ? Ceci expliquerait peut-être les 'difficultés rédactionnelles' de la commission dite de dialogue.
En tous cas, plus que jamais, la mobilisation de tous est indispensable, et le succès des deux prochaines échéances essentiel :

  • l'opération 'Sème ta zad' le 12 avril : grande manifestation de mise en culture en fonction de projets, qui se déroulera à partir de plusieurs lieux, et lancera le processus (même si l'état du terrain ne permet pas le démarrage effectif de tous les travaux nécessaires et prévus). Cette opération, préparée en commun ZAD-copain44,, soutenue par l'ACIPA et la Coordination, se situe dans la suite d'actions engagées : réoccupation/construction de maisons, occupation et retour du bétail dans la ferme de Bellevue, et remise en culture). Elle sera suivie le 13 avril d'une réunion/échange d'infos des collectifs présents.
  • L'opération 'chaîne humaine' du 11 mai doit absolument être un très grand succès : elle se déroule dans la période des six mois décrétée par le gouvernement au moment de la commission de dialogue, et il faut que nous frappions UN TRES GRAND COUP. Localement, tous les moyens logistiques sont actionnés, la communication nationale et internationale préparée, avec en particulier les moyens de survol par hélicoptère de la presse.

Il est indispensable que la mobilisation de responsables nationaux des organisations, partis, se fasse le plus vite possible et les présences annoncées.
L'achat (l'engagement) par les organisations de tronçons de la chaîne est un moyen de mobilisation et de visibilité (ce qui ne signifie pas que les regroupements se fassent par orga) ; les drapeaux, banderoles... seront possibles, et la dispersion peut en être intéressante. Par contre une visibilité géographique (banderoles de collectifs ou comités) peut être très positive. Les 2€ par personne, quoique très fortement souhaités, ne sont plus exigés.
La diffusion des panneaux dans les champs le long des routes est un autre aspect de la mobilisation et de sa visibilité dans toute la France. (voir le site).
Il est également grand temps de lancer, si ce n'est déjà fait, la réservation des cars pour le transport : les cars pourront s'approcher plus près que les voitures pour poser les manifestants, et les reprendre ensuite le soir. Il faudra aussi faire le maximum pour le co-voiturage, car les pbs de parking vont être cruciaux. Il faut annoncer sur le site, dans l'espace prévu, les cars et co-voiturages organisés.
Une participation pour le 11 mai qui apparaîtrait moins massive que celle du 17 novembre serait une catastrophe, et c'est peut-être aussi ce que pourrait chercher le pouvoir en temporisant sur les expulsions/destructions (il a peut-être enfin compris à quel point ces dernières soulèvent l'indignation!).
Il est donc grand temps de prendre tous les moyens pour le succès de la chaîne.

Nous allons la réussir !

Voir aussi le site de la chaîne humaine citoyenne

mercredi 13 février 2013

Les Ulis dans la CAPS est une chance




L’entrée des Ulis dans la CAPS est une chance… Tant pour la CAPS que pour les Ulis, car à l’évidence, l’histoire de notre territoire ne peut négliger l’importance cardinale que représente notre ville.

Il est maintenant temps de se préoccuper de la vallée de Chevreuse dans ce qu’elle a de plus riche et de plus fragile, territoire unique dans sa diversité environnementale, culturelle, éducative, professionnelle..

En effet, il est temps de renforcer nos liens afin que les décisions ne puissent se faire sans les élus locaux. Nous, EELV Les Ulis appelons la CAPS à créer un modèle de fonctionnement dans lequel :
  • les villages gardent toute leur place territoriale et historique,
  • la synergie des villes et villages permette à tous et à chacun d’améliorer l’aménagement des territoires grâce à une solidarité sincère
  • le respect de cet environnement exceptionnel accompagne toutes les décisions
  • ensemble, nous réduisions notre impact énergétique, notre production de déchets, notre consommation d’eau,
  • le développement économique, devienne un enjeu mutuel afin de réduire au maximum l’impact de la crise sur le bassin d’emploi
  • l’implication de la population dans les choix soit systématique
  • le soucis de l’amélioration du quotidien des gens soit le fer de lance des décisions
Nous EELV des Ulis appelons la CAPS à innover, à inventer une manière de travailler, à réinventer l’organisation des logements, des transports, à renouveler les liens entre les habitants, les entreprises, les établissements scolaires et universitaires, à favoriser l’émergence de nouveaux acteurs.

Il est temps que les villes de notre territoire assument leur histoire commune afin d’offrir à l’ensemble des habitants un cadre de vie agréable, des perspectives futures, un développement équitable de l’économie et de l’emploi. Bref, il est temps pour la CAPS de se forger une culture commune.

Etienne CHARRON, votre nouveau conseiller communautaire de la CAPS. 
echarron@lesulis.fr

mardi 29 janvier 2013

Comité de Soutien NDDL du plateau de Saclay

Prochaine réunion du comité de soutien
Notre Dame des Landes
du Plateau de Saclay

Jeudi 21 février 2013

à 20 h 30

St Rémy-lès-Cheveuses,
salle de l'ancienne mairie
face au RER B



jeudi 13 décembre 2012

Appel à Delphine Batho : Soyons cohérents, de Doha à Notre-Dame-des-Landes !

Europe Écologie-Les Verts-Les Ulis, a pris connaissance de la décision du tribunal de Saint-Nazaire autorisant le préfet à ordonner la destruction des cabanes construites après la manifestation du 17 novembre sur le site de la Châtaigneraie à NDDL, puis, dans la foulée, l'autorisation d'expulser leurs occupants.

Nous nous étonnons du traitement inégal par la justice des recours engagés par les différents acteurs. Les demandes de la Préfecture visant à l’expulsion et la destruction d’habitations ont été rapidement examinées. Les recours des associations opposantes, qui contestent les arrêtés préfectoraux visant à limiter la liberté de circulation, ne l’ont toujours pas été, le juge semblant considérer jusqu’alors l’absence d’ « urgence à statuer ».

Nous invitons donc Delphine Batho, ministre de l’écologie, à tout mettre en œuvre pour que cesse cette inégalité de traitement.

La ministre devrait aussi mettre ses actes en accord avec le discours défendu par la France à Doha. Comment continuer à soutenir ici la destruction de zones humides et de terres agricoles, en augmentant la dette publique au profit d’une multinationale du béton ? L’aéroport Nantes-Atlantique actuel répond aux besoins prévisibles si on le compare à d’autres aéroports internationaux. Professionnels et observateurs du trafic aérien s’accordent sur ce point. L’avion est le moyen de transport le plus émetteur en gaz à effet de serre (GES) au km/passager. Nous aimerions donc voir la ministre demander d’octroyer les moyens prévus à Notre-Dame-des-Landes au développement des transports d'avenir, moins émetteurs de GES.

Après des semaines de violences inacceptables, vu les engagements du Président de la République et du gouvernement à permettre l’apaisement, la destruction des cabanes de la Châtaigneraie et l’expulsion de leurs occupants seraient incompréhensibles.

Les élu-e-s et militant-e-s d’Europe Écologie-Les Verts-Les Ulis, réaffirment leur soutien à la mobilisation pacifique contre le projet de nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes, pour la préservation des espaces naturels et agricoles, pour la prise en compte des enjeux climatiques et pour un aménagement équilibré et durable du territoire en matière d’infrastructures.

Nous appelons les militants écologistes à rejoindre en masse les comités de soutien qui se créent sur tout le territoire.

EELV-Les Ulis

mardi 11 décembre 2012

Modification des taux de TVA pour 2014


Modification des taux de TVA pour 2014 : les élus écologistes des Ulis dénoncent un coup dur porté à la transition écologique, et réclament un retour au taux réduit de 5 % pour les transports publics, comme pour les produits de première nécessité

Faisant suite à l’annonce par M. le Premier ministre d’une modification des taux de la TVA pour 2014, les élus EELV des Ulis réclament un retour au taux réduit pour les transports publics.

Le gouvernement a annoncé la perspective d’une augmentation de la TVA sur les services de 7% à 10%.

Pour les transports publics, après le passage de 5,5 à 7 %, décidée le 7 novembre 2011, cette nouvelle hausse traduirait un quasi-doublement de la TVA en 3 ans. Soit un impact important sur les usagers et les collectivités territoriales, donc les citoyens, de plusieurs dizaines de millions d'€. Les transports publics ont besoin en priorité de financements et de recettes, et non de taxes supplémentaires.

Dans les faits, la première augmentation s’est soldée par un transfert de charge du déficit de l’État vers les collectivités locales.

A l’heure où toutes les politiques convergent vers la nécessité d’un transfert massif des déplacements de la voiture individuelle vers les transports collectifs, et où la transition énergétique est une nécessité, cette nouvelle augmentation constitue un mauvais signal, alors que continuent à exister tant de niches fiscales anti-écologiques : non-taxation du kérosène, sous-taxation du gazole, surévaluation des remboursements kilométriques ...

C’est la raison pour laquelle, considérant la nécessité de pouvoir mettre effectivement en œuvre le droit au transport pour tous consacré par la LOTI et, d’autre part, encourager l’attractivité des transports publics par rapport à la voiture individuelle, nous demandons que les transports publics puissent bénéficier du taux de TVA le plus bas. D'autant qu'un grand nombre d'usagers des transports publics sont des personnes à revenus modestes qui verraient leur pouvoir d'achat directement impacté par cette hausse de la TVA.

Cette nouvelle augmentation va à l’encontre des politiques tarifaires incitatives et pèsera sur le déficit d’exploitation des réseaux limitant leur capacité d’investissement pour développer de nouveaux services de transport.

Nous appelons à la responsabilité du gouvernement pour qu’il mette ses différentes politiques en cohérence, et ramène le taux de la TVA sur les transports à 5 %, comme il s’apprête à le faire pour les produits de première nécessité.

Étienne Charron

samedi 1 décembre 2012

L’aéroport de Notre Dame des Landes ne doit pas se faire.

Au saccage nous choisissons la vie.


Considérant :
  • Que le dérèglement climatique est désormais incontestable,
  • Que le prix des carburants ne cessera plus d’augmenter,
  • Que la destruction des écosystèmes s’accélère et que les zones humides de Landes sont un des écosystèmes de préservation de la biodiversité parmi les plus fragiles et les plus menacés en France.
  • Que l’artificialisation des terres agricoles se poursuit.
  • Que l'impact des nuisances d'un aéroport sur les hommes comme sur l'environnement dépasse largement le périmètre, stricto sensu, du dit aéroport, nous le savons bien aux Ulis
  • Que la seule justification de cet aéroport est la diminution des nuisances de l'aéroport de Nantes alors même que le gouvernement pourrait envisager un réaménagement plus respectueux de l'environnement et des hommes de Nantes-Atlantique, à l'instar de pays européens qui modernisent l'existant plutôt que de construire sans cesse
  • Que le coût financier des aéroports pour les collectivités en situation économique dégradée est insoutenable face aux urgences sociales induites par la crise des financiers
  • Est-il bien raisonnable d’investir plus de 250 millions d’euros d’argent public pour aider une multinationale à bétonner et saccager plus de 2000 hectares de terres agricoles et de zones humides ?

Souvenons-nous que :
  • Lors de l’enquête publique, 80 % des contributions faites aux sept enquêteurs étaient opposées au projet. Cependant, l’enquête s’est quand même avérée positive et a validé la Déclaration d’Utilité Publique (DUP). Deux enquêteurs ont d’ailleurs démissionné indignés par cette décision.
  • Lors de la DUP, l’ACIPA a déposé cinq recours au Conseil d’Etat pour annuler la procédure. Ils ont été rejetés sans motivation.
  • L’argument de la saturation de Nantes Atlantique ne tient pas, car ce qui sature un aéroport n’est pas le nombre de passagers mais le nombre de mouvements c’est dire de décollages et d’atterrissages. Nantes Atlantique stagne à ce sujet depuis dix ans.
  • A ce sujet, comparons ce qui est comparable et observons que Nantes Atlantique (3 million de passagers) est comparable à des aéroports majeurs comme Genève (10 millions), Londres-Gatwick (31 million) ou bien encore San Diego (17 million) et qui ne s'affichent pas comme saturés.
  • L'Allemagne compte 49 aéroports, et la grande Bretagne 37 alors que la France en compte plus de 147 dont 14 dans le grand ouest et 2 en Loire Atlantique. S'il fallait que l'on batte nos voisins européens sur quelque chose, ne cherchez pas, c'est chose faite !
  • L’aéroport de NDDL n’est plus conçu pour neuf millions de passagers mais pour quatre millions, c’est à dire le même nombre que dans l’aéroport actuel.
  • Le projet est passé de 16 % de fonds publics à 44 %.
  • Avec ses 1600 ha prévus (1/4 de la superficie de Strasbourg ou 1/7 de la superficie de Paris intra-muros), l'Ayraultport de Notre Dame des Landes sera plus grand qu'Orly (1 528 hectares) ou Roissy.
  • L’aéroport de Nantes Atlantique est classé parmi les aéroports les moins dangereux au monde.
  • Que les pilotes se demandent pourquoi les procédures de décollages et d’atterrissages les obligent à passer au-dessus de Nantes alors que, dans 80 % des mouvements, cela ne se justifie pas.
  • Que si par malheur NDDL se faisait, Nantes Atlantique ne fermerait pas car Airbus resterait.
  • Etc …

Aujourd'hui aucun argument recevable n'est opposé par le gouvernement à l'ensemble des acteurs impliqués dans cette bataille (habitants, agriculteurs, techniciens, pilotes, politiques, scientifiques etc …)

Souvenons-nous, également, que François Hollande, le 14.septembre.2012, déclarait à l'occasion de la Conférence Environnementale que « Lutter contre la consommation rapide des terres agricoles, ce n'est pas protéger une profession, c'est protéger le pays, c'est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas accepter que disparaissent 100 000 hectares de terres agricoles tous les ans. La lutte contre le gaspillage qu'accentue l'étalement urbain sera menée avec tous les moyens juridiques nécessaires. » Nous espérons que cette lueur de lucidité n’était pas juste de l’affichage écologique sans profondeur … L’avenir nous le dira.

Aujourd'hui ce projet, datant (et daté) des années 60 n'est plus en adéquations avec les défis (énergétiques, agricoles, économiques et climatiques) du XXIème siècle, fédère des milliers et des milliers citoyens de tout le pays (souvent ceux qui ont voté pour le changement maintenant) qui disent Non aux vielles solutions destructives, productivistes, carbonées et bétonnées qui nous emmènent droit dans le mur et préfèrent des solutions durables, basées sur le respect des équilibres naturels du seul vaisseau spatial que nous ayons.

Aujourd'hui le gouvernement propose de revenir à la table des négociations, en instituant une « commission du dialogue » mais nous regrettons que les conditions pour une rencontre efficace, juste et équitable ne soient pas réunies. Le gouvernement de préciser que le but de ces rencontres serait pour expliquer le bien fondé du projet et que les ministres de l’Ecologie Delphine Batho, du Transport Frédéric Cuvillier et de l’Agriculture Stéphane Le Foll «confirment la nécessité de poursuivre le déroulement du projet de transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique». Propos confirmés ensuite par Frédérique Espagnac, co-porte-parole du PS, qui a affirmé que le projet « se fera dans tous les cas de figure ». Nous n'appelons pas cela un dialogue mais bien un monologue ... nous ne l'acceptons pas !

Ne souhaitant pas que ce projet devienne le Larzac de la Gauche, comme une tache indélébile sur l’action du gouvernement ni le symbole d'une vision bétonnée et carbonée de notre avenir, nous, écologistes de l’Essonne - menacés, également par le bétonnage de notre région par les projets non concertés et sans visions durables – en solidarité avec les manifestants et opposants à ce projet inapproprié et inutile, souhaitons affirmer, avec force, que ce projet ne doit pas se faire, tant pour des raisons écologiques, que sociales et économiques.

Nous, écologistes de l’Essonne, demandons au gouvernement de revenir sur ce projet et de l’abandonner définitivement, au profit d’une véritable conversion écologique de notre pays, seule garante d’un avenir durable et pacifique pour notre peuple.

EELV-Les Ulis.

dimanche 18 novembre 2012

EELV-Les Ulis était à Notre Dame des Landes

Nous voici partis à 5h du matin des Ulis pour faire route, en ce 17 Novembre 2012, vers Notre Dame des Landes et participer à cette journée qui marquera dans la lutte contre le projet inutile d'Ayraultport.

Aux péages, nous croisons des barrages filtrant de la douane et de la gendarmerie qui ralentissent, par excès de zèle, les cars qui transportent les manifestants venant de la France entière ... c'est ce que nous racontent, sur l'aire d'autoroute, des militants venant de Lyon et de Grenoble.

Puis au bout de 3 h 30 de route, nous arrivons à Notre Dame des Landes comme on arrive à Lourdes, tout ému d'être là.


Je m'en retourne, de cette journée festive, familiale et bon enfant, à Notre Dame des Landes, les yeux remplis des images de la Vache rit, du bocage, des tracteurs et des résistants. Je m'en retourne le coeur gonflé à bloc en voyant la masse de gens qui était là pour défendre les terres agricoles contre le bétonnage. 20000, 30000 ou 40000 personnes ? je ne sais pas, ce que je sais c'est qu'il y avait un monde dingue. Des cars venaient d'IdF, de Lyon, de Grenoble, d'Alsace, de Normandie, de Marseille, de Suisse, d'Espagne ou bien encore d'Italie. Je reviens avec le plaisir d'avoir été aux cotés de José Bové, de Yannick Jadot, de Karima Delli ou bien encore de Julien Bayou. J'en reviens époustouflé de ce cortège infini s’étalant sur une dizaine de kilomètres.


Y aller était nécessaire, tant pour savoir de quoi on parlait que pour donner du sens au relais que l'on fait ici en Région Parisienne.

Une belle manif qui a rassemblé toute la Gauche du PS, une belle mobilisation que le Gouvernement et le PS ne peuvent ignorer aujourd'hui.


La lutte continue jusqu'à la victoire !


Bruno BOMBLED

mardi 30 octobre 2012

Notre-Dame des Landes : la violence doit cesser


Communiqué de presse d'Europe Ecologie-Les Verts 
du 30 octobre 2012

Alors que l’État poursuit avec violence ce qu'il appelle une opération de « nettoyage » sur le site de Notre-Dame-des-Landes, Europe Écologie Les Verts exige l'arrêt immédiat des opérations de destructions en cours et appelle au retour à la raison. L'avis de la commission d'enquête paru vendredi dernier est en fait un véritable coup d'arrêt au projet.

EELV condamne l'évacuation de personnes, la destruction de maisons, la dégradation de cultures et les atteintes à l'environnement. L'entêtement irraisonné du gouvernement à poursuivre cette démonstration de force ne pouvait que produire l'escalade de violence à laquelle nous assistons et qui a ce matin encore provoqué des blessés.

La Commission d’enquête interdit le démarrage des travaux

Pour qui sait le lire, l’« avis favorable » de la Commission d’enquête en charge de l’examen des dossiers d’autorisation relatifs à la Loi sur l’Eau porte en fait un véritable coup d’arrêt au projet de nouvel aéroport. La Commission a en effet émis deux réserves de taille à la poursuite des procédures, et demande expressément que les travaux ne commencent pas avant que celles-ci n’aient été levées.

La première réserve concerne la méthodologie proposée pour compenser les préjudices écologiques générés par la construction du nouvel aéroport. La Commission d’enquête souligne son caractère « très expérimental » et demande qu’un comité scientifique puisse étudier de près ce qui est proposé par le maître d’ouvrage.

La seconde réserve met le doigt sur l’absence de maîtrise foncière des porteurs de projet : sans un accord clair avec la profession agricole, elle souligne qu’aucune garantie n’est apportée à la mise en œuvre des mesures compensatoires annoncées.

Et la Commission d’enquête insiste sur l’urgence de lever ces deux réserves avant le début des travaux, qui entraîneraient des dommages irréversibles.

Un passage en force

Pour Europe Écologie Les Verts, l’avis de la Commission d’enquête doit ouvrir les yeux aux porteurs du projet. L’État doit cesser immédiatement les destructions en cours, qui créent la situation irréversible que craint la Commission d’enquête, dans un processus de passage en force mis au service d’un projet inacceptable.

Assuré que les réserves émises par la Commission d’enquête ne pourront être levées dans la situation actuelle, Europe Écologie Les Verts lance un appel à la raison et à la réflexion collective sur un projet alternatif et sensé !

Appel à une grande mobilisation de terrain

D’ores et déjà, Europe Écologie Les Verts appelle à la poursuite de la mobilisation contre ce projet inutile sur le terrain et invite toutes les organisations associatives, syndicales et partis politiques à s'unir pour une action de plus grande ampleur.

Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole
Contact presse: Marjorie Delmond, 01 53 19 53 15

vendredi 19 octobre 2012

Notre Dame des Landes ... NON !!!!


PIQUE-NIQUE EN SOLIDARITÉ AVEC LA DÉFENSE
DE NOTRE-DAME-DES-LANDES ET EN SOUTIEN AUX EXPULSÉES

SAMEDI 20 OCTOBRE 2012 à 12h
À L'ASSEMBLÉE NATIONALE
Place Édouard-Herriot, Paris 7ème,
métro : Assemblée nationale

Suite à l'expulsion indigne et brutale en cours à Notre-Dame-des-Landes, nous appelons à manifester notre soutien aux expulsés de la Zone à défendre et à continuer de résister au projetd'aéroport.

Les moyens disproportionnés employés pour déloger les habitants et leurs soutiens ne masquent plus les intentions du gouvernement et de Vinci. Il s'agit de soumettre, par la répression et la force brute, à un mécanisme à broyer le vivant, détruire le lien social, d'imposer un Grand Projet inutile, véritable gouffre financier.

Pour rappel, il vise à raser 2 000 hectares de bocage, démembrer 40 000 hectares aux environs de Nantes et Rennes et donc y détruire la biodiversité. Construire un aéroport sur un terrain très fertile alors qu'un aéroport volontairement sous-exploité existe déjà est une aberration productiviste sans nom ! La rentabilité de ce projet passera ensuite par la construction d’un barreau routier titanesque et laissera place, partout autour, à d'énormes zones commerciales et/ou industrielles. Enfin à l’heure de la crise énergétique qui arrive et à l’urgente nécessité de réduire nos émissions de gaz à effet de Serre, ce projet semble totalement anachronique, uniquement destiné à flatter l’égo des politiques et à engraisser les capitalistes.

UNE CATASTROPHE ÉCOLOGIQUE ET SOCIALE EST EN COURS.
MOBILISONS-NOUS.

Nous appelons à un pique-nique de solidarité avec les habitants de Notre-Dame-des-Landes, samedi 20 octobre 2012 à 12 h, place Édouard-Herriot, Paris 7ème, métro Assemblée nationale.

La demande de rassemblement a été faite par le National EELV.

lundi 1 octobre 2012

Les petites fleurs, les petits oiseaux et les millions d 'emplois



Par 
JEAN-VINCENT PLACÉ 
Sénateur de l'Essonne
et 
président du groupe écologiste au Sénat




Parfois, un simple chiffre déflagre dans la vie politique comme un orage dans un ciel serein. Trois millions. Dans ce pays, 3 millions de femmes et d' hommes ne travaillent pas, pas même à temps partiel.

Il n'y a aucune autre urgence, il n'y a aucune autre obligation qui tienne devant celle-là : redonner du travail à ces 3 millions-là. Pour eux, pour eux surtout, le changement, ce doit être maintenant. Depuis six mois, et c' est à son honneur, Arnaud Montebourg court la France en tentant d'éteindre des feux qui se multiplient. Les plans sociaux s'enchaînent contre lesquels , une fois les caméras éteintes, il ne peut rien. Terrible constat d'impuissance pour celui qui prétendait réindustrialiser la France .On serait enclin à le soutenir s'il ne se jetait pas dans une impasse historique majeure. Le ministre du Redressement productif s'arc-boute sur une vision issue de la révolution industrielle, celle de la permanence des industries du passé. Pour lui, l'avenir de l'emploi en France passe par la réouverture des mines et des hauts fourneaux. Par fonction, Arnaud Montebourg est l'homme du passif. Par conviction, il est l'homme du passé.

La transition écologique de l'économie française porte en elle des millions d'emplois que, depuis des années, par incapacité à changer de logiciel économique , nous refusons de créer.

Les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique, le recyclage, la gestion durable des ressources naturelles ...autant de secteurs d ' avenir que le manque d'investissement chronique et la faiblesse de la recherche ne permettent pas de développer en France. L'Allemagne ,les Etats-Unis , la Chine , le Danemark sont les leaders de ce marché. Selon l'Union Européenne, les seuls secteurs des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique permettraient de créer cinq millions d'emplois d'ici à 2020.

La France est le pays des trains ratés. Le pays du Minitel contre Internet [...]. Nous ne devons plus l'accepter. Depuis trois mois, l'énergie du gouvernement est tout entière mobilisée sur le dossier PSA et, demain, le cas Renault. Et c' est normal, et c' est juste : il ne faut pas désespérer Aulnay. Mais cela ne se fera pas sans changer de politique en matière automobile .La France est le dernier pays , ou presque, à soutenir la motorisation diesel. Notre parc est un des plus diésélisés au monde.

L'enjeu de la conversion automobile est d'abord un enjeu de santé publique : 42 000 décès sont liés en France aux particules fines.

C'est ensuite un enjeu d'emploi : si les constructeurs français continuent de produire les mêmes véhicules, ils les vendront de moins en moins dans un marché européen en surcapacité et fermeront leurs usines.

C'est, enfin, un enjeu économique : nos véhicules s'exporteront mieux si nous abandonnons le diesel dont tant de pays ne veulent pas.

Le plan automobile du gouvernement, qui va dans le bon sens, n'assume pas l'impérieuse nécessité d'adapter la filière automobile française aux exigences du développement durable. La construction de véhicules sobres, de petite taille et à vitesse limitée, un système de bonus-malus écologique, la suppression de la niche fiscale qui subventionne le diesel, un programme ambitieux de recherches publiques et privées, une incitation à privilégier les transports collectifs notamment via leur gratuité pour les familles les plus modestes ... les pistes ne manquent pas. La volonté politique, si .

Lors de l'ouverture de la Conférence environnementale, le président de la République a beaucoup évoqué la nécessité de la transition écologique de notre économie. En clôture, le Premier ministre a pris, sur ce sujet, des engagements. Pour autant, l'impression persiste que tous, au sein du gouvernement, n'ont pas acté l'importance future de l'économie verte. L'éolien est une filière d'avenir. Le solaire aussi. [...]. Comme ne le sont pas les activités liées aux hydrocarbures et aux énergies fossiles.

Le combat que mènent les écologistes est un combat pour la planète, pour les ressources naturelles, pour les pays en développement et pour les peuples. C'est aussi, n'en déplaise aux libéraux imbéciles qui serinent qu' il n'est d'autre avenir que dans un productivisme outrancier et une finance dérégulée lesquels ont conduit le monde dans les crises où nous sommes, un combat pour l'emploi, pour l'économie et pour le travail pour tous . Alors, on peut faire le tour des murs de la vieille économie sept fois en soufflant dans les trompettes du TSCG, des industries polluantes et de la rigueur en espérant qu'ils se relèvent.

Ou nous pouvons faire un autre choix. L'économie verte n' est pas un luxe pour bobos. C'est l'avenir des travailleurs de ce pays, celui de nos industries et de nos PME, celui de nos exportations et de la recherche.

Libération - 1er octobre 2012

jeudi 27 septembre 2012

Pass Navigo : Les écologistes obtiennent un nouveau progrès

Depuis le 1er septembre 2012, les titulaires d'un pass Navigo ne seront plus limitées aux seules zones de leur abonnement le weekend. Une personne possédant un Pass Navigo pourra ainsi se rendre en transport dans toutes les gares RER et métro du réseau, sans débourser le moindre centime supplémentaire. Cela permet aussi bien à des habitants de la banlieue parisienne de se rendre à Paris pour leurs loisirs qu’à des parisiens de faire une escapade dans nos territoires ruraux.

Cette mesure portée par les élus régionaux d’Europe Écologie Les Verts est dans la continuité d’une politique des transports novatrice, qui vise à rendre les transports en commun plus attractifs. Les conséquences seront bénéfiques pour tous : moins de bouchons pour les automobilistes et moins de pollutions.

Sur le plan financier, les avantages sont importants pour les habitants de notre territoire dont les dépenses de transport pèsent sur le budget, et bien plus significatifs que la baisse du prix du litre d’essence de quelques centimes pendant trois mois.

Cette mesure s’inscrit dans une dynamique de changement dans les transports en commun d’Ile de France. En juillet 2011, la suppression de la zone 6 a permis aux voyageurs de bout de ligne RER de faire des économies substantielles. Avec le dézonage du Pass Navigo le week-end, une nouvelle étape est franchie. L’objectif pour 2013 est le tarif unique du Pass Navigo sur l’ensemble de la région, afin que le financement de nos transports en commun soit mieux réparti, et en particulier qu’il pèse moins sur des usagers qui réalisent de grands trajets, souvent contraints par le coût du logement qui croît lorsqu’on se rapproche de la capitale.

Le Conseil départemental d’EELV 91, réunit le 19 septembre, à Dourdan, se réjouit de cette mesure autant environnementale que sociale et économique, qui participe à la réduction de la pollution de notre département, à l’équité sociale en termes de financement de nos transports régionaux, à la solidarité régionale et à l’amélioration des conditions de vie en permettant de faire des économies.

Jean-Patrick Le Duc
pour Europe Écologie-Les Verts 91

jeudi 7 juin 2012

Plateau de Saclay : Agriculture, métro, et cohabitation

Ce mardi 5 juin, une réunion publique s’est tenue à la mairie de Saclay, sous la présidence de Marie-Pierre Digard, candidate "Europe Écologie – Les Verts" dans la 5ème circonscription de l'Essonne, avec pour objet initial un sujet qui mobilise fortement les habitants du Plateau de Saclay : "Agriculture et métro, la cohabitation est elle possible ?".

Le volet "Agriculture" du débat n’a pu être développé en raison de l’absence pour force majeure de François Lerique (ancien président de l’AMAP "les jardins de Cérès"), mais cette problématique était déjà bien connue de par l’unanimité des prises de position de tous bords, bien relayées par les médias locaux.

Par contre le volet "Métro" a fait l’objet d’une intervention détaillée de Pierre Serne, (vice président du Conseil Régional en charge des transports).

Entendons-le : depuis le protocole d’accord entre l’Etat et la Région Ile de France, la fusion entre leurs deux projets concurrents pour créer le "Grand Paris Express", (circuit ovale barré ceinturant la capitale), est d’une utilité incontestable.

Même si certains tronçons auraient pu être traités de façon moins coûteuse, les lignes bleues et rouge desservent des bassins d’habitation et d’emploi très denses. Mais il lui apparaît que la ligne verte du Plateau est déconnectée des urgences et préoccupations des franciliens.

Les relations ne sont pas simples entre la "Société du Grand Paris" (SGP, établissement public étatique chargé de la réalisation du réseau) et le "Syndicat des Transports d’Ile de France" (STIF, établissement public administratif chargé de l’exploitation). Le STIF est l’émanation des collectivités territoriales depuis la loi de décentralisation de juillet 2005, mais La SGP, créée par la loi Grand Paris de juin 2010, a redonné à l’Etat un pouvoir régional. Expression d’un conflit politique qui n’a fait que freiner la Région dans son effort d’amélioration des transports.

Les financements relatifs aux missions sont de sources différentes, voire interpénétrées (cf protocole d’accord Etat/Région précité). En résumé, la SGP est dotée d’effectifs généreux (presque le double des 160 agents du STIF) qui effectuent le lobbying auprès des élus. Qui ne veut pas inaugurer sa station de métro ? Où il veut, et tant pis si la connexion aux autres transports radiaux est plus problématique, elle est à la charge du STIF ! La SGP n’en est qu’à la préfiguration du réseau, et accumule à ce jour le produit des taxes dédiées, pendant que le STIF peine à entretenir l’existant. En particulier les RER B et C qui concernent la région de l’OIN, et surtout la ligne A, qui est la plus chargée d’Europe (1,2 millions de voyageurs par jour).

Alors la ligne verte du métro apparaît comme un luxe au détriment de toute la Région IdF : 4,5 milliards d’euros, pas encore budgétés, pour seulement 5.000 voyageurs par heure de pointe, 20.000 par jour. Avec cette somme, le STIF trouverait de quoi résoudre tous ses problèmes (lignes à moderniser, tunnels à agrandir, matériel à remplacer). Il pourrait remplacer ce métro du Plateau par un bus BHNS (Bus à Haute Densité de Service), 20 fois moins cher, et tout à fait adapté au flux. Et aussi créer des liaisons modernes entre le Plateau et les vallées desservies par les RER.

Ou alors c’est que masquée, l’urbanisation massive guette. Le Schéma de Développement Territorial (SDT) de Etablissement Public Paris Saclay (EPPS, autre création étatique de la loi Grand Paris) ne prévoit il pas (page 75) jusqu’à globalement 8.000 logements par an sur les 49 communes de l’OIN (Opération d’Intérêt National), soit le doublement en 30 ans de la population de cette région ?

Marie-Pierre Digard remet également en cause l’ampleur et la centralisation de l’opération Campus. Les seuls emplois crées seront le fait d’entreprises "start up" du "cluster", mais combien sur l’ensemble ? Car tous les autres, à volume constant en Ile de France, seront des emplois déplacés, avec leurs tracas de déplacement, de logement, ou de précarité.

C’est vrai que le rassemblement d’Etablissements d’Enseignement Supérieur (ENSTA, Mines, Centrale, ENS Cachan …) peut sembler séduisant et les responsables d’établissement acteurs de la Fondation de Coopération Scientifique ont signé pour rejoindre Polytechnique et Supélec. Qu’en pensent la majorité de leurs enseignants, employés, et élèves ? La mutualisation d’équipements lourds de recherche est bien sûr souhaitable, mais Agro Paris Tech Grignon a-t-elle besoin du diffuseur neutronique Soleil au point de laisser ses champs expérimentaux à 30 km ? Ne semble t’il pas absurde aussi de déplacer l’université Paris Sud d’Orsay de 3 km en l’éloignant de sa station RER pour la rapprocher d’un métro hypothétique dans 15 ans ? A moins que l’attraction du foncier libéré dans des sites très prisés ne soit visée pour financer en partie le jeu de taquin …

A notre époque, la communication entre scientifiques n’a pas besoin d’une cafeteria commune pour se réunir. La synergie est plus fonction d’une souplesse des gouvernances que de la proximité géographique. Le précédent gouvernement s’y est d’ailleurs frotté avec Polytechnique.

Un millier de participants aurait manifesté le samedi 12 mai à l’initiative du collectif "Enterrez le Métro". Avec en tête, les candidats UMP et PS.

Mais pas EELV, Pierre Serne nous dit pourquoi :

Pour lui, la meilleure façon de supprimer les nuisances, ce n’est pas d’accepter le métro et de l’enfouir, mais c’est le projet lui-même qu’il faut "enterrer".

En croyant que l’essentiel était déjà joué, une bonne partie des manifestants s’est fait enrôler insidieusement derrière la bannière des héritiers des grands projets spectaculaires (les abattoirs de la Villette, le France, le Concorde), dont les slogans ("Silicon Valley", "visibilité mondiale", "développement", "croissance") frappent les esprits et les vanités.

Pour EE-LV, l’OIN n’est pas qu'une invention du dernier Président, elle a été décrétée avant lui par Dominique de Villepin, car elle traîne dans les rêves des technocrates depuis 40 ans. Cet état d’esprit d’un autre âge subsiste dans les partis dits "de gouvernement", qui ne se posent plus la question de refaire la donne, vu "l’énergie déjà dépensée". Et qui sait si ceux qui en ont été frustrés ne sont pas tentés par la gouvernance d’un "grand machin", l’EPPS ou la SGP ?

A l’instar de nombreuses associations environnementales, et des cahiers d’acteurs de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), les "Verts" du Plateau ont affirmé leurs positions : vraiment contre le gaspillage des deniers publics, absolument contre la ligne de métro pernicieuse, et judicieusement pour la qualité de vie des citoyens. De quelque couleur que soient les couleuvres, Marie-Pierre Digard et Fabienne Elbaz les lèvent, elles ne les avaleront pas. Elles sont armées pour pouvoir défendre ces positions à l’Assemblée Nationale.

Texte : Meunier Michel (http://www.monsaclay.fr/)
Photo : Claude Gallas

jeudi 24 mai 2012

Marie-Pierre Digard une candidate Verte pour le plateau de Saclay

Marie-Pierre Digard, candidate EELV, 5ème circonscription

Monsaclay.fr : Pourquoi vous présentez-vous ?

Marie-Pierre Digard : Notre pays a besoin de changements profonds pour surmonter les crises sociales, économiques et environnementales auxquelles nous sommes confrontés. Engagée dans de nombreuses associations, première adjointe au Maire d’Orsay en charge de la démocratie participative et du développement durable, vice-présidente de la CAPS, je souhaite agir à l’Assemblée Nationale pour apporter des solutions efficaces et réalistes. Mon action politique et militante se veut au service de l’intérêt général pour faire face aux problèmes d’emploi, de logement, de sauvegarde de l’environnement, du dérèglement climatique.

Monsaclay.fr : Quel territoire couvre votre circonscription ?

Marie-Pierre Digard : Je me présente sur la 5ème circonscription qui concerne les communes de Bièvres, Bures-sur-Yvette, Gif-sur-Yvette, Les Ulis, Orsay, Saclay, Saint-Aubin, Vauhallan, Verrières-le-Buisson et Villiers-le-Bâcle. C’est une circonscription que je connais bien car je l’arpente depuis plus de 20 ans ; j’ai eu à la défendre et à porter de nombreux dossiers lors de mes deux mandats de conseillère régionale entre 1998 et 2010. C’est une grande et belle circonscription, qui résume bien les enjeux de notre temps : préservation des espaces agricoles et naturels, développement économique, accès aux services publics, transports, logements…

Monsaclay.fr : Quels seraient vos projets prioritaires si vous étiez élue ?

Marie-Pierre Digard : Elue députée, je le serai à plein temps et ne cumulerai pas avec d’autres mandats.

Elue députée, je m’appuierai sur mon expérience d’ancienne présidente de l’Agence Régionale de l’Energie, pour réaliser à l’échelle nationale la transition énergétique qui est indispensable et qui sera créatrice d’emplois durables, locaux et non délocalisables: économies d’énergie, isolation des logements, recours massif aux énergies renouvelables.

Elue députée, je continuerai mon combat déjà très ancien pour préserver et mettre en valeur les espaces agricoles et naturels de notre territoire. Lorsque certains se targuent aujourd’hui de les défendre, je me permets de leur rappeler leur opposition lors du vote du schéma directeur de la région (SDRIF) en 2008 ! Car, la droite, certains ont la mémoire courte, s’est opposée au SDRIF qui prévoit la préservation de 2.300 hectares sur le plateau de Saclay. C’est grâce à mon action, à l’action des élu/es écologistes à la Région, à la CAPS, que nous avons obtenu de haute lutte la reconnaissance de la nécessaire préservation de ces hectares.

Monsaclay.fr : Qui sont vos adversaires ?

Marie-Pierre Digard : Il y a 17 candidat/es en lice le 10 juin. Chacun/e porte des priorités différentes. Les miennes ne sont certainement pas de stigmatiser telles ou telles catégories de la population en raison de leurs origines, de leurs cultures, de leurs religions ou de leurs modes de vie.

Mes valeurs sont la solidarité, la justice, la démocratie.

Monsaclay.fr : L’environnement est une préoccupation des habitants du plateau de Saclay ?

Marie-Pierre Digard : Oui, et cette préoccupation est largement partagée dans notre pays ! Notre territoire doit être exemplaire et ses habitants l’ont bien compris lorsqu’ils soutiennent l’agriculture de proximité ou lorsqu’ils s’engagent aux côtés des associations pour préserver le cadre de vie.

Contrairement à ce qu’affirmait dans vos colonnes un autre candidat, les militants et sympathisants Europe-Ecologie les Verts ne se sentent aucune affinité avec le parti de l’ancien président de la République qui proclamait “l’environnement, ça commence à bien faire”. Nous étions dans l’opposition jusqu’au 6 mai dernier. Notamment parce que la droite a mis à mal l’environnement durant 10 ans : baisse des crédits dédiés à l’environnement, aux économies d’énergie, poursuite du tout bagnole, du tout nucléaire, soutien aux OGM etc… Le Grenelle de l’Environnement a mis en lumière nombre de problèmes, mais le gouvernement sortant n’en a rien fait de sérieux. Il est temps d’agir vraiment !

Monsaclay.fr : Etes-vous pour le métro aérien ?

Marie-Pierre Digard : De longue date, EELV a dit son opposition à un mode de transport démesuré sur notre territoire. Ni aérien, ni souterrain, donc ! Les raisons de ce refus sont simples : il faudra densifier à outrance le plateau pour que le métro soit rentable. Je soutiens l’idée qu’il faut d’abord améliorer l’existant (RER, bus) avant de se lancer dans des dépenses qui aujourd’hui ne sont pas financées. Renforcons les liaisons plateau-vallées,terminons au plus vite le TSCP sur le plateau, mettons en oeuvre celui entre Massy et les Ulis avant de creuser ou d’ériger des pylônes pour un métro qui au mieux ne transporterait que 5.000 personnes en heure de pointe ! Et pourquoi ne pas envisager un tramway ou un T-Zen, en remplacement du TCSP ? C’est une infrastructure de surface, moins coûteuse financièrement et pour l’environnement, et qui pourrait être mise en service en moins de 10 ans !

Monsaclay.fr : Que pensez-vous du démantèlement du réacteur Ulysse ?

Marie-Pierre Digard : Je suis pour ce démantèlement évidemment ! Mais aujourd’hui, je ne pense pas que toutes les précautions soient prises pour qu’il soit effectué dans les meilleures conditions de sécurité pour les employés et les habitants. Il faut absolument que le nouveau gouvernement exige du CEA de revoir les procédures et surtout ne pas faire appel à la sous-traitance pour des opérations dangereuses et qui demandent un véritable savoir-faire.

Monsaclay.fr : Pour vous quelle est la place de l’agriculture sur le plateau de Saclay ?

Marie-Pierre Digard : Elle est centrale ! Je suis secrétaire générale de l’association Terre et Cité et connaît bien les acteurs agricoles de notre territoire. Je suis de longue date investie, sur le terrain, comme dans les institutions, pour mettre en valeur cette richesse extraordinaire dont nous disposons.

Nous avons la chance d’avoir des agriculteurs attachés à leur territoire et qui s’investissent pleinement pour défendre le territoire. C’est l’identité de notre Plateau et les habitants ont prouvé à maintes reprise qu’ils pouvaient se mobiliser pour la préserver.

Monsaclay.fr : Quelle est votre opinion sur la situation des Roms en général ?

Marie-Pierre Digard : Louis XIV les envoyait aux galères, le régime de Vichy les parquait dans des camps d’internement, des dizaines de milliers de Roms furent massacrés durant la seconde guerre mondiale. Il est sans doute utile de rajouter qu’environ 500.000 personnes en France sont aujourd’hui classées dans la catégorie « gens du voyage ». La plupart de ces personnes détiennent depuis longtemps la nationalité française et pourtant, ils ne sont pas considérés comme le reste de la population puisqu’ils sont dans l’obligation de posséder un livret de circulation à faire viser régulièrement par la police. Arrêtons la stigmatisation !

Je souhaite que la loi soit aussi appliquée sur notre territoire, et que nous trouvions, en concertation avec l’ensemble des acteurs, une solution durable pour accueillir dignement les gens du voyage.

Site internet de campagne : www.digard2012.fr

lundi 9 janvier 2012

Un protocole prématuré et inutile pour la gouvernance du Plateau de Saclay

Communiqué de Presse – 9 janvier 2012
Le groupe des Elu-es Europe Ecologie et Solidaires
Communauté d’agglomération du Plateau de Saclay
Conseil général de l’Essonne


Les élu-es écologistes du territoire de la CAPS avec le soutien du Vice-Président du CG 91, Guy Bonneau, souhaitent influer positivement et efficacement sur les développements de la frange sud du plateau de Saclay.

Après avoir défendu et obtenu le principe d’une zone agricole de 2300 hectares(1) sur les 2650 du plateau, acté de la création du campus Paris-Saclay et de l’aménagement des 300 hectares sur la frange sud, nous entendons maintenant y apporter un contenu écologique et cohérent.

Nous souhaitons participer à l’orientation des contenus thématiques des activités de recherche et contribuer à développer des innovations technologiques responsables. Les questions du logement, des transports, des réseaux, de l’hydraulique doivent s’inscrire dans un projet exemplaire, d’envergure internationale.

Mais aujourd’hui, la structure décisionnelle du projet ne permet toujours pas d’influer sur les choix cruciaux de l’aménagement.

Nous refusons tout retour au projet de Christian BLANC avec des chiffres gonflés et des ambitions irréalistes ayant pour certains d’entre eux l’unique objet de justifier un métro lourd.

Un gouvernement de la gauche et des écologistes nous offrira un choix beaucoup plus favorable aux demandes et orientations d’aménagement que nous souhaitons avec les habitants.

Réinventer la ville, décentraliser une République nouvelle, réorienter la recherche publique et notamment l’activité du CEA, créer des emplois verts liés à la conversion énergétique sont des choix de l’accord législatif national EELV-PS, et qui se déclineront concrètement par la modification des projets du Grand Paris, du cluster Paris Saclay et du métro lourd sur le Plateau de Saclay tel que prévu et présenté actuellement par le gouvernement, l’EPPS(2) et la SGP(3).

De ce fait, les élu-es écologistes demandent le report de toute décision concernant la gouvernance après les résultats des élections présidentielles et législatives.

Nous demandons aux électeurs de nos communes de s’exprimer par leur vote sur ces choix à venir.

Nous prendrons alors notre place pleine et entière et avec responsabilité dans les organismes de gouvernance modifiée pour un projet de campus et d’aménagement réorienté.


Les élu-es du groupe Europe Ecologie et solidaires de la CAPS :
Arnaud Deschamps, Marie-Pierre Digard, Catherine Gimat, Jean-Francis Rimbert, Michel Rouyer
Guy Bonneau, Vice-Président du Conseil Général de l’Essonne

Contact : MP Digard 06 24 62 20 27

(1) Zone de protection et Périmètre agricole :
Les Élus EELV demandent que le périmètre proposé par l’EPPS soit modifié à l’issue de l’enquête publique et prenne en compte la surface agricole utile (plutôt que la surface des parcelles) nécessaire à la viabilité économique d’une agriculture périurbaine sur le Plateau, notamment le maintien des terres agricoles à Guyancourt et la prise en compte de l’ensemble du périmètre voté par la CAPS.
(2) Établissement Public Paris-Saclay. C’est un Établissement Public d’Aménagement (EPA) aux pouvoirs surdimensionnés et à la gouvernance inéquitable.
(3) Société du Grand Paris

mercredi 20 juillet 2011

Elections sénatoriales : L’union de la Gauche et des écologistes pour gagner.

 Depuis 2004, les gouvernements successifs n’ont eu de cesse que d’étrangler les collectivités territoriales, rogner leur capacité à agir et tenter de retourner les citoyens contre elles.

Mais les Essonniens ne s’y sont pas trompés, tant à l’occasion des élections régionales que des élections cantonales ils ont montré qu’ils faisaient confiance à la gauche et aux écologistes rassemblés pour diriger la région Ile-de-France et le Département de l’Essonne. Cela a des conséquences quotidiennes importantes : en Essonne la solidarité se décline en politiques publiques innovantes, l’avenir est préparé par des investissements massifs dans l’éducation et la recherche, les transports feront l’objet d’un rattrapage important.

Ces victoires, ces politiques doivent trouver leur prolongement à l’occasion des élections sénatoriales du 25 septembre. La voix des collectivités, de leurs élus-es et des Essonniens-nes doit être portée avec force, au cœur de cette Assemblée. C’est la responsabilité des formations politiques de gauche et écologistes que de le permettre d’y contribuer.

C’est pourquoi les Fédérations du Parti Socialiste, du Parti Communiste Français et d’Europe Ecologie-Les Verts présenteront aux suffrages des grands électeurs une liste de rassemblement composée d’hommes et de femmes expérimentés, connaisseurs des réalités de notre Département mais aussi renouvelée. Elle sera conduite par Jean-Vincent Placé (EELV) Vice-Président de la Région Ile-de-France, Claire-Lise Campion (PS) Sénatrice de l’Essonne et Bernard Véra (PCF) Sénateur de l’Essonne.

Face à une droite morcelée et où les ambitions masculines s’alignent pour aller prêter main forte au gouvernement, la liste de rassemblement de la gauche et des écologistes défendra tout à la fois les collectivités et les habitants de l’Essonne tout en contribuant à la conquête, extrêmement difficile mais possible, du Sénat. Cette victoire sera un point d’appui important pour les échéances nationales de 2012 et la construction d’une alternative à N. Sarkozy et à sa politique régressive.

mercredi 1 juin 2011

Suppression de la zone 6 du Navigo


Europe Ecologie Les Verts l'avait promis, 

Europe Europe Ecologie Les Verts commence à l'obtenir:
le Pass Navigo unique pour l'Ile de France



Première étape :

le 1 juillet prochain, la zone 6 est supprimée 
et
le tarif de la zone 5 n'augmentera pas

Jean-Vincent Placé s'attaque déjà à la deuxième étape la suppression,
pour 2012, de la zone 5.

EELV c'est améliorer notre quotidien

Ne pas oublier que sont concerné-es non seulement tous et toues les usagers qui habitent en zone 6 mais également tous ceux qui habitent en en zone 3 et 4 et qui vont travailler en zone 6 
(qui paieront pour 2 zones au lieu de 3)

vendredi 4 février 2011

Grand Paris : la folie des grandeurs de Nicolas Sarkozy ne pourra aller contre la volonté des citoyens

L’annonce de Maurice Leroy aujourd’hui devant le Sénat de la création d’un métro automatique desservant le plateau de Saclay vient conclure, une semaine après l’annonce d’un accord Etat-Région sur le Grand Paris, une mascarade de consultation des élus et des citoyens.

Le Président l’a exigé, Valérie Pécresse l'a quémandé, Maurice Leroy s’exécute ! Ceci, au détriment de l’intérêt général et des conclusions sans appel exprimées par les franciliens lors des débats publics : l’amélioration en priorité des infrastructures existantes. Cette mobilisation doit être notamment garantie par le financement du Plan de mobilisation transport, comme le préconise le rapport du député Carrez.

Les élus écologistes ont toujours affirmé la priorité sur la nécessaire amélioration en urgence des conditions de transports au quotidien et la priorité donnée à la desserte des quartiers enclavés. Le projet du Président Sarkozy n’apporte lui aucune réponse concrète et immédiate, notamment sur l’indispensable maillage du territoire francilien, mais propose une infrastructure de transport lourde, inadaptée et dangereuse pour l’avenir des terres agricoles du Plateau de Saclay.

Les élus écologistes dénoncent l’attitude outrancière de Nicolas Sarkozy qui préfère jongler avec les milliards pour satisfaire sa folie des grandeurs au détriment des attentes et des besoins des habitants de l’Ile-de-France.

EELV organisera la mobilisation face à ce passage en force, notamment sur le Plateau de Saclay. Le Grand Paris ne pourra se faire au détriment des citoyens et d’un aménagement durable de l’Ile-de-France.

Cécile Duflot, Présidente du groupe Europe Ecologie - Les Verts en Ile-de-France
Jean-Vincent Placé, vice-président Europe Ecologie-Les Verts (EELV), chargé des transports et de la mobilité