mardi 9 avril 2013

L’homophobie tue ...


L’homophobie tue. 
La lesbophobie, la biphobie et la transphobie aussi. 
L’Égalité maintenant !

EELV se joint à un rassemblement d’urgence contre l’homophobie,
pour l’égalité des droits
Mercredi 10 avril à 20 heures dans le Marais – rue des Archives
Rendez-vous EELV métro Hôtel de Ville – sortie rue de Lobau

Venez nombreuses et nombreux… avec vos badges, autocollants, affiches, drapeaux…

Pour dénoncer la haine déversée depuis des mois contre les LGBT par les opposant/es au projet de loi, haine qui s’est intensifiée ces dernières semaines ;

Pour dire que cette haine n’a aucune légitimité dans un débat démocratique, et que celles et ceux qui, croyant bien faire, ont traité les partisan/es de la haine comme des interlocuteur/trices légitimes n’ont fait que renforcer leur violence ;

Pour rappeler que cette haine est alimentée par les inégalités et les discriminations légales qui touchent les LGBT et leur famille et qu’il est urgent d’y mettre fin ;

Pour soutenir les familles homoparentales, notamment les enfants, particulièrement exposé/es à la haine des opposant-es au mariage ; pour rappeler aux homos, bi et trans isolé/es, sans contact associatif, qu’ils et elles ne sont pas seules et peuvent compter sur nous face à la haine ;

Pour témoigner des conséquences de cette haine : taux de suicide plus important chez les jeunes homos ou trans, prévention du VIH empêchée, prises de risque liées à une moindre estime de soi, persistance des épidémies de sida et d’hépatites virales ;

Pour réclamer l’égalité des droits dans tous les domaines pour les LGBT : mariage, adoption, procréation médicalement assistée, changement d’état civil facilité pour les trans, etc ;

Pour dénoncer les menaces et les violences contre les associations LGBT, leurs membres ou les élu/es qui défendent l’égalité – menaces qui témoignent de l’absence d’arguments dont disposent les homophobes ;

Pour ne pas laisser la rue, lieu d’expression démocratique, aux ennemi/es de la démocratie qui la monopolisent depuis des mois et qui prennent les homos et les trans comme première cible de leurs combats.

Pour appeler, face à l’union des droites et des extrêmes-droites contre la démocratie, à une solidarité avec les minorités persécutées.

mardi 2 avril 2013

NDDL :Maintenons la mobilisation !!!!


Le temps passe... Nous l'employons pour nous renforcer !
Plus que jamais, mobilisons-nous partout !

Quelques réponses rapides d'abord à certains mails, un peu fous ou plus interrogatifs, sur l'actualité de cette deuxième quinzaine de mars :
  • non le projet n'est pas abandonné, çà se saurait...
  • localement : comme prévisible, l'autorisation d'expulser (avec aide de la force publique !!!!) a été prononcée tant pour la Chat Teigne (maisons en bois reconstruites à partir du 17 novembre), que pour la ferme de Bellevue : pour cette dernière, sur le terrain, la mobilisation s'est encore accrue depuis le 28 mars, avec arrivée de nouveaux tracteurs, machines agricoles, renforcement des gardes de jour et de nuit. Sur la Zad, les constructions se poursuivent, ainsi que les activités diverses, dont les activités culturelles (ateliers théoriques et pratiques, débats) ; les collectifs continuent à se succéder sur la Zad. Il semble admis que les expulsions ne seront pas exécutées avant le rendu du rapport de la commission dite de dialogue.
  • la dite commission 'de dialogue' a terminé ses auditions à la mi-mars, et devait rendre son rapport dans les tous premiers jours d'avril au plus tard. Or elle rencontre des 'difficultés rédactionnelles' (sic!) qui font que elle attendrait le 15 avril pour le rendre. Comme le dit Julien Durand, porte parole de l'Acipa, çà doit pas être facile de rédiger quelque chose qui plaise à tout le monde...
  • le comité scientifique de suivi (loi sur l'eau), dont les conclusions sont de fait beaucoup plus importantes, n'a toujours pas rendu ses conclusions sur les compensations proposées par AGO/VINCI pour la destruction des zones humides
  • concernant l'Europe, il y a eu une audition (rapide) des tenants et opposants au projet à Bruxelles le 20 mars, et désormais DEUX directions européennes s'intéressent de près au projet : la Direction Générale de l'environnement (loi sur l'eau, espèces protégées... ) et la Direction Générale de la concurrence (pour distorsions possibles à la règle de non concurrence au profit de Vinci : voir pj) ; le gouvernement français doit répondre aux questions pour le 15 avril...


Nous sommes dans une phase absolument décisive. Sommes-nous en train de gagner la bataille pour l'abandon du projet ? Avons-nous franchi le point de non-retour où l'attaque au bazooka des lieux de résistance n'est politiquement plus possible, vu la mobilisation sur place et dans la France entière ? Ceci expliquerait peut-être les 'difficultés rédactionnelles' de la commission dite de dialogue.
En tous cas, plus que jamais, la mobilisation de tous est indispensable, et le succès des deux prochaines échéances essentiel :

  • l'opération 'Sème ta zad' le 12 avril : grande manifestation de mise en culture en fonction de projets, qui se déroulera à partir de plusieurs lieux, et lancera le processus (même si l'état du terrain ne permet pas le démarrage effectif de tous les travaux nécessaires et prévus). Cette opération, préparée en commun ZAD-copain44,, soutenue par l'ACIPA et la Coordination, se situe dans la suite d'actions engagées : réoccupation/construction de maisons, occupation et retour du bétail dans la ferme de Bellevue, et remise en culture). Elle sera suivie le 13 avril d'une réunion/échange d'infos des collectifs présents.
  • L'opération 'chaîne humaine' du 11 mai doit absolument être un très grand succès : elle se déroule dans la période des six mois décrétée par le gouvernement au moment de la commission de dialogue, et il faut que nous frappions UN TRES GRAND COUP. Localement, tous les moyens logistiques sont actionnés, la communication nationale et internationale préparée, avec en particulier les moyens de survol par hélicoptère de la presse.

Il est indispensable que la mobilisation de responsables nationaux des organisations, partis, se fasse le plus vite possible et les présences annoncées.
L'achat (l'engagement) par les organisations de tronçons de la chaîne est un moyen de mobilisation et de visibilité (ce qui ne signifie pas que les regroupements se fassent par orga) ; les drapeaux, banderoles... seront possibles, et la dispersion peut en être intéressante. Par contre une visibilité géographique (banderoles de collectifs ou comités) peut être très positive. Les 2€ par personne, quoique très fortement souhaités, ne sont plus exigés.
La diffusion des panneaux dans les champs le long des routes est un autre aspect de la mobilisation et de sa visibilité dans toute la France. (voir le site).
Il est également grand temps de lancer, si ce n'est déjà fait, la réservation des cars pour le transport : les cars pourront s'approcher plus près que les voitures pour poser les manifestants, et les reprendre ensuite le soir. Il faudra aussi faire le maximum pour le co-voiturage, car les pbs de parking vont être cruciaux. Il faut annoncer sur le site, dans l'espace prévu, les cars et co-voiturages organisés.
Une participation pour le 11 mai qui apparaîtrait moins massive que celle du 17 novembre serait une catastrophe, et c'est peut-être aussi ce que pourrait chercher le pouvoir en temporisant sur les expulsions/destructions (il a peut-être enfin compris à quel point ces dernières soulèvent l'indignation!).
Il est donc grand temps de prendre tous les moyens pour le succès de la chaîne.

Nous allons la réussir !

Voir aussi le site de la chaîne humaine citoyenne

samedi 30 mars 2013

Pour plus de moyens au service des enfants des Ulis

EELV-Les Ulis soutient 
les professeurs en grève depuis une semaine
et les parents d'élèves, eux aussi, dans la lutte
au collège Aimé Césaire
pour plus de moyens au service des enfants des Ulis



vendredi 29 mars 2013

Oui à l'abrogation du délit de racolage.


Europe Ecologie-Les Verts des Ulis, se félicite de voir que la commission des Lois du Sénat a adopté mercredi 20 mars 2013, la proposition de loi d’Esther Benbassa (EELV) abrogeant le délit de racolage public. Cette proposition a été examinée le 28 mars par la Haute Assemblée et adoptée par le sénat dans la foulée. Le texte avait été voté, lors de la commission, "à une très forte majorité" par la gauche, mais aussi par une partie des sénateurs de droite présents. La loi pour la sécurité intérieure de 2003 (LSI ou Loi Sarkozy II) adoptée par le parlement, le 18 mars 2003, a pénalisé le racolage, actif et passif, en le punissant d’une peine maximale de 2 mois d’emprisonnement et de 3.750 euros d’amende.

Elle avait pour objectif de diminuer les troubles à la tranquillité publique, tout en permettant à la police et à la gendarmerie de recueillir des informations sur les réseaux de proxénétisme. Ces deux objectifs sont loin d’être atteints, a estimé la rapporteure Virginie Klès (PS).

Elle a observé que la crainte d’être arrêtées avait conduit de nombreuses personnes prostituées à s’éloigner des centres urbains, aggravant leur situation sanitaire et sociale et les exposant à un risque accru de violences. Elle a aussi considéré "paradoxal", alors que la prostitution est licite en France, de traiter en délinquantes les personnes qui s’y livrent alors qu’elles "sont le plus souvent des victimes".

Pour autant, elle a souhaité que l’abrogation du délit de racolage "ne soit qu’une première étape qui devra être suivie d’un ensemble de mesures relatives à la situation des personnes prostituées et à la répression des réseaux de proxénétisme", et en effet nous pensons - à l'instar de ce que l'on peut lire dans une contribution thématique au congrès de Toulouse (2012) du Parti Socialiste - que "ce qui est choquant ce qui n’est pas admissible sur le territoire d’une République comme la nôtre, ce n’est pas d’échanger une relation sexuelle contre de l’argent, c’est d’y être contraint et d’être abandonné face à cette contrainte."

Pour cela "certains voudraient fliquer les citoyens plutôt que de s'engager dans une véritable guerre contre le crime. Guerre qui fera des morts de tous les cotés, certes, mais il faut savoir ce que l'on veut. Il est trop facile de reporter sa responsabilités de pouvoir public impuissant et frileux, sur les citoyens. Oui le trafic humain est une chose immonde qu'il faut combattre, mais il ne suffit pas de le dire, il faut engager les forces de polices contre les vrais criminels plutôt que de les laisser (par exemple) mobilisées à Notre Dame des Landes, à martyriser des jeunes et des moins jeunes, amoureux de la liberté et de la Terre, afin de protéger des intérêts de bétonneurs privés. C'est juste une question de priorités." précise Bruno BOMBLED.

vendredi 22 mars 2013

Pour en finir avec la « technologie fragile »



Une loi contre l’obsolescence programmée
Pour en finir avec la « technologie fragile »

Batterie d’Iphone irremplaçable, imprimante subitement en panne le lendemain de la garantie légale, chauffe-eau indémontable, cartouches d’encre in-rechargeable… autant d’exemples du quotidien qui démontrent l’impuissance du consommateur vis-à-vis des stratagèmes utilisés par certains industriels pour écourter la durée de vie de nos produits. L’obsolescence programmée vise à accélérer artificiellement la fin de vie des produits contraignant les consommateurs à renouveler l’achat pour gonfler les ventes. Ce système impacte le pouvoir d’achat, autant qu’il creuse les inégalités de richesses entre les ménages.

Cette logique, autour d’une technologie conçue pour ne plus durer, représente un scandale écologique. Multipliant l’achat de nouveaux biens, elle conduit à augmenter de façon exponentielle les déchets. De manière globale, la surproduction des produits est incompatible avec la raréfaction des matières premières. La France consomme actuellement 50% de ressources naturelles de plus qu’il y a 30 ans. L’obsolescence programmée symbolise un modèle économique linéaire en crise, de façon structurelle.

Ces pratiques sont à rebours du sens de l’histoire : le progrès au service d’un développement soutenable.

Pour Jean-Vincent Placé : "l’obsolescence programmée, c’est une aberration écologique et sociale. Il faut stopper cette arnaque du tout-jetable. Le droit d’utiliser des produits fiables, réparables et durables doit être garanti."

Pour en finir avec la technologie fragile, Jean-Vincent Placé propose des mesures dans le cadre de sa proposition de loi, parue le jeudi 21 mars 2013, suite à une série d’auditions. Le texte prévoit d’étendre la durée légale de conformité à cinq ans contre deux actuellement, pour encourager les entreprises à créer des produits plus fiables et de qualité, puisque le coût de la réparation leurs incomberait. Elle impose également de mettre à disposition les pièces détachées essentielles au fonctionnement des produits dans un délai d’un mois, pendant une période de dix ans. L’éco-contribution sera également modulable selon la durée de vie du produit. Enfin, la proposition de loi demande un rapport au Gouvernement sur le développement et les perspectives de l’économie de fonctionnalité en France, qui pourrait constituer une alternative économique, complémentaire à l’économie circulaire.

"C'est réellement un excellent début ... Il faudra, cependant, dans les années qui viennent, aller encore plus loin ... l'obsolescence, que certains font passer pour une légende, reste un crime contre l'humanité présente et future." rajoute Bruno BOMBLED

lundi 4 mars 2013

Adieu Stéphane et merci

Stéphane Hessel est mort.
Il a rejoint les justes. 
Souvenons-nous toujours qu'il nous a passé le flambeau de la résistance.
 Nous sommes leurs héritiers. 
Paix à son âme et longue vie à son message.


"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Indignez-vous ! - indigène édition

mercredi 13 février 2013

Les Ulis dans la CAPS est une chance




L’entrée des Ulis dans la CAPS est une chance… Tant pour la CAPS que pour les Ulis, car à l’évidence, l’histoire de notre territoire ne peut négliger l’importance cardinale que représente notre ville.

Il est maintenant temps de se préoccuper de la vallée de Chevreuse dans ce qu’elle a de plus riche et de plus fragile, territoire unique dans sa diversité environnementale, culturelle, éducative, professionnelle..

En effet, il est temps de renforcer nos liens afin que les décisions ne puissent se faire sans les élus locaux. Nous, EELV Les Ulis appelons la CAPS à créer un modèle de fonctionnement dans lequel :
  • les villages gardent toute leur place territoriale et historique,
  • la synergie des villes et villages permette à tous et à chacun d’améliorer l’aménagement des territoires grâce à une solidarité sincère
  • le respect de cet environnement exceptionnel accompagne toutes les décisions
  • ensemble, nous réduisions notre impact énergétique, notre production de déchets, notre consommation d’eau,
  • le développement économique, devienne un enjeu mutuel afin de réduire au maximum l’impact de la crise sur le bassin d’emploi
  • l’implication de la population dans les choix soit systématique
  • le soucis de l’amélioration du quotidien des gens soit le fer de lance des décisions
Nous EELV des Ulis appelons la CAPS à innover, à inventer une manière de travailler, à réinventer l’organisation des logements, des transports, à renouveler les liens entre les habitants, les entreprises, les établissements scolaires et universitaires, à favoriser l’émergence de nouveaux acteurs.

Il est temps que les villes de notre territoire assument leur histoire commune afin d’offrir à l’ensemble des habitants un cadre de vie agréable, des perspectives futures, un développement équitable de l’économie et de l’emploi. Bref, il est temps pour la CAPS de se forger une culture commune.

Etienne CHARRON, votre nouveau conseiller communautaire de la CAPS. 
echarron@lesulis.fr