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samedi 30 mars 2013

Pour plus de moyens au service des enfants des Ulis

EELV-Les Ulis soutient 
les professeurs en grève depuis une semaine
et les parents d'élèves, eux aussi, dans la lutte
au collège Aimé Césaire
pour plus de moyens au service des enfants des Ulis



mercredi 13 février 2013

Les Ulis dans la CAPS est une chance




L’entrée des Ulis dans la CAPS est une chance… Tant pour la CAPS que pour les Ulis, car à l’évidence, l’histoire de notre territoire ne peut négliger l’importance cardinale que représente notre ville.

Il est maintenant temps de se préoccuper de la vallée de Chevreuse dans ce qu’elle a de plus riche et de plus fragile, territoire unique dans sa diversité environnementale, culturelle, éducative, professionnelle..

En effet, il est temps de renforcer nos liens afin que les décisions ne puissent se faire sans les élus locaux. Nous, EELV Les Ulis appelons la CAPS à créer un modèle de fonctionnement dans lequel :
  • les villages gardent toute leur place territoriale et historique,
  • la synergie des villes et villages permette à tous et à chacun d’améliorer l’aménagement des territoires grâce à une solidarité sincère
  • le respect de cet environnement exceptionnel accompagne toutes les décisions
  • ensemble, nous réduisions notre impact énergétique, notre production de déchets, notre consommation d’eau,
  • le développement économique, devienne un enjeu mutuel afin de réduire au maximum l’impact de la crise sur le bassin d’emploi
  • l’implication de la population dans les choix soit systématique
  • le soucis de l’amélioration du quotidien des gens soit le fer de lance des décisions
Nous EELV des Ulis appelons la CAPS à innover, à inventer une manière de travailler, à réinventer l’organisation des logements, des transports, à renouveler les liens entre les habitants, les entreprises, les établissements scolaires et universitaires, à favoriser l’émergence de nouveaux acteurs.

Il est temps que les villes de notre territoire assument leur histoire commune afin d’offrir à l’ensemble des habitants un cadre de vie agréable, des perspectives futures, un développement équitable de l’économie et de l’emploi. Bref, il est temps pour la CAPS de se forger une culture commune.

Etienne CHARRON, votre nouveau conseiller communautaire de la CAPS. 
echarron@lesulis.fr

dimanche 18 novembre 2012

EELV-Les Ulis était à Notre Dame des Landes

Nous voici partis à 5h du matin des Ulis pour faire route, en ce 17 Novembre 2012, vers Notre Dame des Landes et participer à cette journée qui marquera dans la lutte contre le projet inutile d'Ayraultport.

Aux péages, nous croisons des barrages filtrant de la douane et de la gendarmerie qui ralentissent, par excès de zèle, les cars qui transportent les manifestants venant de la France entière ... c'est ce que nous racontent, sur l'aire d'autoroute, des militants venant de Lyon et de Grenoble.

Puis au bout de 3 h 30 de route, nous arrivons à Notre Dame des Landes comme on arrive à Lourdes, tout ému d'être là.


Je m'en retourne, de cette journée festive, familiale et bon enfant, à Notre Dame des Landes, les yeux remplis des images de la Vache rit, du bocage, des tracteurs et des résistants. Je m'en retourne le coeur gonflé à bloc en voyant la masse de gens qui était là pour défendre les terres agricoles contre le bétonnage. 20000, 30000 ou 40000 personnes ? je ne sais pas, ce que je sais c'est qu'il y avait un monde dingue. Des cars venaient d'IdF, de Lyon, de Grenoble, d'Alsace, de Normandie, de Marseille, de Suisse, d'Espagne ou bien encore d'Italie. Je reviens avec le plaisir d'avoir été aux cotés de José Bové, de Yannick Jadot, de Karima Delli ou bien encore de Julien Bayou. J'en reviens époustouflé de ce cortège infini s’étalant sur une dizaine de kilomètres.


Y aller était nécessaire, tant pour savoir de quoi on parlait que pour donner du sens au relais que l'on fait ici en Région Parisienne.

Une belle manif qui a rassemblé toute la Gauche du PS, une belle mobilisation que le Gouvernement et le PS ne peuvent ignorer aujourd'hui.


La lutte continue jusqu'à la victoire !


Bruno BOMBLED

mercredi 26 septembre 2012

AG 21 : les Ulis ne sont pas sur une autre planète


Déclaration d’Europe Écologie-Les Verts en Conseil municipal des Ulis
Par Bruno BOMBLED
24 Septembre 2012

"Une fois n'est pas coutume nous allons nous permettre de citer un premier ministre en exercice : « Le constat est sans appel : les ressources naturelles s’épuisent, la biodiversité recule, les émissions de gaz à effet de serre se concentrent, la qualité de l’eau et de l’air se dégrade », a déclaré le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault lors de la conférence environnementale de ce mois-ci.

Hum qu'il est bon d'entendre, de la bouche de personnes autres qu'écologistes, ce que nous disons et clamons depuis des dizaines et des dizaines d'années. Ne boudons pas notre plaisir car visiblement notre gouvernement est au courant et ne peut plus dire qu'il ne savait pas. Prenons-le au mot et jugeons-le sur ses actes !

Ne boudons pas notre plaisir mais que d'énergie dépensée pour en arriver là, que de temps perdu ! Qu'il est difficile d'avoir raison avant les autres car nous apparaissons oiseaux de mauvais augure et comme il serait bon d'avoir tort, car nous n'aurions pas le risque du changement climatique, nous n'aurions pas la crise énergétique qui nous pend au nez. Mais il se trouve que les écologistes ont toujours eu raison sur les alertes lancées comme viennent encore de nous le confirmer les résultats effarants des effets des OGM, dévoilés cette semaine ou bien encore les observations de fonte de la banquise qui vont au-delà des prévisions scientifiques.

Tout s'accélère et notre humanité avance à pas de tortues.

Tout s'accélère et nous ne faisons pas ce qu'il faut pour nous sauver nous-même comme le montre l'étude du cabinet TEC (Tourisme Environnement Consultants) qui a simulé auprès d'un échantillon de ménages le passage vers un mode de vie plus sobre en carbone et analysé les arbitrages micro-économiques et les facteurs socio-culturels activant ou freinant la transition. Les personnes interrogées parviennent à se projeter dans un imaginaire bas carbone, mais choisissent prioritairement des mesures associées au logement et à l'alimentation, alors que les transports arrivent en dernier : le renoncement au transport aérien reste difficile, l'avion étant encore un vrai marqueur social. Les ménages préfèrent picorer en éteignant les appareils électroniques ou en utilisant moins d'emballage, bref ils consentent à de nombreux petits choix plutôt qu'ils ne renoncent aux comportements les plus émetteurs.

Et il en est de même pour les collectivités.

Il en est de même et pourtant il nous faut accélérer si nous souhaitons durer. C'est, nous l’espérons, le signal que nous adressons aujourd'hui, par le vote de notre premier plan d'actions coordonnées agendas 21 où nous montrons notre volonté d'agir. Mais ce vote ne doit pas être perçu comme la fin d'un long processus, mais bel et bien comme une première étape. Une première étape qu'il est bon de saluer. Qu'il est bon de saluer à sa juste valeur, c'est à dire comme un vrai commencement. Comme un échauffement avant le long sprint qui nous mènera, si nous le voulons, vers une ville durable. Les événements s'accélèrent, l’énergie ne cessera plus d'augmenter, la biodiversité est en chute libre (En 2008 une espèce de mammifère sur quatre était en danger de disparition, d’après la Liste Rouge de l’UICN) fragilisant ainsi la chaîne alimentaire ou nous faisant perdre de potentielles molécules pharmaceutiques, le climat se dérègle plus vite que prévu ... Et les Ulis ne sont pas sur une autre planète. Nous aussi nous serons impactés, tôt ou tard, par toutes les maltraitances que nous infligeons à la Terre. Les premiers qui seront impactés seront ceux qui n’auront pas, qui n’ont déjà pas, les moyens de compenser les contraintes supplémentaires de coûts, de rareté ou de santé. C'est-à-dire, aux Ulis, les plus modestes de la population.

Il ne s’agit pas de vous culpabiliser. Il ne s’agit pas de nous accuser de tous les maux. Il ne s’agit pas de nous faire porter la totale responsabilité des problèmes qui se posent à notre planète et donc à nous en premier lieu. Non, il ne s’agit pas de cela. Il s’agit, à l’instar du colibri, de penser que nous avons tous notre part à accomplir sans toujours reporter, à un échelon plus haut, la capacité d’agir.

Aujourd'hui, en l'état actuel des choses, notre ville n'est pas durable il nous appartient donc de passer à la vitesse supérieure et d'entrer dans l'ère du recyclé, du recyclable, du réparable et du local, dans l'ère de la sobriété heureuse. Pour se faire, nous aurons immanquablement besoin d'un second plan d'actions encore plus ambitieux et nous aurons besoin de toutes les imaginations pour relever les défis que notre monde, hérité des générations passées, nous impose aujourd'hui et demain. Nous aurons besoin que ce plan soit une démarche partagée impliquant tous les acteurs de la démocratie participative. Puissions-nous faire que notre intelligence, qui a fait de nous, cet animal si faible, le prédateur ultime, nous inspire afin de permettre à notre humanité de durer sur une planète qui, avec ou sans nous, continuera sa course autour du soleil. Il est temps d'entendre les écologistes afin que la marche du vrai changement, qui s'imposera à nous, ne soit pas trop grande."

mercredi 11 juillet 2012

9 juillet 2012 : Un nouveau maire aux Ulis, déclaration du groupe Europe Ecologie-Les Verts des Ulis

Bruno BOMBLED, Hasnaa ERAISS et Etienne CHARRON 
au Conseil Municipal du 9 Juillet 2012

Madame la maire,

Mesdames, Messieurs les élus

Mesdames, Messieurs

En 2008, Maud OLIVIER tu as conduis une majorité municipale diverse. Aux anciens élus, tu as associé une nouvelle génération d’élus qui elle est née avec LES ULIS et qui a apporté à notre ville un nouveau dynamisme. Tu t’es battue pour modifier les mentalités. Tu as délégué les pouvoirs jusqu’à mettre en place les outils de la démocratie participative.

Des élus de l'équipe sortante, à tes côtés nous ont montrés la détermination et que le rôle de l’élu est aussi de savoir trancher et prendre ses responsabilités.

Oui, mais nous aurions aimé plus. Nous savons que les enjeux écologiques à venir vont peser avant tout sur les populations les plus faibles.

Oui nous souhaiterions une diminution de l’impact écologique de la ville précise et ambitieuse.

Oui, nous voudrions que LES ULIS devienne une ville exemplaire en termes de développement durable.

Nous savons qu’il y a beaucoup encore à faire pour allier dans notre ville, un environnement agréable, paisible et créatif. Alliant les générations, regroupant les résidences, les entreprises et les habitants.

Le groupe des élus socialistes de la ville des ULIS, à la suite à la démission de Maud OLIVIER nous propose aujourd’hui que Sonia DAHOU prenne la place de maire de la ville.

Pourquoi Sonia Dahou ? Que nous dis le groupe socialiste ?

« C'est que le moment est venu de passer le flambeau. Aux anciens de passer la main, d'être les supporters de la génération suivante. Maud prouve 3 choses 1. le non cumul des mandats, 2 le passage de relais et 3 le respect de l'accord de l'union de la gauche et des écologistes passé en 2008. »

Maud nous a donné sa confiance, nous avons gagné la municipalité par un programme commun, nous avons renouvelé la vision de la ville, vous nous avez appris les contraintes, nous avons appris l'importance des services, nous avons fait de vraies avancées dans la concertation de la population.

Maud nous a fait comprendre que nous défendons un bouleversement dans les mentalités et que nous ne pouvons pas changer tout d'un coup. Qu'il faut savoir arbitrer en insufflant un peu plus à chaque fois les valeurs défendues, que ce soit la discrimination et la misogynie sociétales ou la nécessité d'une transformation écologique de la société. »

Sonia DAHOU représente cette nouvelle dynamique. C’est elle qui a coordonné la création des différents conseils et outils de démocratie participative. Il faut maintenant que ces outils fonctionnent prennent leur place. Sonia tu as toujours travaillé dans l’écoute et le respect. Nous savons, à l’instar des politiques de la jeunesse et des sports, que la démarche participative fonctionne.

Ce soir, les ULIS gagnent 2 femmes, une député et une maire. Nous respectons donc notre engagement de renouveler la vie politique aux ULIS. Nous priorisons la démocratie participative sur un programme commun sur les choix traditionnels. Nous renouvelons donc ce soir notre confiance à la majorité municipale en donnant notre vote à Sonia DAHOU.

Sonia, sois assurée de notre grande motivation à travailler avec toi et à défendre cette démocratie participative à laquelle tu tiens tant.

EELV LES ULIS

vendredi 15 juin 2012

Aux Ulis, les élus EELV ne sont pas des figurants.

Réponse d'EELV-Les Ulis à Mr Hocquard, candidat UMP sur la 5ème circonscription de l’Essonne.

"Monsieur Hocquard

Rappelons un peu l'histoire de la politique de la ville des Ulis : Pendant près de 30 ans la ville à été dirigée par Mr Loridant qui y a fait de belles et bonnes choses, tant au niveau social qu'au niveau économique mais rien ne prenait en compte, dans l’action locale, les défis environnementaux globaux, rien ne pouvait faire penser que les Ulis s'étaient engagés dans un véritable Développement Durable. Ainsi, après tant d'années de mandat, il était temps, pour la ville et ses habitants, de trouver un second souffle et c'est ce que les électeurs nous ont confirmé en donnant leurs voix à la liste de la Gauche Unie, menée par Maud Olivier en 2008. A l'époque les écologistes ne s’y sont pas trompés et sont venus construire, avec le PCF, LO et le PS, cet espoir de changement incarné, maintenant, au plus haut sommet de l’état, par François Hollande.

Aujourd'hui vous nous permettez, Mr Hocquard, de faire un bilan public de notre action et de notre positionnement au sein de la majorité municipale des Ulis, soyez-en remercié. Dans un premier temps permettez nous de vous dire que nous ne regrettons pas notre choix, tant notre influence est nette même si nous n'avions pas la prétention de croire que notre arrivée ferait de nos partenaires, des écologistes immédiatement convaincus, ils sont bien trop intelligents pour ne pas croire sans réfléchir. L'écologie est l'école de la pédagogie et de la patience, nous le savons et nous agissons, argumentons, négocions, assumons sans jamais nous lasser, avec encore et toujours le prisme de l’écologie comme ligne de conduite. Jamais nous n’en dévions, soyez-en rassuré. Aujourd'hui, force est de constater, que notre parole, pas toujours alignée sur celle de nos partenaires, est écoutée et est prise en compte … même si nous aimerions, devant les urgences environnementales, climatiques et énergétiques qui se profilent devant nous et qui toucherons, en premier lieu, les plus faibles d'entre nous, que les choses aillent plus vite. L'écologie est bel et bien entrée dans les discussions, dans nos réflexions collectives et souvent dans nos décisions municipales alors que, jusqu'alors, l'idée même d'écologie n'effleurait pas la municipalité. Aujourd'hui la majorité des Ulis a pleinement intégré les principes du Développement Durable et tente d'allier, à part égale et dans le contexte de crise systémique dans laquelle les politiques libérales et capitalistes nous ont enfoncé, l'économie, le social et l'environnement.

Ainsi donc, NON monsieur Hocquard, les élus EELV ne sont pas des figurants, ils participent à toutes les décisions après avoir exposés leur points de vue. Maud Olivier et la majorité municipale est pleinement engagée pour le développement durable. Maud Olivier est une des rares Maires à avoir œuvré pour un agenda 21, à avoir souhaité la création d’un Service Développement Durable, à avoir mis en place d'un bilan carbone etc..... Aux Ulis, il reste beaucoup à faire mais contrairement à d’autres, l’environnement cela ne commence pas à bien faire !

Le 17 juin, n'ayez aucun doute,
EELV appelle tous nos concitoyens à voter
Maud Olivier !"

Étienne CHARRON
Maire Adjoint chargé de la Culture
EELV les Ulis

mardi 12 juin 2012

Législatives 2012 : haut les cœurs, la lutte se poursuit

Les résultats, pour nos deux candidats essonniens membres du Groupe Local EELV des 3 vallées, sont, respectivement, pour Marie-Pierre Digard et Michel Rouyer, de 4,93% et 4,97%. Objectivement, les résultats ne sont pas à la hauteur de l’énergie que notre candidate, notre candidat et tous les militants ont dépensé pour faire grandir, dans l’opinion, les idées écologistes. Résultats pas à la hauteur de l'importance de cette élection même si l'on note une progression du nombre d’électeurs au niveau national (845 884 votant en 2007 contre 1 418 141 en 2012) et une hausse de deux points aux Ulis. Aussi, je voudrais remercier tout le monde pour le formidable travail de terrain (collages, boitages, tractages, réunions et porte-à-porte) qui a été fait, pour cette campagne positive, amicale, véritablement motivante et faite avec le cœur.

Cependant nous n’échapperons pas à une remise en cause de nos stratégies collectives locales, départementales et nationales, de nos manières de désigner et de diriger, car ces législatives médiocres, au niveau national, suivant des présidentielles pitoyables ont montré l’inefficacité du système mis en place. Plusieurs pistes : plus d’écoute et prise en compte de l’avis des militants de terrain, s’appuyer sur la com’ car nous sommes dans un monde d’images et non d’intellectualisme, s’approprier tous les sujets de la société sans jamais oublier notre prisme écolo… la liste est ouverte.

Aujourd’hui notre lendemain n’est pas chantant mais cela ne doit pas nous arrêter. Nous nous devons de nous relancer de plus belle car visiblement le travail d’explications, d’alerte et de transformation n’est pas terminé, nous avons aujourd’hui encore plus qu’hier, besoin de la mobilisation de tous afin de prendre des responsabilités, d’être visible sur le terrain, de proposer des écrits originaux, d’être novateurs et écolo social et solidaire.

Pour l'heure nous nous devons de faire barrage à la droite et donner une majorité à François Hollande, il nous faut donc être tous derrière Maud Olivier au second tour dans la 5ème circo de l'Essonne. Toute la Gauche se doit d'être unie, pas une voix écolo ne doit manquer à Maud ... et pas une seule lueur de vigilance écolo ne doit s'éteindre, quand la Gauche sera majoritaire à l'assemblé, afin de réfréner la culture bâtisseuse et productiviste de nos camarades socialistes pour ne pas ajouter, à la crise économique, la crise écologique qui pointe pourtant son nez. La vigilance écolo se devra de pousser pour que les décisions orientent enfin notre monde vers plus de décroissance et de sobriété heureuse, de lutte contre l'expansion urbaine afin de préserver ce qui nous fait vivre … la nature, d’agricultures saines tant pour les Hommes que pour l’environnement, de prise de conscience par rapport à l'après pétrole, de lutte et d’adaptation aux changements climatiques, de préservation des équilibres biologiques ... vers un monde durable et pacifique.

Alors on ne lâche rien, on reste mobilisé car les défis, climatiques, biologiques, industriels, énergétiques, agricoles, culturels et humains nécessitent que nous soyons, nous les écologistes, encore et toujours présents.

Encore bravo à tous et haut les cœurs !

Bruno BOMBLED
Responsable du Groupe Local
EELV des 3 Vallées & 2 plateaux

jeudi 24 mai 2012

Marie-Pierre Digard une candidate Verte pour le plateau de Saclay

Marie-Pierre Digard, candidate EELV, 5ème circonscription

Monsaclay.fr : Pourquoi vous présentez-vous ?

Marie-Pierre Digard : Notre pays a besoin de changements profonds pour surmonter les crises sociales, économiques et environnementales auxquelles nous sommes confrontés. Engagée dans de nombreuses associations, première adjointe au Maire d’Orsay en charge de la démocratie participative et du développement durable, vice-présidente de la CAPS, je souhaite agir à l’Assemblée Nationale pour apporter des solutions efficaces et réalistes. Mon action politique et militante se veut au service de l’intérêt général pour faire face aux problèmes d’emploi, de logement, de sauvegarde de l’environnement, du dérèglement climatique.

Monsaclay.fr : Quel territoire couvre votre circonscription ?

Marie-Pierre Digard : Je me présente sur la 5ème circonscription qui concerne les communes de Bièvres, Bures-sur-Yvette, Gif-sur-Yvette, Les Ulis, Orsay, Saclay, Saint-Aubin, Vauhallan, Verrières-le-Buisson et Villiers-le-Bâcle. C’est une circonscription que je connais bien car je l’arpente depuis plus de 20 ans ; j’ai eu à la défendre et à porter de nombreux dossiers lors de mes deux mandats de conseillère régionale entre 1998 et 2010. C’est une grande et belle circonscription, qui résume bien les enjeux de notre temps : préservation des espaces agricoles et naturels, développement économique, accès aux services publics, transports, logements…

Monsaclay.fr : Quels seraient vos projets prioritaires si vous étiez élue ?

Marie-Pierre Digard : Elue députée, je le serai à plein temps et ne cumulerai pas avec d’autres mandats.

Elue députée, je m’appuierai sur mon expérience d’ancienne présidente de l’Agence Régionale de l’Energie, pour réaliser à l’échelle nationale la transition énergétique qui est indispensable et qui sera créatrice d’emplois durables, locaux et non délocalisables: économies d’énergie, isolation des logements, recours massif aux énergies renouvelables.

Elue députée, je continuerai mon combat déjà très ancien pour préserver et mettre en valeur les espaces agricoles et naturels de notre territoire. Lorsque certains se targuent aujourd’hui de les défendre, je me permets de leur rappeler leur opposition lors du vote du schéma directeur de la région (SDRIF) en 2008 ! Car, la droite, certains ont la mémoire courte, s’est opposée au SDRIF qui prévoit la préservation de 2.300 hectares sur le plateau de Saclay. C’est grâce à mon action, à l’action des élu/es écologistes à la Région, à la CAPS, que nous avons obtenu de haute lutte la reconnaissance de la nécessaire préservation de ces hectares.

Monsaclay.fr : Qui sont vos adversaires ?

Marie-Pierre Digard : Il y a 17 candidat/es en lice le 10 juin. Chacun/e porte des priorités différentes. Les miennes ne sont certainement pas de stigmatiser telles ou telles catégories de la population en raison de leurs origines, de leurs cultures, de leurs religions ou de leurs modes de vie.

Mes valeurs sont la solidarité, la justice, la démocratie.

Monsaclay.fr : L’environnement est une préoccupation des habitants du plateau de Saclay ?

Marie-Pierre Digard : Oui, et cette préoccupation est largement partagée dans notre pays ! Notre territoire doit être exemplaire et ses habitants l’ont bien compris lorsqu’ils soutiennent l’agriculture de proximité ou lorsqu’ils s’engagent aux côtés des associations pour préserver le cadre de vie.

Contrairement à ce qu’affirmait dans vos colonnes un autre candidat, les militants et sympathisants Europe-Ecologie les Verts ne se sentent aucune affinité avec le parti de l’ancien président de la République qui proclamait “l’environnement, ça commence à bien faire”. Nous étions dans l’opposition jusqu’au 6 mai dernier. Notamment parce que la droite a mis à mal l’environnement durant 10 ans : baisse des crédits dédiés à l’environnement, aux économies d’énergie, poursuite du tout bagnole, du tout nucléaire, soutien aux OGM etc… Le Grenelle de l’Environnement a mis en lumière nombre de problèmes, mais le gouvernement sortant n’en a rien fait de sérieux. Il est temps d’agir vraiment !

Monsaclay.fr : Etes-vous pour le métro aérien ?

Marie-Pierre Digard : De longue date, EELV a dit son opposition à un mode de transport démesuré sur notre territoire. Ni aérien, ni souterrain, donc ! Les raisons de ce refus sont simples : il faudra densifier à outrance le plateau pour que le métro soit rentable. Je soutiens l’idée qu’il faut d’abord améliorer l’existant (RER, bus) avant de se lancer dans des dépenses qui aujourd’hui ne sont pas financées. Renforcons les liaisons plateau-vallées,terminons au plus vite le TSCP sur le plateau, mettons en oeuvre celui entre Massy et les Ulis avant de creuser ou d’ériger des pylônes pour un métro qui au mieux ne transporterait que 5.000 personnes en heure de pointe ! Et pourquoi ne pas envisager un tramway ou un T-Zen, en remplacement du TCSP ? C’est une infrastructure de surface, moins coûteuse financièrement et pour l’environnement, et qui pourrait être mise en service en moins de 10 ans !

Monsaclay.fr : Que pensez-vous du démantèlement du réacteur Ulysse ?

Marie-Pierre Digard : Je suis pour ce démantèlement évidemment ! Mais aujourd’hui, je ne pense pas que toutes les précautions soient prises pour qu’il soit effectué dans les meilleures conditions de sécurité pour les employés et les habitants. Il faut absolument que le nouveau gouvernement exige du CEA de revoir les procédures et surtout ne pas faire appel à la sous-traitance pour des opérations dangereuses et qui demandent un véritable savoir-faire.

Monsaclay.fr : Pour vous quelle est la place de l’agriculture sur le plateau de Saclay ?

Marie-Pierre Digard : Elle est centrale ! Je suis secrétaire générale de l’association Terre et Cité et connaît bien les acteurs agricoles de notre territoire. Je suis de longue date investie, sur le terrain, comme dans les institutions, pour mettre en valeur cette richesse extraordinaire dont nous disposons.

Nous avons la chance d’avoir des agriculteurs attachés à leur territoire et qui s’investissent pleinement pour défendre le territoire. C’est l’identité de notre Plateau et les habitants ont prouvé à maintes reprise qu’ils pouvaient se mobiliser pour la préserver.

Monsaclay.fr : Quelle est votre opinion sur la situation des Roms en général ?

Marie-Pierre Digard : Louis XIV les envoyait aux galères, le régime de Vichy les parquait dans des camps d’internement, des dizaines de milliers de Roms furent massacrés durant la seconde guerre mondiale. Il est sans doute utile de rajouter qu’environ 500.000 personnes en France sont aujourd’hui classées dans la catégorie « gens du voyage ». La plupart de ces personnes détiennent depuis longtemps la nationalité française et pourtant, ils ne sont pas considérés comme le reste de la population puisqu’ils sont dans l’obligation de posséder un livret de circulation à faire viser régulièrement par la police. Arrêtons la stigmatisation !

Je souhaite que la loi soit aussi appliquée sur notre territoire, et que nous trouvions, en concertation avec l’ensemble des acteurs, une solution durable pour accueillir dignement les gens du voyage.

Site internet de campagne : www.digard2012.fr

mardi 24 janvier 2012

Les Ulis, une ville qui s'ouvre au durable.

Sous l’impulsion des écologistes des Ulis et avec l’enthousiasme de la majorité municipale le Développement Durable commence à réellement prendre du poids dans les orientations de notre belle ville des Ulis. Il y a déjà eu la décision du zéro phytosanitaire prise par la ville, en concertation avec les agents, pour l’entretien des espaces verts. Il y a eu la décision de ne plus utiliser que des produits naturels pour l’entretien des locaux publics permettant de respecter l’environnement, les usagers et le personnel de ménage. Projet mené, de bout en bout, par le service entretien de la ville et qui lui a valu le Grand Prix de l’Environnement d’Ile de France. Il y a eu l’introduction du bio dans notre restauration municipale et l’établissement du bilan carbone territorial.

Aujourd’hui la collectivité continue de réfléchir à son impact environnemental et à comment le réduire, tout en faisant des économies. Ainsi les élus de la majorité se sont donnés pour objectif une réduction de 10% des dépenses en eau et énergie en 2012. Cet objectif correspond à près de 200 000 € d’économies, mais surtout, bien au-delà, il marque un engagement dans une démarche volontariste et durable de maîtrise de ces consommations.

Pourquoi ce choix ? Des arbitrages s’imposent pour préserver la bonne santé financière de la collectivité. Réduire les dépenses en eau et énergie c’est éviter autant de restrictions sur les moyens et les projets des services. C’est également contribuer à minimiser l’impact de la collectivité sur l’environnement.

Dans le même temps avec la volonté de la maire adjointe communiste à l’éducation, la ville s’engage, avec son prestataire de cantine, à se fournir en légumes produits localement limitant d’autant nos émissions de Gaz à Effet de Serre responsables des changements climatiques globaux. Ainsi d’ors et déjà nous nous félicitons de voir que l'approvisionnement en circuit court arrive dans les assiettes de nos jeunes convives. Dès le 9 mars des carottes cultivées en conversion "bio" et en Ile de France seront servies. Suivront ultérieurement d'autres produits.

A la vue de tout cela le groupe Europe-Ecologie-Les Verts des Ulis ne boude pas son plaisir et adresse toutes ses félicitations à tous ses partenaires politiques et municipaux. Bien évidement il reste encore beaucoup à faire, constructions en bioclimatique, l’hypomobilité, le 100 % bio, végétalisation des toits des groupes scolaires, etc … mais nous avons bon espoir de voir enfin la dynamique environnementale lancée sur notre ville.

Europe-Ecologie-Les Verts des Ulis

lundi 23 janvier 2012

L'Orientation Budgétaire aux Ulis vue par ses écologistes.

Déclaration des élus Europe Ecologie - les verts des Ulis lors du Débat d'Orientation Budgétaire au Conseil Municipal

Nous nous félicitons que le DOB intègre l'optimisation de l'utilisation et de la consommation d'énergie. Nous pensons qu'il faut encore aller plus loin, que l'on doit travailler sur la nécessaire urgence de devenir sobre et décroissant, notamment sur nos consommations de fournitures, de trouver des alternatives, de parler de la DSP chauffage, de l’augmentation du coût de l’énergie qui ne fera que s’accélérer entraînant des difficultés d’approvisionnement, de déplacement, de chauffage,... La crise banquière accélère et amplifie les phénomènes.

Au vu des déclarations mouvantes, hétéroclites et parfois hasardeuses des responsables politiques sur ce sujet, nous nous devons d'envisager des baisses substantielles des ressources municipales, et plus grave encore, une difficulté grandissante pour les populations ulissiennes. Nous devons préparer les services à la possibilité d'une baisse de leur budget dans les année à venir. Nous devons nous préparer à répondre à une grande faiblesse d'une part de nos concitoyen.

Nous pensons qu'il y a une opportunité à utiliser la démocratie participative que sous la tutelle de Sonia Dahou, la ville a mis en place, afin de réfléchir et impulser des actions mutualisées avec les acteurs nouveaux de la ville que sont l'ensemble des conseils.

EELV Les Ulis défend avant tout la maitrise de nos consommations, qu'il faut orienter l'investissement, à l'instar de la rénovation du centre ville, sur des projets qui permettront une réduction des coûts énergétique accentuer l'effort sur l'isolation, et aussi sur des projets permettant de faciliter la réponse aux citoyens.

Nous proposons de reconsidérer notre manière de penser l'utilisation de nos ressources, environnementales, sociales, humaines, économique sur la ville des Ulis.
Le Conseil des Jeunes travaille sur une foire aux stages ulissiens. Les jeunes nous montrent l'exemple, nous disent leurs besoins, aidons les !

Reconsidérons les relations entre la ville et la zone d'activité, insufflons à la CAPS une nouvelle manière plus sobre de fonctionner.

Fonctionnons autrement, avec la participation des ulissiens, fonctionnons mieux.

Si la ville des ULIS est riche, la ville des ulissiens est pour partie pauvre. Nous affirmons qu'un effort sur la refondation de l'accompagnement des jeunes à l'indépendance, qu'un effort sur la diminution de notre impact écologique par une baisse des consommations énergétiques,qu'un effort sur la nécessité absolue de faire participer les gens au maximum aux réflexions et décisions car c'est en travaillant ensemble qu'on apprend sont les priorités que nous devons intégrer dans nos politiques sur les Ulis.

Europe Ecologie Les Verts - Les Ulis

Envie de faire des économies d'énergies aux Ulis ?

La ville des Ulis vient de signer un partenariat avec l'agence Territoriale de l’Énergie du Plateau de Saclay (ATEPS) pour permettre aux Ulissiens (copropriétés, propriétaires, locataires ...) de trouver les moyens de mieux gérer leur consommation énergétique.



L'ATEPS,
dès Février 2012,

tiendra une permanence

sans rendez-vous,
à l'accueil de la Mairie des Ulis

Permanences chaque premier mercredi du mois
de 14h30 à 17h

Envie de faire des économies d'énergies, de comprendre ses factures ?
L'ATEPS vous conseillera gratuitement et en toute neutralité.

mardi 27 septembre 2011

Félicitations à notre Camarade

Jean-Vincent Placé accueille ses nouvelles responsabilités avec "fierté" 

Le groupe Europe-Ecologie des Ulis partage cette fierté
avec son camarade Ulissien.


« Aujourd'hui, les Françaises et les Français, par l'intermédiaire de leurs grands électeurs (...) ont donné la majorité à la gauche et aux écologistes ce soir et c'est beaucoup de responsabilités. C'est beaucoup de responsabilités pour s'opposer à la politique destructrice de Nicolas Sarkozy, c'est aussi beaucoup de responsabilités pour l'année prochaine, pour aller gagner l'élection présidentielle, pour aller gagner l'élection législative ».

Le groupe des Ulis te souhaite, avec les 10 autres sénateurs écologistes, plein de réussites dans l'urgente reconversion écologique de notre société et également plein de satisfactions personnelles dans ces nouvelles fonctions.

Nous t’adressons toutes nos félicitations.

samedi 30 juillet 2011

Une classe préparatoire aux grandes écoles et aux études universitaires s'ouvre aux Ulis


Une Classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) «Physique, chimie, sciences de l’ingénieur» issue d’un partenariat entre la Faculté des sciences de l’Université Paris-Sud et le lycée de l’Essouriau (Les Ulis), va ouvrir en septembre 2011. Ce cursus s’inscrit dans l’opération «les cordées de la réussite», un réseau de solidarité établi entre l’Université Paris-Sud et plusieurs lycées situés principalement en Essonne qui a pour objectif d’aider les élèves à s’engager dans la voie des études longues après le baccalauréat.

La classe préparatoire aux grandes écoles, qui ouvrira en septembre 2011, est la quatrième de ce type en Ile-de-France. Son but est de favoriser l’accès aux classes préparatoires à des bacheliers qui n’auraient pas été tentés par une CPGE «traditionnelle». Cette formation s’appuie sur le programme académique de haut niveau des CPGE, les compétences des professeurs de lycée et sur l’adossement à la recherche et l’environnement exceptionnel qu’offre l’enseignement à l’université.

Les effectifs de cette formation seront réduits (en comparaison des effectifs moyens d’une CPGE), et un système de tutorat sera mis en place, avec des étudiants de master et de doctorat de l’université et également grâce à des accords entre le lycée, l’université et l’Ecole Polytechnique. Les élèves bénéficieront ainsi d'un encadrement renforcé permettant de les aider à exploiter tout leur potentiel.

Les cours se dérouleront sur les deux établissements porteurs du projet : quatre jours au lycée de l’Essouriau et un jour à la Faculté des sciences de l’Université Paris-Sud. Ils seront assurés pour un tiers par des enseignants de l’université, le reste par des enseignants de lycée. Une ouverture vers le monde universitaire est privilégiée par un accès aux infrastructures de l’université (Bibliothèque, Restaurant universitaire, salles de TP de physique et de chimie, associations), des séminaires de vulgarisation et des visites de laboratoires en particulier dans le cadre des Travaux d'initiative personnelle encadrés (TIPE).

L’originalité de cette formation réside également dans l’offre des débouchés. L’intégration d’une partie de l’enseignement à l’Université Paris-Sud permet aux étudiants de découvrir l’offre de formation universitaire de Bac+1 à Bac+8. Après la première année, ils peuvent poursuivre leur cursus en classe préparatoire dans la même structure ou dans un autre lycée, ou encore intégrer une licence en deuxième année (L2). Après la seconde année, ils peuvent intégrer une école d’ingénieur sur concours, une licence scientifique en troisième année (L3) ou un magistère scientifique à l’université.

Universtité Paris-Sud 11

mercredi 6 juillet 2011

Les Ulis... d'hier et pour demain

30 ans avant les préceptes de villes durables (faible surface urbanisée, habitat vertical, mixité sociale, commerces à proximité, chauffage collectif, ville piétonne etc …), les architectes de la ville avaient déjà, en grande partie, imaginé ce que devait être une ville à visage humain, même si aujourd’hui il faut bien le reconnaitre qu’elle est, aussi, l’exemple type de cet étalement urbain que nous condamnons et contre lequel nous luttons. Mais force est de constater que la ville est là, maintenant, et qu’avec ses habitants, cette petite communauté d’environ 25000 âmes, elle porte comme un sentiment de réussite, qui pousse les personnes qui s’y installent à y rester. A n’en pas douter cette ville est attachante.

SAMBOE par mag-lesulis

Alors certes, à l’heure des nouveaux défis environnementaux, climatiques et énergétiques qui s’ouvrent devant nous, notre ville n’est pas complètement préparée à relever le challenge, même si elle possède beaucoup d’atouts. Il lui faut donc, via la volonté et l’audace de ses élus, entrer dans l’âge de la sobriété énergétique joyeuse, de l’autonomie alimentaire, du vivre ensemble toujours plus affirmé ou bien encore de la vie décarbonée. Il lui faut rentrer dans l’ère de l’imagination et de l’alternative propre en prenant les décisions qui s’imposent afin d’offrir, encore et toujours, à nos concitoyens une vie encore plus confortable, saine et sereine.

C’est ce que tente de faire, aujourd’hui, la majorité municipale, emmenée par Maud Olivier et les élus écologistes de la ville.

Pour se faire, notre agenda 21 territorial et municipal, adossé au bilan carbone de notre ville, va être lancé en 2012 après 3 ans de préparation. Cet agenda 21 nous l’avons voulu ambitieux et partagé avec tous les acteurs de la ville qui, sans eux, rien n'est possible. Les défis environnementaux, climatiques et énergétique qui vont arriver, dans la petite dizaine d’années, doivent nous interroger, nous écologistes et toute la Gauche réunie, sur la durabilité de notre ville, voilà pourquoi nous ne nous limitons pas au seul agenda 21 mais que nous agissons partout et en permanence afin de faire changer les pratiques anciennes et faire entrer, dans tous les domaines de compétences de la ville, les notions de bio, de local, de recyclage, de recyclabilité, de végétalisation, de biodiversité, d’économies d’énergie, de limitation des émissions de Gaz à Effet de Serre, de constructions bois, de renouvelable, d’éducation, etc … la tâche est ardue mais exaltante car s’inscrivant dans une philosophie globale qui tend à proposer d’améliorer la vie de nos concitoyens sans hypothéquer celle des générations futures.

Longue vie aux Ulis, ville tant aimée.

Bruno BOMBLED

Les Ulis bientôt dans la CAPS

Dans le cadre du projet de schéma départemental de coopération intercommunale ce lundi 4 juillet, le Préfet de l’Essonne a proposé que la ville des Ulis intègre le périmètre de la CAPS. C’est l’aboutissement d’un long processus illustrant la position constante de la ville des Ulis en matière d’intercommunalité depuis plusieurs années.

Après délibérations de la commune, du Conseil Communautaire, des communes membres de la CAPS validant l’élargissement de la communauté d’agglomération aux Ulis, plus aucun obstacle a priori ne s’opposait à cette intégration.

Mais malgré un processus abouti, les Préfets précédents n’avaient pas entériné cette demande. Une décision d’autant plus incompréhensible puisque celle-ci officialisait une réalité tangible du bassin de vie et reconnaissait le rôle des Ulis au sein de ce territoire porteur de tant de perspectives d’avenir avec des enjeux de développement majeurs.

Les réactions avaient été nombreuses pour dénoncer le non-respect d’une décision démocratique. Quels peuvent être les rôles des élus s’ils ne peuvent décider eux-mêmes de l’avenir de leurs communes ?

mardi 19 avril 2011

Une Mosquée pour les Ulissiens

La ville des Ulis avait fait la demande, le 2 mars dernier, auprès du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) et du recteur de la Grande Mosquée de Paris d’exercer une médiation auprès des deux associations musulmanes des Ulis, l’ACMU et El Andalous, afin de mettre en place une coordination pour mener à bien l’édification d’une mosquée aux Ulis.

Le CFCM s’est engagé, par un courrier signé de son Président, Monsieur Mohammed Moussaoui, :  "je vous confirme par la présente que le Conseil Français du Culte Musulman s’engage à exercer une médiation entre l’association El Andalous et l’ACMU." Le CFCM étant l’organe national reconnu par l’Etat en charge de la gestion du culte musulman, il lui appartient de réunir toutes les conditions nécessaires au dialogue entre les deux associations.

Hier soir (18 avril 2011), lors d’une réunion en mairie des Ulis, en présence de monsieur le Sous-préfet de Palaiseau, deux représentants du Conseil Régional du Culte Musulman (dont un membre du CFCM) et deux représentants de la fédération régionale de la Grande Mosquée de Paris se sont engagés à réunir les musulmans des Ulis autour de ce projet.

Depuis notre élection, la majorité municipale a toujours souhaité traiter les deux associations, aussi légitimes l’une que l’autre à représenter nos concitoyens de confession musulmane, comme des partenaires. Ainsi, nous n’avons jamais ménagé nos efforts afin d’encourager l’ACMU et El Andalous à travailler ensemble. Dans le respect de nos engagements républicains, et dans l’intérêt de tous, nous déplorons que cette coordination n’ait pu se concrétiser, malgré l’engagement des deux associations.

La municipalité, représentée par son maire, Madame Maud Olivier, va signer le bail à construction.

La signature se fera avec l’association El Andalous, conformément à la délibération, adoptée à l’unanimité, du 25 juin 2010, mais, comme le prévoit explicitement la délibération, le bail pourra être transféré à une autre entité regroupant les deux associations, dès lors que le travail, entre elles deux, aura abouti.

La majorité municipale fait confiance à l’esprit de responsabilité des dirigeants locaux et nationaux des associations de fidèles musulmans pour tout mettre en œuvre afin que ce lieu de culte, tant attendu par nos concitoyens de confession musulmane, voit le jour rapidement.

Alors que beaucoup de municipalités cherchent à retarder et surseoir aux projets de création de lieux de culte pour les musulmans, notre majorité, soucieuse du respect de la dignité de chacun et du « vivre ensemble » n’a jamais failli pour que ce projet avance.

Elle tiendra ses engagements.

Les Ulis, le 19 avril 2011

mercredi 6 avril 2011

Les Ulis se prononcent, en Conseil Municipal, contre le gaz et le pétrole de schiste

A l'initiative du groupe Europe-Écologie-Les Verts des Ulis la ville s'est prononcée, ce soir, à la majorité du conseil municipal, via la motion ci-dessous, contre la prospection et l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste.

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MOTION CONTRE LE GAZ ET LE PÉTROLE DE SCHISTE

Rapporteur : Bruno BOMBLED
Date : 6 avril 2011

La Commission Européenne a adopté le 8 mars 2011 une feuille de route visant à transformer l’Union Européenne en "une économie compétitive et sobre en carbone" à l’horizon 2050. Celle-ci explique comment atteindre de manière "rentable" l’objectif de réduire de 80 à 95 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050, par rapport à 1990.

Malgré cela, le Conseil de l'Union européenne, réuni vendredi 4 février 2011 à Bruxelles, a recommandé aux 27 états membres de se lancer dans une politique d'exploration de ses ressources en gaz de schiste et en schiste bitumeux.

Dès lors en Rhône-Alpes, en Languedoc Roussillon, en Picardie et en Île-de-France, des permis exclusifs de recherches de forages des gaz et huiles de schistes ont été attribués, et des gisements ont été vendus sans aucune concertation publique, ni débat. Le gouvernement a décidé, là aussi en contradiction avec ses propres engagements du grenelle de l’environnement, d’offrir le sous-sol français aux exploitants privés d’hydrocarbures non conventionnels !

L’exploitation des gaz de schiste pose un problème écologique car elle utilise des technologies destructrices. Elle menace en particulier les nappes phréatiques qu’elle peut contaminer à cause des nombreux produits chimiques toxiques utilisés pour ce que l’on appelle la fracturation hydraulique. Lorsque l’on observe ce qui s’est passé aux USA ou au Canada et que l’on évalue le rapport risque-bénéfice, on se rend compte que celui-ci est très défavorable avec un bilan énergétique souvent négatif et entraine des dommages immenses tant au niveau de la santé qu'au niveau environnemental. Devant la large mobilisation sur le terrain d’élus, de citoyens et associations, le gouvernement a reculé en déclarant un moratoire des forages par fracturation, mais non des forages d'explorations verticaux, et en ouvrant une enquête dont les conclusions seront connues au mois de juin.

Cette course vers les hydrocarbures non conventionnels, que l’Europe encourage, révèle, bel et bien, que nous sommes au bord d’un pic pétrolier qui ne veut pas dire son nom. C'est pourquoi investir dans ces énergies, se fait au détriment d'autres investissements plus utiles et notamment vers la recherche de solutions alternatives et vers des économies d’énergie. C’est aussi toujours plus de Gaz à Effet de Serre émis alors que les recommandations du GIEC appellent à les réduire afin de stabiliser le réchauffement global à 2°C. Faire ces recherches c’est poursuivre la fuite en avant de notre monde carboné plutôt que d’anticiper et prendre les mesures qui s’imposent pour un monde réellement durable.

C'est pourquoi :

CONSCIENT des enjeux globaux et locaux

SOLIDAIRE sans réserve des régions concernées par ces prospections et de ceux qui tentent de les protéger

CONSCIENT que la France doit entrer dans une transition énergétique en augmentant progressivement la part des énergies renouvelables dans sa consommation.

Le Conseil Municipal des Ulis après en avoir délibéré :

S’OPPOSE à la destruction de l’environnement et à la mise en danger de la santé des populations liées à l’exploitation du gaz de schiste.

MAINTIEN toute sa vigilance au sujet des conditions d’exploitation des ressources du sous-sol français.

DEMANDE l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels et l’annulation des arrêtés ministériels accordant des permis exclusifs de recherches.

DEMANDE une évolution législative afin de garantir la transparence des activités d’exploration et d’exploitation en général.

DEMANDE que les permis d’exploration soient soumis à débat public et à enquête publique

EXIGE la suppression de la niche fiscale de « provision pour reconstitution de gisements » qui bénéficie aux opérateurs privés aux dépens du contribuable.

EN APPELLE a une reconversion écologique de la France par un investissement fort de notre pays vers la recherche de solutions alternatives aux énergies carbonées.

Un printemps d'émancipation

Expression Municipale du Groupe Europe-Écologie - Les Verts des Ulis 
avril 2011

Depuis plusieurs mois maintenant quel Ulissien n’a pas le sentiment profond que les choses lui échappent ? Que notre monde change ?

De Tunis à Rabat, en passant par le Caire, Tripoli, Manama ou encore Sana’a, un vent de liberté et de démocratie souffle. Il est porté par la jeunesse et l’ensemble de ses peuples.

Europe Ecologie /les Verts des Ulis soutient sans réserve ces mouvements d’émancipations démocratiques de ce « printemps arabe », parce que, pour nous, la démocratie ne s’impose pas par les armes mais doit venir du peuple. Alors que nos ministres expliquent leurs cacophonies et leurs défaites électorales par une crise venue d’on ne sait où, qui est la cause de tout et dont on ne peut rien faire, quelques peuples viennent nous apporter une nouvelle voix. Nous croyons en effet qu’il est possible qu’une population prenne en main sa destinée.

Face à cela, le japon vient de découvrir que certaines crises ont des conséquences réellement ingérables. La guerre écologique de l’énergie ne fait que commencer…

Aussi nous présentons aux Ulissiens, qui ont de la famille ou des proches dans ces pays, toute notre solidarité et nos espoirs dans les luttes pour des meilleures conditions de vie sociales, économiques et écologiques.

En ce printemps 2011, nous vous appelons, vous Ulissiens concernés et motivés par une écologie sociale et solidaire, à nous rejoindre afin d'investir ensemble les débats.

En ce qui nous concerne, nous avons engagé, au sein de notre majorité, bon nombre de projets dont certains sont d'ors et déjà bien engagés. Mais il est toujours temps pour que, tous ensemble, nous continuions d’investir les réflexions politiques Ulissiennes comme l’avenir de notre école, l’accès à l’emploi, l’amélioration des services de transports pour tous, l’équité face au logement, la considération pour sa jeunesse en devenir ou bien encore la maitrise énergétique décarbonée.

Ne nous sentons pas coupable du désengagement de l’état, mais agissons ! Il nous appartient d’avoir une réponse locale face à ce désordre globale.

Amitiés Ecologistes à tous et à toutes.

Europe Écologie - Les Verts - Les Ulis

mercredi 26 janvier 2011

Livre Blanc pour la prévention aux ULIS

Livre Blanc pour la prévention aux ULIS
Tome 1 du constat à la stratégie
Par Europe Écologie Les verts des Ulis
AOUT 2010

AVANT PROPOS ET CONTEXTE

La ville des Ulis se situe au carrefour de nombreuses contraintes quant à la sécurité économique, sociale, environnementale,...

Dans la période de crise actuelle, les populations les moins aisées sont celles qui sont touchées le plus durement et en premier lieu.

En effet, la crise a comme effet une très forte diminution de l'offre d'intérim, une augmentation des licenciements économiques, des plans sociaux, un accroissement immédiat des populations fragiles

La population des Ulis est donc particulièrement impactée par les conséquences économiques et sociales de cette crise.

La situation politique nationale au regard de la prévention a donné une image d'intolérance envers l'insécurité, augmentant les peines, multipliant les motifs de garde à vues, prônant un chantage aux aides sociales,...Dans le même temps, la France a donné des exemples dramatiques qu'une partie de la population était au dessus de toute régulation morale, économique et sociale. Ajouté à cela, les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous et donc, nous assistons à une méfiance grandissante des populations envers les représentants de l'état en général.

Aux Ulis, nous avons une déficience grave de la prévention, notamment par l'absence de Plan de Prévention depuis plus de 4 ans. La conséquence est de fait une confusion des objectifs, des moyens et des ressources pour l’ensemble des acteurs en.

la prévention en soi a bien entendu peu de signification, elle est à de multiples niveaux ou domaines, elle ne peut s'arrêter à la délinquance et elle souffre d'une multiplicité des causes et conséquences.

Depuis 2008, un grand débat au sein de la majorité municipale a lieu et un certain nombre d'actions touchant à la prévention ont été menées:

Refonte des relations avec les acteurs institutionnels Réflexion sur le Plan de Prévention avec une mise en place au plus vite Création en cours d'un service de médiation de nuit Création des Conseils de la jeunesse, des anciens, des étrangers Assises diverses (Sport, Démocratie participative, développement durable...) Création de bourses au permis de conduire, aux projets culturels multiplication des embauches de courtes durées (jobs d'été) par la ville en direction des jeunes majeurs ulissiens Création d'un forum de l'emploi Remise en question du rôle et de l'efficacité du Club de Prévention Soutien aux services de sécurité pour leur faciliter les actions Collaboration avec les entreprises de transport, et les grandes enseignes de commerce Création d'une procédure d'urgence en cas d'accident grave création d'un numéro vert revendication devant les services d'état que celui-ci remplisse ses missions notamment pour ce qui concerne la maison du droit recomposition du CLSPD en cours, ...

Cependant, quelques événements, ainsi que divers échanges ont révélé un certain nombre de déficiences en matière de prévention.

manque de coordination manque de fluidité de l'information mauvaise définition des acteurs hétérogénéité de perception par les responsables politiques et territoriaux, dans les objectifs et les fonctionnements de la prévention.

nous héritons d'une situation, où une généralisation des trafics en tout genre s'est structurellement installée. La conséquence directe est une violence extérieure moins excessive mais une violence intérieure et un sentiment d'insécurité très diffus.

Aussi, il faut prendre en compte le fait du « tout consommer » qui appelle tout le monde, y compris ceux qui n'en ont pas les moyens.

Cela crée un sentiment encore plus grand de déséquilibre entre les personnes et les conditions d'une jalousie diffuse. Combien de fois, en effet, entendons-nous les responsables politiques nationaux nous signifier que la croissance reviendra par la consommation?

Ce contexte nous invite naturellement au niveau local à créer les conditions pour limiter les conséquences potentielles de ces aspects.

Ce document a pour ambition de proposer une vision construite de la prévention et donner un certain nombre de pistes réalisables afin de soutenir les décideurs dans la mise en place d'une politique de prévention.

Ce n'est pas un manuel de la prévention ou de la sécurité, c’est l'implication de l'ensemble des acteurs qui permettra les conditions d'un mieux vivre ensemble et donc d'une meilleure sécurité.

Pour finir, la prévention est un thème complexe qui demande du discernement, de l’humilité et de la coopération. Seule la coopération des acteurs peut permettre de mettre en place un maillage efficace couvrant la globalité de la problématique.

Savoir pour prévoir, afin de pouvoir.

Auguste Comte

I. LES MOTS : de l'importance de s'accorder sur les termes

Une des principales difficultés rencontrée par les acteurs est la définition de termes et ce qu'ils impliquent. Nous proposons ici un lexique de mots récurrents afin d’améliorer la lisibilité pour le lecteur. Ces définitions sont bien sûr discutables mais ne sont pas l’objet du présent ouvrage.

Prévention :

Si on s'attache à l'étymologie, le mot prévention isolé ne signifie pas grand chose. Prévenir de quoi, prévenir quoi, prévenir où, prévenir qui? On pourrait plus facilement décliner le terme prévoir qui s’écrirait : voir avant.

Nous proposons ici un cadre général du terme :

Prévention signifie « prévention de l'insécurité », où l'insécurité concerne tous les domaines social, environnemental, sanitaire, économique,... Ceci parce que les causes et conséquences de l'insécurité sont multiples et donc s'imbriquent dans l'ensemble de ces domaines.

Prévenir n'est pas empêcher. Une ville est une micro société humaine et il est inutile de croire ou laisser croire que l'on peut tout empêcher, la politique locale n'ayant pas pouvoir sur tous les domaines. Ceci n'est pas un rappel inutile, c'est une explication primordiale quand on va s'adresser au gens.

Pour prévenir, il faut savoir ce qu'il se passe. Prévenir c'est s'informer. Il est primordial de préserver une veille informative efficace.

Causes et conséquences

Prévenir, c'est traiter la cause, soigner c'est traiter la conséquence.

Nous nous attachons ici à traiter les causes. Pour cela, il faut que les différents acteurs soient d'accord sur les causes et les conséquences

Il y a donc un très important travail de détermination des causes et conséquences, à accomplir.

Notre réflexion nous a mené à donner comme point d'entrée à l'insécurité la dégradation du cadre social

Le cadre social est impacté par le manque de travail les difficultés humaines au travail le manque de reconnaissance la pression du peu d'argent le manque d'espace d'expression de la population les conditions d'habitation les circonstances familiales

Les conséquences peuvent être séparées en 2 catégories

conséquences du 1er type qui concernent le cadre familial au sens large (famille, communauté, bâtiment)

conséquences du 2ème type qui concernent la société

Les conséquences de 1er type sont dites invisibles et les conséquences du 2ème type sont dite visibles. Le 2ème type couvrant la sphère publique de la cité.

Les conséquences de 1er type l'augmentation de la pauvreté le manque de soins la malnutrition la frustration le renfermement dont le repli communautaire

Les conséquences de 2ème type la violence dont la délinquance l'insalubrité la défiance à l'égard des autorités

On peut résumer les causes et conséquences dans le synoptique suivant :

Synoptique des causes et conséquences de l'insécurité

Délinquance

Si on suit le raisonnement ci-dessus, la délinquance n'est donc qu'une partie de la violence issue d'une partie des conséquences de l'insécurité.

La délinquance pourrait être définie par tout acte délictueux commis délibérément par un ou plusieurs individus sur ou à partir de la voie publique.

On exclut ici tous les actes de violences familiales, dont le traitement est très éloigné du fait délictueux décrit ci-dessus.

Insécurité

Nous devons différencier toutes les catégories d'insécurité afin de savoir sur quoi on agit dans notre politique

L'insécurité physique avérée : Ce sont les faits de délinquance, trafics, agressions physiques et verbales, émeutes...

C'est bien sur ce sujet que sont focalisées toute la communication politique et toutes les grandes décisions en matière de sécurité. Mais c'est aussi sur cette insécurité qu'on constate un échec total de la politique sécuritaire de long terme.

Le sentiment d'insécurité qui est du au contexte social et qui quand il grandit amplifie énormément la désagrégation du cadre social. C'est un cercle vicieux qui amplifie ce qui le fait grandir.

L'insécurité médicale: Peut pris en compte, c'est une variable qui augmente énormément en ce moment. Un rapport montre la très grande proportion de personnes ne consultant plus pour raison financière, ni médecin, ni dentiste.

Cela a comme conséquence un affaiblissement important des familles, surtout des adultes (on soigne les enfants avant) et un sentiment d'injustice important.

L'insécurité sociale. Ce sont l'ensemble des événements sociaux, chômage, mal logement, transports, échec scolaire, qui augmentent la pression sur les familles et les tensions entre les gens.

L'insécurité économique qui se traduit par les bas salaires, la non reconnaissance, les plans de restructuration, le chômage, le non emploi, la diminution de la consommation... Cette insécurité ajoute à l'insécurité sociale, mais aussi favorise les économies parallèles, trafics en tout genre, drogues et aussi les vols (Insécurité physique).

L'insécurité regroupe l'ensemble de ces domaines mais les actions à envisager ne jouent pas sur tout et peuvent avoir des conséquences dans tous les domaines ou alors masquer un certains nombre de points. Il convient de déterminer quels leviers sont actionnés et sur quelle catégorie d'insécurité ils jouent.

Alerte

Une alerte représente toute signalisation crédible c'est à dire vérifiée ou venant d'une source sûre (une source sûre étant une source institutionnelle ou civile prédéfinie).

Plainte

Une plainte est une signalisation d'un événement avérée.

II. MULTIPLICITE D'ACTEURS

De par l'ensemble de ses aspects, la prévention de l'insécurité touche donc tous les domaines d'une municipalité, l'ensemble des services d'état, les services sociaux, les services de police, mais aussi doit engager les habitants par le biais des différents conseils, notamment de quartiers, et par le biais des associations.

II.1 Commission Politique de la ville

Le service politique de la ville est chargé de donner cohérence et vie aux actions municipales, à l'ensemble des dotations de l'état et de faire la veille informative de la situation sociale (observatoire social).

A ce titre, ce service joue un rôle essentiel dans l'élaboration de la stratégie. De la veille informative, naît les réponses pertinentes aux différentes notions de prévention. Par exemple, le constat d'augmentation du chômage des - de 24 ans a motivé la création d'actions en faveur de l'emploi des jeunes. Les réponses peuvent être multiples mais elles répondent à une problématique connue.

Autre exemple, l'augmentation du nombre de personnes âgées sur la ville, a déclenché une politique volontariste adressée aux plus âgées.

Cependant la veille informative de ce service est purement théorique et elle n'est donc valable que si nous la recoupons avec la réalité du terrain (services et habitants).

Par exemple, la Cellule de Tranquillité Publique permet de faire un point sur les événements du mois avec un certain nombre d'acteurs. Mais cette cellule n'est qu'une veille et peu d'événements trouvent échos dans une politique globale de prévention.. On est bien là dans un réservoir à informations mais qui ne s'intègre pas dans une vision d'ensemble.

II.2 Commission jeunesse

La commission jeunesse tient un rôle primordial à la fois sur la représentation de la cité par les jeunes, leur appropriation de la ville, le sentiment d'implication et à la fois comme média de la veille informative du terrain. En effet, les animateurs de la ville sont les personnels les plus proches à la fois de l'ambiance générale mais aussi de situations aggravantes de certains quartiers, ou de certaines familles.

Cette commission est aussi une des mieux placées pour lancer des actions envers les jeunes et favoriser ainsi une meilleure relation des jeunes avec leur ville.

II.3 Commission enfance / extra scolaire

Les relations avec les écoles ont gagné en efficacité depuis 2 ans. Cependant, nous ne prenons pas assez conscience de l'importance d'écouter les écoles. Elles sont un miroir de la situation et de l'ambiance dans la ville. Par exemple, les incidents autour des écoles de Courdimanche et des Millepertuis apparaissent sous estimées car sans grosses conséquences. Cependant, elles reflètent une dégradation plus ou moins importante dans une partie de la ville réputée calme.

II.4 Commission culturelle

Les espaces d'expressions, les événements forts, les actions journalières des services, les coopérations culturelles, sont autant de points clés dans le vivre ensemble et le sentiment d'écoute que la population peut ressentir. C'est aussi et surtout, le moyen d'élever les gens, de les emmener vers une autre compréhension de leur vie. La culture est trop considérée, comme un amas d'événements visibles qui vont amuser les gens. Là encore le rôle de la culture, la manière dont on implique les habitants, peut devenir un axe majeur de prévention.

II.5 Commission Développement durable

Cette commission si elle n'est pas concernée dans des actions spécifiques, est partie prenante dans son fondement. En effet, il ne peut exister de développement durable sans amélioration du cadre de vie des habitants.

La mise en place de l'agenda 21 doit amener à refondre la méthodologie de travail de l'ensemble des services en y intégrant méthodologie dynamique et transversale. C'est dans ce cadre de développement durable que doit s'inscrire la politique de prévention.

II.6 Commission urbanisme

Cette commission tient une place importante dans le cadre de vie, dans le budget et donc dans les décisions de la ville. Les projets en cours sont nombreux. Le constat d'aujourd'hui est que, malgré une information poussée et régulière, trop de gens ne suivent pas bien l'avancée. L'appropriation de la ville par les habitants est essentielle pour le vivre ensemble et donc l'avancée des travaux en est une donnée importante.

II.7 Commission Associations

La politique associative est indispensable en matière de prévention. Surtout aux Ulis, où les associations représentent le plus fort acteur de lien social. Or la politique associative des Ulis est assez floue. Elle s'articule autour des actions festives de la ville et autour des projets associatifs. Cela signifie qu'elle est orientée comme support aux associations et non comme initiatrice d'actions. Bien sûr le support aux associations est important mais dans le cadre d'une politique de prévention elle se doit être initiatrice de projets fédérateurs. Et ce pour qu'à l'instar des événements habituels, les associations et donc les habitants se considèrent partie prenante des projets de la ville.

II.8 Commission Démocratie participative

Cette nouvelle politique aux Ulis a une grande ambition, celle de considérer les habitants non plus comme des administrés mais comme des personnalités capables de prendre part aux décisions concernant la ville. Les objectifs de cette commission sont particulièrement efficaces en matière de prévention. Les différentes assemblées sont à la fois outils de veille, mais aussi forces de propositions. Ce sont les oreilles et les bras du terrain. Bien sûr, le terrain n'est pas tout et on ne peut réaliser l'exhaustivité des propositions mais on peut faire de ces assemblées des acteurs essentiels si on les préserve et si on sait les écouter.

II.9 Commission des affaires sociales (CCAS)

La commission des affaires sociales joue un rôle essentiel. Ce rôle est très cadré réglementairement et s'appuie sur plusieurs commissions sociales (logement, aides sociales diverses,...). Elle est garante des relations entre les familles en difficulté, les services sociaux d'état et la municipalité. Il apparaît là aussi un manque de coordination et de procédures d'alertes.

II.10 Commission prévention et sécurité (CLSPD ?)

Cette commission doit être le maître d'ouvrage de la prévention. C'est elle qui doit inventer les outils de coordination et les outils d'actions. Aujourd'hui elle rassemble une part de la veille informative, gère un certain nombre d'actions réglementaires ou pas et surtout se doit de mettre en place le Plan de Prévention.

II.11 Les services de Police

La Police municipale est un outil direct de prévention pour la municipalité. Elle joue un rôle important dans les relations aux habitants tant en présence qu'en intervention. Il paraitrait intéressant de se pencher sur le rôle que peuvent tenir ces agents dans une politique de prévention.

La Police nationale a une action de fond et de longue durée. Elle est cependant soumise à des obligations nationales pas toujours cohérentes avec la réalité locale. La qualité des relations avec la police est particulièrement importante ne serait-ce que pour être informé en cas d'événements graves comme ceux de cet hiver.

II.12 Club de prévention

Le club de prévention est un outil qui a longtemps connu une efficacité, mais qui aujourd'hui semble inapte dans ces objectifs comme dans son fonctionnement à répondre aux enjeux actuels.

Etant donné le travail en cours avec cette association de prévention, nous n'iront pas plus loin dans la description.

II.13 Communication

Une partie de l'insécurité tient aux sentiments que peuvent ressentir les habitants. La nature ayant horreur du vide, tout silence sur telle ou telle situation, toute action invisible déclenchera des explications imaginaires. Il est donc primordial d'allier communication et prévention. A noter, que la communication n'est pas l'information car elle est à double sens. Elle comprend à la fois écoute et diffusion.

Nous faisons le constat que les moyens de communiquer ont énormément évolué et qu'il existe un décalage très important entre la communication institutionnelle et les processus actuels de communication des habitants.

II.14 Les associations

Il existe une multiplicité d'associations aux Ulis. Certaines agissent directement dans des domaines de prévention, les autres agissent dans des domaines socioculturels très variés mais qui font le ciment entre les gens.

Il paraît impensable de concevoir une stratégie politique de prévention sans y impliquer les associations

II.15 La maison du droit et la médiation

Outils indispensables de la prévention, la maison du droit et la médiation ont un impact très fort de prévention. Ces structures permettent de régler un grand nombre de problématiques d'habitants et de ce fait facilitent une meilleure compréhension du système, donnent un sentiment d'aide aux gens et désamorcent des situations parfois très complexes. Ces structures souffrent d’un désengagement de l’état en terme de ressource humaine. Il serait utile d’engager les procédures nécessaires afin d’obliger l’état à respecter les accords pris.

II.16 Les services d'état

Les services d'état ne dépendent pas de la municipalité, cependant ils couvrent de nombreux champs quant à la prévention. Les services sociaux répondent aux besoins spécifiques des familles : allocations, soins, logement.

La mission locale a un rôle spécifique d'insertion professionnelle des jeunes de moins de 25 ans. Il est essentiel de trouver des solutions à cette catégorie d'âge car c'est une des plus touchée par la crise économique et celle qui est la plus fragile quant à la dégradation sociale. Logement dépendant, désoeuvrement, enfants en bas âges...

Le Pôle emploi qui revient dans le centre ville va, nous l'espérons, re-dynamiser l'offre d'emploi pour les ulissiens.

II.17 Les Habitants

Aux Ulis, la diversité culturelle des habitants permet de dégager un certains nombre de personnes jouant un rôle dans telle ou telle communauté, ou bien qui apparaissent comme des personnes référentes (les « grands frères », les anciens, les mères, les représentants des amicales de locataires,...). En cas de graves problèmes, ces personnes s'investissent spontanément pour calmer les choses, ou pour réagir en cas d'accidents, de familles en détresse, etc. Pour être exhaustif dans le choix des acteurs, il serait judicieux de prendre en compte ces personnes.

III. OBJECTIFS DE LA PREVENTION

Toute politique cohérente commence par la définition des objectifs. Quels objectifs pour quelle prévention.

A partir des éléments ci-dessus et de la réflexion menée depuis 2 ans nous dégageons 4 axes classés par ordre logique :

Prévenir, c'est avant tout savoir Prévenir, c'est anticiper Prévenir, c'est traiter les causes Prévenir, c'est communiquer

De ces axes nous distinguons des objectifs :

III.1. Savoir

1. organiser une veille informative coordonnée

2. mettre en place un point unique d'arrivée et de dispatch des informations

3. Créer une hiérarchie d'importance et une classification

III.2. Anticiper

1. Inventer les procédures qui permettent d'agir dès connaissance d'une information

2. créer les schémas d'urgence, les schémas de réponse aux demandes

3. Prendre en compte les données humaines et diffuses

III.3. Traiter les causes

1. Favoriser les projets répondant aux différentes causes définies

2. Déterminer les limites de l'action municipale,

3. Coordonner les différents acteurs afin de fournir la veille, et de créer une efficacité réelle

III.4. Communiquer

1. Revoir les canaux de communication (SMS, mails, Internet, Téléphone...)

2. Communiquer sur les actions menées en faveur du « vivre ensemble »

3. Créer les procédures de diffusion d'alertes, ou de retour d'expérience

Ce que n'est pas la prévention : une solution miracle une excuse politique un moyen d'empêcher tout problème une fin en soi

IV. ORGANISATION - PLANIFICATION

IV.1. Périmètre

Du fait de la multiplicité des acteurs, de la complexité des causes et conséquences, il est important de connaître le périmètre de la stratégie mise en oeuvre.

Le périmètre d'action

Un certain nombre de service ou d'acteurs ne dépendent pas directement de la municipalité et donc, la capacité d'implication, d'initiateur est importante travailler. Aussi, elle dépend de la clarté dans la présentation aux acteurs concernés. Le périmètre décidé met en jeu la responsabilité des acteurs, et on ne peut être efficace en imposant un périmètre et la responsabilité associée qui sera naturellement refusée activement ou pas.

Le périmètre géographique

Une des erreurs habituelles en manière de prévention, est de croire qu'il faut cibler les endroits où il faut faire de la prévention. Erreur de logique, car on soigne des endroits ciblés mais si on prévient, il est préférable d'agir sur l'ensemble de l'entité considérée. Un vaccin va agir sur tout le corps en prévention, mais en cas d'infection, c'est bien la parie ciblée qui doit être ôtée ou soignée.

Il est donc fondamental de concevoir la politique de prévention sur l'ensemble de la ville, sans discerner les différents quartiers. Même si, bien sûr, certaines actions vont cibler tel ou tel public et tel ou tel lieu.

La loi s'applique à tout le monde mais l'action pour l'appliquer est bien souvent ciblée.

IV.2. Veille informative : de l'importance de connaître

« Sun Tzu dit :

Connais ton ennemi et connais-toi toi-même; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux.

Si tu ignores ton ennemi et que tu te connais toi-même, tes chances de perdre et de gagner seront égales.

Si tu ignores à la fois ton ennemi et toi-même, tu ne compteras tes combats que par tes défaites. »

L'insécurité apparaît souvent comme une sorte de mal diffus, impossible à enrayer et caractéristique d'une époque sans morale.

Pourtant, les enfants d'aujourd'hui ne sont pas pires que ceux d'hier, et c'est bien l'éducation, la prise en charge, l'accompagnement qui fait d'un enfant un adulte responsable et respectueux.

Et pour garantir un accompagnement efficace, il faut connaître l'enfant, suivre ses activités.

Il en est de même d'une municipalité envers ses habitants. Si l'on ne connaît pas, on ne peut prévenir un risque et on ne connaîtra que la défaite.

Nous devons nous attacher à la veille informative. Et plus précisément à l'organiser.

Entre les services qui obtiennent des informations de par leur fonction, les services qui dans le cadre de leurs activités, rencontrent des dysfonctionnements alentours, les alertes des habitants, les personnels ou élus témoins ou alertés ; on peut penser couvrir une grande majorité de l'information.

La veille informative contient 3 notions : le temps

obtenir l'information au bon moment. C'est à dire, assez tôt pour anticiper ou le cas échéant réagir au plus vite.

la hiérarchisation

hiérarchiser les informations, cela demande d'avoir prévu dans le cadre de la politique, une réactivité dépendant de la classification des informations. En d'autres termes, à partir des objectifs et moyens de la politique, il convient de définir par anticipation des processus de réaction aux événements, dont on déclinera la hiérarchie et la classification des informations.

le traitement

Posséder une information sans la traiter est inutile pour l'action et dangereux pour la compréhension.

Traiter une information c'est vérifier, classifier, hiérarchiser puis orienter

La centralisation de l'information est donc une clé du traitement de l'information. Mais on ne peut centraliser sans comprendre en premier lieu d'où viennent les informations.

IL existe un numéro vert aux Ulis qui permet aux habitants de remonter une information, un désagrément, une plainte. Ce téléphone est géré par la police municipale. Il serait intéressant de chargé la Police municipale de centraliser les informations et de les vérifier. Cela permet aussi de donner à tout acteur un seul point d'entrée. La plage horaire, du fait des astreintes est grande.

De plus cela donnerait un nouveau contenu à ce service, sans créer un nouveau service, ni sans trop d'embauches nouvelles.

IV.3. Anticiper pour maîtriser

Anticiper en matière de prévention est à rapprocher de l'anticipation d'un sportif.

Un joueur de foot ou de tennis, va anticiper un mouvement adverse, se positionner au bon endroit et développer son action tel qu'il le souhaite, y compris en dérogeant si nécessaire à la stricte application des règles d'entraînement. Cependant, ce que nous voyons, quand nous voyons un sportif, c'est le résultat de l'anticipation et non l'anticipation en elle-même.

Pour anticiper le joueur a besoin d'une solide maîtrise technique (que faire et comment dans quelle situation), a besoin de voir le jeu (avoir accès à l'information) de la comprendre (avoir une intelligence d'analyse), puis d'être le premier sur la balle (être prêt à tout moment).

C'est bien de cela qu'il s'agit pour notre sujet, avoir des procédures claires, que n'importe quel acteur sache passer l'information au bon endroit, qu'elle soit traitée à temps et que les actions soient prévues au moins dans leur forme standard.

Créer les procédures d'alerte

Lors de l'incendie Tour Décembre, il est apparu des dysfonctionnements dans la réaction d'urgence. A ce moment, le cabinet a immédiatement commandité la création d'une procédure d'urgence dans des cas de sinistres graves aux familles.

Cette procédure d'urgence et de gestion de crise est simple, claire et efficace. Elle n'est pas assez appliquée, mais elle pourrait servir de modèle à l'ensemble des alertes en matière de sécurité et aussi de prévention, afin de ne pas créer d'usine à gaz mais un socle général.

Les procédures d'alertes pourraient envisager plusieurs cas : Alerte d'un service concernant un ou des habitants Alerte d'un service concernant un autre service (ex.: école) Alerte d'un personnel concernant un ou des habitants ou un service Alerte d'un habitant via un personnel, un élu ou en direct Alerte d'un élu Plainte d'un habitant, d'un personnel ou d'un élu

L'idée étant de donner réponse à chaque alerte ou plainte, même si la réponse n'est pas immédiate.

Créer les procédures d'urgences

De la même manière, en appliquant le même modèle, un certain nombre de cas devraient déclencher une procédure d'urgence. Mise en danger avérée de la vie d'une ou plusieurs personnes Risque avéré de perte de logement Suspicion d'agression grave à une/des personnes Risque avéré de déscolarisation

L'idée étant de donner réponse immédiate à chaque situation d'urgence.

Savoir écouter

Notre sportif doit « voir le jeu ». C'est à dire qu'il doit comprendre le mouvement mais aussi se fier à son intuition sa propre connaissance du jeu et des personnes. En terme d'insécurité, toute une partie de la veille n'est pas factuelle, mais répond à des sentiments, des sensations.

Tout animateur de groupe sait qu'il peut sentir des tendances de groupes sur l'instant mais aussi sur la durée. Cette entrée de l'information ne doit pas être négligée car bien souvent, si elle n'est pas forcément lisible, elle correspond à une réalité.

Là encore quand un risque n'est pas avéré, comment l'éviter sans tomber dans une gestion impossible.

Nous pensons que l'interlocuteur unique de recueil d'informations, s'il a des outils à sa disposition est le mieux placé pour effectuer cette écoute. Il lui appartiendra ensuite d'utiliser tel ou tel canal d'action. Ici, nous confirmons le choix de la police municipale comme élément centralisateur.

IV.4. Traiter les causes

Sur les moyen et long termes, il va de soi que la stratégie mise en place ne peut être résumée à quelques services ou procédures répondant à une demande ponctuelle.

Il est important de construire les outils d'une politique de prévention efficace dans le temps.

Favoriser les projets orientés vers les causes de l'insécurité

Cela signifie que chaque commission municipale doit dans ses projets futurs déterminée les actions à relier à la prévention.

L'implication des acteurs étant une donnée fondamentale, c'est en les faisant réfléchir à leurs propres actions que nous pourrons dégager les priorités en matière de prévention.

Beaucoup de projet se targuent de grandes idées, mais se poser la question de l'inscription de ce projet dans une politique globale est essentiel pour savoir à quelle cause ce projet peut répondre.

Par exemple, favoriser les projets ciblés vers les jeunes est globalement positif en terme de sécurité (on occupe, on intéresse, on motive), mais ce n'est pas pour autant que les dit projets traitent de causes d'insécurité.

On peut citer la semaine de la Santé qui est un exemple concret initiée par le service jeunesse et les services sanitaires qui répond directement à une problématiques d'insécurité sanitaire.

On comprendra aisément que tous les aspects de la gestion municipale sont impliqués, sanitaires, sociaux, économiques, …

Il faut comprendre à ce sujet que l'enjeu ici n'est pas de dire que les projets vont résoudre les problèmes d'insécurité, mais plutôt d'avoir la capacité de couvrir un maximum de périmètre et d'orienter ou faire appel aux services ou aux maîtres d'oeuvre des projets concernés.

Par exemple de pouvoir charger le club de prévention d'une mission particulière qu'il intégrera dans son projet. Encore faut-il que la convention de partenariat le prévoit.

Favoriser les projets des populations

On comprend ici toute demande ou action initiée par les habitants en associations ou isolé.

Il est très important qu'une/des personnes à l'initiative d'un projet puisse trouver une écoute, une aide voire un soutien à son/leur projet. Ce n'est que de cette manière qu'on peut valoriser l'initiative des gens et leur donner le sentiment qu'il est possible de faire, de construire.

Connaître ses limites : maîtriser celles des autres

C'est en définissant à la fois les acteurs, les projets que l'on discernera ce qui dépend directement du choix municipal, ce qui s'inscrit dans un cadre national, ce qui est pris en charge par une/des associations et ce qui n'est pas couvert.

Le cadre ainsi déterminé et mis à jour régulièrement, permettra de mieux répondre aux besoins, mais aussi d'optimiser la veille, puisqu'on saura ce qui est couvert et par qui.

Par exemple, le Secours Populaire gère des problématiques sociales difficiles, il serait contre productif de répondre autrement à un besoin similaire mais on gagnerait en efficacité si cette association était identifié par le centralisateur et les personnes concernées orientées vers elle.

Coordonner pour piloter

On est maintenant au cœur de la problématique de la prévention aux Ulis. Qui coordonne, qui oriente qui remonte les informations, qui agit?

Et les événements récents montrent que le moindre incident peut prendre une ampleur démesurée inintelligente du fait d'une absence de réponse claire, du fait que les gens ne savent pas à qui s'adresser, du fait que l'information de base n'est pas prise au sérieux.

Depuis 35 ans, un grand nombre de projets, d'actions, de services ont été mis en place pour traiter de prévention. Ce qu'il manque comme souvent dans le fonctionnement vertical et peu dynamique des institutions en France, c'est un chef d'orchestre. Et plus précisément pour ce qui nous concerne, il manque un dispatcheur. S'il manque un dispatcheur, alors il faut qu'il y ait une centralisation du recueil d'informations.

Ce raisonnement, s'il est simple, est la pierre angulaire de notre réflexion. Sommairement, tout existe mais personne ne sait que cela existe.

Avoir un organe de coordination permet de garantir une des conditions premières de la politique, ne pas laisser de vide. Si nombre de remontées d'information restent sans réponse, le sentiment qui s'installe est un sentiment d'abandon. Une des pires causes d'insécurité. Il nous paraît donc indispensable de déterminer un organe coordinateur de la prévention qui soit en lien avec les services de politique de la ville et sécurité, mais qui soit dans le fonctionnel.

Ce coordinateur a 4 rôles : centraliser les informations entrantes traiter et hiérarchiser ces informations, notamment en les vérifiant Enclencher les procédures et dispatcher vers les acteurs concernés Devenir la structure pivot entre les différents acteurs, notamment faire le lien avec le cabinet du maire

Ainsi, peut se dessiner un schéma de circulation des informations, bouclées sur les lignes directrices de prévention et donc les conditions d'une véritable politique.

Schéma directeur de la politique de prévention

IV.5. Communiquer

Nous pouvons multiplier les actions, les écoutes, les décisions, si les habitants ne savent pas, ou ne comprennent pas, tous les efforts seront vains.

Communiquer et former

La communication si elle se veut efficace devra se faire comprendre. Et donc, la formation de ceux qui vont servir de relais de communications, la formation des services en matière de prévention, sont des éléments importants du dispositif.

Clarifier ce que l'on communique, à qui et dans quelles perspectives est une obligation préalable.

Et donc former un maximum de personnes à recevoir la communication de prévention est important. Un peu dans l'esprit des formations SST des entreprises. Savoir le rôle de chacun et savoir comment fonctionner en cas de problème ou de suspicion de problème.

Changer notre communication

C'est aussi une des leçons du Conseil des jeunes. Il apparaît que si la sonnerie du 1er mercredi du mois n'a pas de signification pour bon nombre de personnes, le rapport à l'image, la compréhension, l'utilisation de données de communication ont énormément évolué et il reste tout à inventer pour les institutions car la communication institutionnelle traditionnelle n'a plus grand effet.

Un des canaux primordiaux est le terrain. Rien ne remplace le fait d'aller à la rencontre des gens et de leur expliquer. Cette vérité a toujours primée sur toute autre communication, c'est encore vrai aujourd'hui. La question est bien de créer de nouvelles méthodes pour toucher un maximum de personnes.

Communiquer sur l'existant

Communiquer sur les projets existants permet de consolider le sentiment qu'il se passe quelque chose et donc que l'on n'est pas tout seul. Cela sécurise. Mais la limite ici est de ne pas s'engager sur des choses non tenues par la suite car sinon l'effet sera inverse.

Valoriser sur les bourses au permis de conduire sur les aides à l'inscription en supérieur, etc...Pourtant ce ne sont pas des projets sans communication mais encore trop de jeunes ignorent ces possibilités.

Une autre communication efficace, est la remise officielle de telle ou telle aide. Le côté solennel permet d'amplifier le sentiment d'implication des personnes concernées.

Retour d'expérience

Bien sûr il faut un retour d'expérience mais aussi quand une décision est prise en raison de ce retour, communiquer pour expliquer la décision est indispensable.

La communication dans le magazine est de toute façon insuffisante, puisque qu'elle exclut de fait les gens qui ne lisent pas.

IV.6. Planifier

Il sera important de se donner des délais d'organisation et par ce biais intégrer la planification du plan de Prévention.

De plus, posséder son propre planning avec un suivi régulier permet de donner des délais aux différents acteurs et s'assurer ainsi de leur capacité à réagir et la pertinence de nos exigences.

Cela relève plus de la gestion de projet et fera l’objet du 2ème tome.

V. EVALUER

Dans le cadre de l'agenda 21, un gros travail d'évaluation doit être mis en place. Là encore, nous devons mutualiser ce qui existe en terme de méthode, ce qui permet une meilleure lisibilité et une minoration des coûts humains et financiers induits.

V.1. Évaluer pour améliorer

Nous devons sans cesse relire nos politiques aux vues des résultats, est ce que notre action est utile. Dans le cadre de la prévention, cette notion est particulièrement présente car l'inutilité d'une action créée du flou et le flou l'inquiétude. Pour contrebalancer ce système, il faut montrer que l'on s'attache à sans cesse faire évoluer et que chacun peut apporter pierre à l'édifice. Ces 2 notions permettent de se trouver dans une démarche d'amélioration de la qualité. Cela est compatible avec l'agenda 21 et donne une image positive de l'action municipale.

V.2. Évaluer pour comprendre

C'est le retour d'expérience qui permet de discerner ce qui est de l'ordre du fantasme, de la mauvaise information, de dysfonctionnement, de la mauvaise coordination.

Évaluer a comme fonction première de : « donner valeur à ». Le Rex donne donc des informations sur la classification et la hiérarchisation. Il donne aussi des informations sur la capacité et l'efficacité des processus de réactions.

V.3. Évaluer pour décider

Bien sûr une partie de l'évaluation permettra de modifier les lignes directrices et ainsi modifier les attributions de ressources à telle ou telle problématique. L'évaluation est aussi un outil efficace pour les organes de décision qui pourront arbitrer entre les différents axes proposés.

V.4. Évaluer pour faire connaître

L'évaluation comporte une synthèse. La synthèse peut être construite avec ou sans les acteurs de la prévention, selon l'implication qu'on cherche à leur donner.

De même cette synthèse peut être présentée et discuter avec les acteurs de la veille et/ou les acteurs de l'action de prévention.

Enfin cette synthèse d'évaluation doit être diffusé à tous les acteurs sans distinctions, disponible pour tous les habitants et sans doute faire l'objet de présentations où les remarques pourront nourrir le retour d'expérience.

Il vaut mieux employer notre esprit à supporter les infortunes qui nous arrivent qu'à prévoir celles qui nous peuvent arriver.

François de La Rochefoucauld

VI. SYNTHÈSE ET CONCLUSION

VI.1. Synthèse du processus proposé de construction d'une politique de prévention

VI.2. Synthèse de l'application des processus de politique de prévention

VI.3. Conclusion

Ce document propose une méthodologie de mise en place d'une politique de prévention. Il s'attache à prendre en compte l'ensemble des variables de la prévention et surtout à ne pas se focaliser sur un acteur ou un autre.

Cette démarche se veut simple et pragmatique dans son approche en s'appuyant sur les structures existantes. Le souci de minimiser les coûts engendrés et de donner confiance aux personnels mais aussi aux acteurs existants ont accompagné notre réflexion.

La stratégie une fois définie permet de se décliner et notamment de déterminer avec les acteurs de prévention, les missions, les cibles et l'évaluation de leurs projets.

Notamment, ce travail a pour vocation d'affiner nos ambitions pour la structure de médiation de nuit à venir.