Affichage des articles dont le libellé est Eau. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Eau. Afficher tous les articles

mercredi 13 février 2013

Les Ulis dans la CAPS est une chance




L’entrée des Ulis dans la CAPS est une chance… Tant pour la CAPS que pour les Ulis, car à l’évidence, l’histoire de notre territoire ne peut négliger l’importance cardinale que représente notre ville.

Il est maintenant temps de se préoccuper de la vallée de Chevreuse dans ce qu’elle a de plus riche et de plus fragile, territoire unique dans sa diversité environnementale, culturelle, éducative, professionnelle..

En effet, il est temps de renforcer nos liens afin que les décisions ne puissent se faire sans les élus locaux. Nous, EELV Les Ulis appelons la CAPS à créer un modèle de fonctionnement dans lequel :
  • les villages gardent toute leur place territoriale et historique,
  • la synergie des villes et villages permette à tous et à chacun d’améliorer l’aménagement des territoires grâce à une solidarité sincère
  • le respect de cet environnement exceptionnel accompagne toutes les décisions
  • ensemble, nous réduisions notre impact énergétique, notre production de déchets, notre consommation d’eau,
  • le développement économique, devienne un enjeu mutuel afin de réduire au maximum l’impact de la crise sur le bassin d’emploi
  • l’implication de la population dans les choix soit systématique
  • le soucis de l’amélioration du quotidien des gens soit le fer de lance des décisions
Nous EELV des Ulis appelons la CAPS à innover, à inventer une manière de travailler, à réinventer l’organisation des logements, des transports, à renouveler les liens entre les habitants, les entreprises, les établissements scolaires et universitaires, à favoriser l’émergence de nouveaux acteurs.

Il est temps que les villes de notre territoire assument leur histoire commune afin d’offrir à l’ensemble des habitants un cadre de vie agréable, des perspectives futures, un développement équitable de l’économie et de l’emploi. Bref, il est temps pour la CAPS de se forger une culture commune.

Etienne CHARRON, votre nouveau conseiller communautaire de la CAPS. 
echarron@lesulis.fr

mardi 20 mars 2012

L’Essonne prône un retour en régie pour la gestion de l'eau.

Le conseil général de l'Essonne a voté le 12 mars 2012 un accord préalable pour mettre en place des mesures incitatives en faveur de la gestion publique des services d’eau.

Il s’agit à ce stade d’une « délibération-cadre » votée le 12 mars 2012 par l’assemblée départementale de l’Essonne. Elle fixe néanmoins un objectif clair : la promotion de la gestion publique des services d’eau dans le département. « Nous nous donnons maintenant quatre à cinq mois, d’ici l’automne, pour travailler sur les modalités techniques » précise Jérôme Guedj, président (PS) du conseil général de l’Essonne. Mais il est d’ores et déjà acté que le montant des aides financières et techniques du département seront liés au modèle de gestion, qui devra se rapprocher le plus possible de la gestion publique. « Parce que faute de prise en main et de contrôle par les acteurs publics, l’eau est devenue un bien marchand particulièrement rentable pour les grands groupes qui se partagent le marché, notamment en Ile-de-France », fait remarquer, dans un communiqué de presse, Claire Robillard, vice-présidente du conseil général chargée du développement durable et solidaire, de l’environnement et de l’agriculture.

C’est dans un contexte général de dénonciation des prix de l’eau en Ile-de-France, ravivée par le Forum mondial de l’eau, que le conseil général de l’Essonne s’engage dans cette démarche.

Voilà donc que le PS, via le Conseil Général, rejoint - après nous avoir démontré que cela n'était pas réaliste, qu'il nous fallait être pragmatique, raisonnable et laisser la gestion de l'eau à des gens qui savent faire - Europe Écologie-Les Verts et le Front de Gauche dans leur bataille contre les multinationales de l'eau afin de reconnaitre l'eau - comme l'air que l'on respire - comme un bien non marchant, un bien commun non aliénable. Comme il n'est jamais trop tard pour faire bien et se ranger au cotés des résistances, soyez, chers camarades socialistes, les bienvenus dans ce difficile combat contre les lobbys ... nous ne serons jamais de trop. Nous accueillons cette information comme une belle reconnaissance de la justesse de nos combats ... 

mardi 24 janvier 2012

Les Ulis, une ville qui s'ouvre au durable.

Sous l’impulsion des écologistes des Ulis et avec l’enthousiasme de la majorité municipale le Développement Durable commence à réellement prendre du poids dans les orientations de notre belle ville des Ulis. Il y a déjà eu la décision du zéro phytosanitaire prise par la ville, en concertation avec les agents, pour l’entretien des espaces verts. Il y a eu la décision de ne plus utiliser que des produits naturels pour l’entretien des locaux publics permettant de respecter l’environnement, les usagers et le personnel de ménage. Projet mené, de bout en bout, par le service entretien de la ville et qui lui a valu le Grand Prix de l’Environnement d’Ile de France. Il y a eu l’introduction du bio dans notre restauration municipale et l’établissement du bilan carbone territorial.

Aujourd’hui la collectivité continue de réfléchir à son impact environnemental et à comment le réduire, tout en faisant des économies. Ainsi les élus de la majorité se sont donnés pour objectif une réduction de 10% des dépenses en eau et énergie en 2012. Cet objectif correspond à près de 200 000 € d’économies, mais surtout, bien au-delà, il marque un engagement dans une démarche volontariste et durable de maîtrise de ces consommations.

Pourquoi ce choix ? Des arbitrages s’imposent pour préserver la bonne santé financière de la collectivité. Réduire les dépenses en eau et énergie c’est éviter autant de restrictions sur les moyens et les projets des services. C’est également contribuer à minimiser l’impact de la collectivité sur l’environnement.

Dans le même temps avec la volonté de la maire adjointe communiste à l’éducation, la ville s’engage, avec son prestataire de cantine, à se fournir en légumes produits localement limitant d’autant nos émissions de Gaz à Effet de Serre responsables des changements climatiques globaux. Ainsi d’ors et déjà nous nous félicitons de voir que l'approvisionnement en circuit court arrive dans les assiettes de nos jeunes convives. Dès le 9 mars des carottes cultivées en conversion "bio" et en Ile de France seront servies. Suivront ultérieurement d'autres produits.

A la vue de tout cela le groupe Europe-Ecologie-Les Verts des Ulis ne boude pas son plaisir et adresse toutes ses félicitations à tous ses partenaires politiques et municipaux. Bien évidement il reste encore beaucoup à faire, constructions en bioclimatique, l’hypomobilité, le 100 % bio, végétalisation des toits des groupes scolaires, etc … mais nous avons bon espoir de voir enfin la dynamique environnementale lancée sur notre ville.

Europe-Ecologie-Les Verts des Ulis

vendredi 2 décembre 2011

Non au bétonnage du plateau de Saclay, oui à une agriculture de proximité.

Contre le bétonnage du Plateau de Saclay et pour une agriculture de proximité, Europe Écologie Les Verts (EELV) invite instamment l’Etablissement Public Paris-Saclay (EPPS) à revoir largement sa copie telle qu’il avait prévu de la présenter ce 7 décembre en Conseil d’administration

Soucieux de la préservation des terres agricoles, EELV a recensé les erreurs (parc urbain défini comme agricole à Palaiseau) et les aberrations (extension d’une centaine d’hectares du centre Renault et création de délaissés agricoles au-dessus du site classé de la Bièvre) de la carte proposée en juillet par l’EPPS qui sacrifie allègrement de nombreux hectares cultivés.

Elle a d’ailleurs suscité nombre d’avis défavorables des collectivités concernées qui ne peuvent y voir une garantie de la pérennité de l’activité agricole.

La sanctuarisation d’espaces agricoles est dans la ligne du Grenelle de l’environnement. Il s’agit, à présent, de respecter au moins et non pas au plus les 2 300 hectares de terres consacrées à l’activité agricole. L’EPPS doit avoir une approche de recensement de surface agricole utile et non pas une approche purement cadastrale.

Une agriculture périurbaine devient d’utilité publique, à l’heure d’un pétrole cher et d’une autonomie alimentaire pour l’île de France équivalente à deux jours.

EELV encourage les citoyens à intervenir lors de l’enquête publique qui aura lieu début 2012 pour l’avenir et l’aménagement harmonieux et concerté du Plateau de Saclay.

Ainsi, avec tous les acteurs, élus et usagers du plateau de Saclay (agriculteurs, chercheurs, habitants, salariés, éco-entrepreneurs,...), EELV propose :
  • La reconnaissance de l’agriculture comme activité économique à part entière
  • La garantie de ses conditions d’existence et d’évolution 
  • Une extension supérieure d’une centaine d’hectare au projet actuel notamment au Nord 
  • Le maintien d’une continuité écologique et agricole évitant les délaissés 
  • La conservation et la restauration du réseau hydraulique du Plateau 
  • La préservation des zones naturelles limitrophes pour une trame verte 
  • Le développement harmonieux et concerté de la région 
  • Le respect de la volonté des élus et des populations concernée


mercredi 6 avril 2011

Les Ulis se prononcent, en Conseil Municipal, contre le gaz et le pétrole de schiste

A l'initiative du groupe Europe-Écologie-Les Verts des Ulis la ville s'est prononcée, ce soir, à la majorité du conseil municipal, via la motion ci-dessous, contre la prospection et l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste.

-----------------------------------------------------

MOTION CONTRE LE GAZ ET LE PÉTROLE DE SCHISTE

Rapporteur : Bruno BOMBLED
Date : 6 avril 2011

La Commission Européenne a adopté le 8 mars 2011 une feuille de route visant à transformer l’Union Européenne en "une économie compétitive et sobre en carbone" à l’horizon 2050. Celle-ci explique comment atteindre de manière "rentable" l’objectif de réduire de 80 à 95 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050, par rapport à 1990.

Malgré cela, le Conseil de l'Union européenne, réuni vendredi 4 février 2011 à Bruxelles, a recommandé aux 27 états membres de se lancer dans une politique d'exploration de ses ressources en gaz de schiste et en schiste bitumeux.

Dès lors en Rhône-Alpes, en Languedoc Roussillon, en Picardie et en Île-de-France, des permis exclusifs de recherches de forages des gaz et huiles de schistes ont été attribués, et des gisements ont été vendus sans aucune concertation publique, ni débat. Le gouvernement a décidé, là aussi en contradiction avec ses propres engagements du grenelle de l’environnement, d’offrir le sous-sol français aux exploitants privés d’hydrocarbures non conventionnels !

L’exploitation des gaz de schiste pose un problème écologique car elle utilise des technologies destructrices. Elle menace en particulier les nappes phréatiques qu’elle peut contaminer à cause des nombreux produits chimiques toxiques utilisés pour ce que l’on appelle la fracturation hydraulique. Lorsque l’on observe ce qui s’est passé aux USA ou au Canada et que l’on évalue le rapport risque-bénéfice, on se rend compte que celui-ci est très défavorable avec un bilan énergétique souvent négatif et entraine des dommages immenses tant au niveau de la santé qu'au niveau environnemental. Devant la large mobilisation sur le terrain d’élus, de citoyens et associations, le gouvernement a reculé en déclarant un moratoire des forages par fracturation, mais non des forages d'explorations verticaux, et en ouvrant une enquête dont les conclusions seront connues au mois de juin.

Cette course vers les hydrocarbures non conventionnels, que l’Europe encourage, révèle, bel et bien, que nous sommes au bord d’un pic pétrolier qui ne veut pas dire son nom. C'est pourquoi investir dans ces énergies, se fait au détriment d'autres investissements plus utiles et notamment vers la recherche de solutions alternatives et vers des économies d’énergie. C’est aussi toujours plus de Gaz à Effet de Serre émis alors que les recommandations du GIEC appellent à les réduire afin de stabiliser le réchauffement global à 2°C. Faire ces recherches c’est poursuivre la fuite en avant de notre monde carboné plutôt que d’anticiper et prendre les mesures qui s’imposent pour un monde réellement durable.

C'est pourquoi :

CONSCIENT des enjeux globaux et locaux

SOLIDAIRE sans réserve des régions concernées par ces prospections et de ceux qui tentent de les protéger

CONSCIENT que la France doit entrer dans une transition énergétique en augmentant progressivement la part des énergies renouvelables dans sa consommation.

Le Conseil Municipal des Ulis après en avoir délibéré :

S’OPPOSE à la destruction de l’environnement et à la mise en danger de la santé des populations liées à l’exploitation du gaz de schiste.

MAINTIEN toute sa vigilance au sujet des conditions d’exploitation des ressources du sous-sol français.

DEMANDE l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels et l’annulation des arrêtés ministériels accordant des permis exclusifs de recherches.

DEMANDE une évolution législative afin de garantir la transparence des activités d’exploration et d’exploitation en général.

DEMANDE que les permis d’exploration soient soumis à débat public et à enquête publique

EXIGE la suppression de la niche fiscale de « provision pour reconstitution de gisements » qui bénéficie aux opérateurs privés aux dépens du contribuable.

EN APPELLE a une reconversion écologique de la France par un investissement fort de notre pays vers la recherche de solutions alternatives aux énergies carbonées.

samedi 5 mars 2011

Grande manifestation contre le Gaz de schiste, EELV y sera !

 Europe Ecologie Les Verts participera au grand rassemblement contre la prospection de gaz et d'huile de schiste aujourd'hui à Doue (77). Ils seront notamment représentés par Les Eurodéputé-e-s Eva Joly, Michèle Rivasi, Karima Delli, Sandrine Bélier, José Bové et Yannick Jadot, ainsi qu'Hélène Gassin, Vice-présidente du Conseil régional Ile-de-France, chargée de l'environnement, de l'agriculture, et de l'énergie.

Comme ils l'ont fait le 26 février en Ardèche, les élus et les militants demanderont l'arrêt immédiat des prospections et l'abrogation des permis d’exploration accordés, dans ce domaine, par le gouvernement aux industriels sur l’ensemble du territoire français.

Au regard des défis climatique et énergétique l'extraction du gaz et de l'huile de schiste contenus dans la roche est une aberration politique chère, polluante (notamment en ce qui concerne les nappes phréatiques), dangereuse pour la santé et potentiellement destructrice du cadre de vie pour des millions de personnes. Alors que la lutte contre le gaspillage énergétique, le développement des énergies renouvelables et la réduction des émissions de carbone devraient mobiliser Recherche publique et services de l'État, le gouvernement remet à plus tard la création de centaines de milliers d'emplois durables en misant sur "des usines à gaz".

Europe Écologie- Les Verts

vendredi 11 février 2011

EELV soutient la création d’un espace public régional de l’eau


Les élus écologistes du conseil régional ont soutenu jeudi soir en séance plénière une proposition des élus du front de gauche, visant à étudier la faisabilité d’un « espace public régional de l’eau ». Ils ont également renforcé le projet en invitant les associations et mouvements citoyens à participer à son élaboration.

Les élus écologistes ont toujours accueillis favorablement les initiatives qui permettent de promouvoir la gestion publique de l’eau. Le futur espace régional de l’eau mettra à disposition des collectivités qui le souhaitent des outils afin de les accompagner dans leurs démarches pour adopter un mode de gestion publique.

Cependant, le groupe EELV a tenu à rappeler que l’adoption d’un mode de gestion publique des services d’eau dépend avant tout de la volonté politique des élus locaux. Ainsi, lors de son intervention, Jean-Luc Touly a déploré que certains partenaires de gauche restent partisans de la délégation de ce service public à de grands groupes comme Veolia ou Suez.

Ce dispositif sera intégré à la refonte globale de la politique de l’eau, qui sera menée cette année par Hélène Gassin, vice-présidente de la région en charge de l’environnement et de l’agriculture et de l’énergie.

Groupe Europe Ecologie – Les Verts en Ile-de-France