mardi 21 juin 2011

Un nouveau Conseil Politique Départemental pour EELV en Essonne

Le Conseil politique départemental (CPD) est le Conseil d’administration d’Europe Ecologie-Les Verts de l’Essonne. Il comprend 30 membres dont 15 sont élus par ler Congrès départemental pour 2 ans et 15 représentent élus par les Groupes locaux. Il se réunit environ une fois par mois et élit le Bureau exécutif départemental (BED) et le Secrétaire départemental. 

Membre ayant le droit de Vote

15 membres élu-es lors du congrès d'Arpajon, du 18 juin 2011

Jean-Patrick LE DUC
Fabienne ELBAZ
Manuel BLOUIN
Fadila CHOURFI
Hervé PERARD
Patricia KASPERET
Jean-Francis RIMBERT
Danièle VALERO
Eric COQUELIN
Fouad SARI
Haasna ERAIS
Georges BUISSET
Aurora REATO
Jean-Jacques LEJEUNE
Iliane POLIZZO

15 membres élus par les groupes locaux et représentants de ces derniers

Gilles AMANDIO
Cateline SANTIAGO
Vincent HULIN
Colette LECUYER
Serge MERCIECA
Eve DESJARDIN
Marc SAGETAT
Martine DELOFFRE
Xavier GUIOMAR
Bruno BOMBLED
Claire LE CORNEC
Fabienne GABBANELLI
Steevy GUSTAVE
Sandra AFONSO
Michel LE SOUEFF

Membre sans droit de Vote

Responsables de groupes locaux

Fabrice THEPIN
Jean-Pierre LEMERCIER
Abdoul BA
Serge MORONVALLE
Abdoulaye FALL
Michel GRUBER
Bertrand GRANADO

Elus régionaux et départementaux

Jean-Vincent PLACE
Jean-Luc TOULY
Laurence BONZANI
Jacques PICARD
Serge GUERIN
Ghyslaine DEGRAVE
Guy BONNEAU
Henrique PINTO

mercredi 1 juin 2011

Suppression de la zone 6 du Navigo


Europe Ecologie Les Verts l'avait promis, 

Europe Europe Ecologie Les Verts commence à l'obtenir:
le Pass Navigo unique pour l'Ile de France



Première étape :

le 1 juillet prochain, la zone 6 est supprimée 
et
le tarif de la zone 5 n'augmentera pas

Jean-Vincent Placé s'attaque déjà à la deuxième étape la suppression,
pour 2012, de la zone 5.

EELV c'est améliorer notre quotidien

Ne pas oublier que sont concerné-es non seulement tous et toues les usagers qui habitent en zone 6 mais également tous ceux qui habitent en en zone 3 et 4 et qui vont travailler en zone 6 
(qui paieront pour 2 zones au lieu de 3)

Hulot : Saclay 31 mai 2011

Vous trouverez ci-dessous un rapide retour sur le déplacement de N Hulot dans le cadre des primaires de l'écologie :

Nicolas a fait un beau parcours sur le Plateau de Saclay. Arrivée vers 15h15 à l'entrée de la fac d'Orsay. Il a été accueilli par des représentants du collectif des chercheurs (dont Laurent Audouin) s'opposant au déménagement de la fac et en présence de Jean-Vincent Placé qui avait tenu à faire le déplacement. Il y a eu plusieurs échanges à propos de l'avenir de la recherche et de la loi LRU. La visite de la fac s'est faite uniquement à pieds et à l'extérieur des locaux. Nicolas a très longuement échangé avec des étudiants devant l'un des principaux bâtiments de l'université. Ils ont discuté de débouchés et de l'avenir des filières centrées sur l'environnement, mais aussi des enjeux de la sortie du nucléaire.

La deuxième étape se déroulait au Domaine de Quincampoix à l'invitation d'une série d'associations regroupant des Amap ou des collectifs d'agriculteurs bio ou orientés agriculture raisonnée. On doit cette belle rencontre à notre Colette nationale. Il y avait environ 70 personnes dans la salle, dont Anny Poursinoff, députée EELV des Yvelines, Laurence Bonzani, conseillère régionale, et différentes personnalités locales. L'échange a été très riche et toujours convivial. L'un des animateurs proposant même d'établir le QG de la campagne à Quincampoix...

La troisième étape s'est déroulée à Saclay dans la salle de la mairie avec des militants/tes, coopérateurs/trics et proches venant principalement du 91, du 78 mais aussi du 77. Il y avait 94 personnes, dont le maire de Saclay, et 3 conseillers régionaux, sans compter les journalistes. Après une introduction pour Nicolas, différentes questions et échanges ont eu lieu montrant l’intérêt pour la candidature de NH et le désir d'échanger avec lui. La réunion s'est terminée sous les applaudissements vers 21h45.

Côté presse : présence de canal et du Monde durant tout le déplacement, de l'AFP, de l'Obs, d'Europe 1 et de Match. Plus l'édition Essonne du Parisien, du site Boocan et du Républicain

lundi 30 mai 2011

Cécile Duflot restera à la tête d'Europe Ecologie-Les Verts

PARIS (Reuters) - Cécile Duflot sera réélue secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EE-LV) la semaine prochaine après avoir obtenu 50,59% des voix des militants sur sa motion, selon un communiqué publié dimanche.

La motion défendue par Daniel Cohn-Bendit n'a recueilli que 26,29% des voix des 6.500 votants, sur 17.930 inscrits, avant la primaire écologiste en vue de l'élection présidentielle de 2012 qui devra départager Eva Joly et Nicolas Hulot le 24 juin prochain ou le 9 juillet en cas de second tour.

Cécile Duflot, qui dirige le mouvement écologiste depuis 2006, sera donc réélue secrétaire nationale d'EE-LV lors du vote des délégués qui aura lieu au Congrès de La Rochelle samedi et dimanche prochain et les écologistes tenteront de se rassembler.

Yves Clarisse

samedi 28 mai 2011

Cécile Duflot : " Les écologistes sont aujourd'hui les héritiers du projet de gauche "

Avant le congrès d'Europe Ecologie-Les Verts, début juin, la secrétaire nationale explique comment le parti doit peser sur la gauche

Six mois après la création d'Europe Écologie - Les Verts, les écologistes tiennent leur premier congrès, qui voit Daniel Cohn-Bendit contester la légitimité et le fonctionnement de la secrétaire nationale, Cécile Duflot. Les militants doivent se retrouver pour élire leur direction les 3 et 4 juin à La Rochelle. Deux jours plus tard, le 6 juin, s'ouvrira la primaire qui doit départager Eva Joly et Nicolas Hulot. Un premier débat doit avoir lieu à Toulouse.

Cécile Duflot défend son bilan, revient sur la situation de la gauche et son souhait de voir les écologistes peser sur un futur contrat de gouvernement avec les socialistes.

Le retrait de Dominique Strauss-Kahn change-t-il la donne pour les écologistes ?

Quoi qu'il arrive, je défends une candidature des écologistes. Elle est nécessaire pour défendre notre projet. L'enjeu, c'est comment l'écologie peut revivifier le projet de transformation sociale du XXIe siècle dans un nouveau tandem entre le PS et les écologistes.
On voit à quel point les ressorts sociaux-démocrates sont fatigués, même si le PS reste le parti dominant à gauche du fait d'un système électoral qui reproduit le paysage politique classique. Sur les caractéristiques des différents candidats socialistes, j'ai essayé d'en dire le moins possible, car ce n'est pas le rôle de la secrétaire nationale d'Europe Ecologie - Les Verts. Mais comme je ne suis pas d'un bloc, j'avais exprimé un sentiment de décalage avec la fonction de DSK.

Vous aviez dit que cela vous " chiffonnait le nez "...

C'était une formule spontanée pour évoquer la situation d'un directeur du Fonds monétaire international " candidat du Parti socialiste ". Il y a une interrogation pour les sociaux-démocrates : jusqu'à quel point leur fascination ou leur complaisance pour les règles libérales qui se sont imposées au monde ont conduit à un affadissement de leur projet et résonnent comme une forme d'échec.

Je pense qu'aujourd'hui les héritiers du projet de gauche, ceux qui portent l'idée de transformation sociale, ce sont les écologistes. Nous sommes ceux qui voulons revivifier la volonté politique, qui refusons de subir en acceptant de se cantonner aux accommodements du système, et qui voulons construire un nouveau modèle.
Cette absence à gauche de volonté politique transformatrice, ce refus d'imaginer un autre partage des richesses expliquent largement l'échec de la gauche européenne. On le voit aujourd'hui en Espagne : le rejet absolu de tous les politiques devrait interroger le PS. Il faut, pour certains, retrouver un lien avec la réalité de la vie de millions de personnes.

Une semaine après les faits, quel regard portez-vous sur l'" affaire DSK " ?

Dès le dimanche soir, j'ai dit qu'il fallait la justice pour la jeune femme et la justice pour l'homme. Qu'il n'y avait ni de précautions supplémentaires à prendre, du fait de la personnalité du mis en cause, ni de généralisation à faire sur les hommes politiques. Depuis on est passé à une affaire politique qui a agi comme un révélateur de la confusion qui règne entre ce qui relève d'une relation entre des adultes consentants et les actes de violence faits aux femmes.

Je ne me place pas sur le terrain de la morale. Je ne fais pas partie des gens qui pensent que la fidélité conjugale est une exigence pour un responsable politique. C'est du domaine privé. Mais on a assisté à une dérive toute française : la tolérance, pour certains, face aux violences sexistes, dont le viol, le harcèlement, les remarques insistantes sur le physique... Cela suscite un gros malaise.

Est-ce une critique envers vos partenaires politiques ?

Ça me pose problème de voir qu'en 2011 ce sont d'abord les femmes qui se mobilisent contre cette tolérance insupportable. J'aurais aimé l'entendre de la bouche d'hommes politiques. L'égalité et le respect ne devraient pas être des questions dont seules les féministes se chargent. Depuis leur naissance, les écologistes ont pris à coeur la question du droit des femmes. Ce ne sont pas les conservateurs qui vont en être porteurs. La gauche a plus de devoirs sur cette question que d'autres, et quand elle ne s'exprime pas, sa parole manque d'avantage.

Le courant a l'air de mieux passer avec Martine Aubry qu'avec d'autres dirigeants socialistes ...

Nous avons une lucidité commune sur l'urgence pour la gauche et les écologistes de faire battre Nicolas Sarkozy. Pour bâtir la confiance, la dimension humaine est importante. C'est vrai que Martine Aubry a compris qu'il ne fallait pas tenir les écologistes en suggestion ou dans le mépris. On a entre nous des discussions de fond, avec la volonté d'entrer dans la réalité de ce qu'on doit faire et comment.
Un exemple : Martine Aubry a dit qu'elle voulait organiser la sortie du nucléaire. Puis Laurence Rossignol, chargée des questions d'environnement, est venue aux Etats généraux du nucléaire samedi 21 mai, en disant : " Il faut qu'on travaille sur de vrais scénarios, pas seulement un accord de formule. " C'est comme ça que nous devons travailler pour faire la démonstration de notre volonté politique de transformation.

Revendiquez-vous une autre forme de partenariat avec les socialistes ?

Si on est juste là pour organiser l'alternance et engendrer, à nouveau, la désespérance, nous n'aurons servi à rien. Il faut qu'on ait une autre ambition que la gauche plurielle. Je suis d'une génération totalement décomplexée à l'égard des socialistes : ni sentiment d'infériorité ni posture de guéguerre. Je veux juste qu'on discute d'égal à égal pour aboutir à un contrat qui dise : " Voilà ce qu'on va faire ensemble durant cinq ans. "
Quand je dis qu'il ne peut pas y avoir d'écologistes dans un gouvernement qui n'organise pas la sortie du nucléaire, c'est un point incontournable, parce qu'il est emblématique d'un changement d'état d'esprit que nous voulons.

Comme au PS, vous organisez un congrès, puis une primaire. N'est-ce pas un double risque de division ?

C'est vrai qu'on assiste déjà, à mon grand regret, à des tensions. Notre congrès, comme la primaire, c'est une sorte de crash-test. Depuis un an, on s'est doté d'un calendrier de travail apparemment délirant : création d'une nouvelle organisation en novembre 2010, premier congrès en mai, et primaire ouverte en juin. Il fallait qu'on sorte de notre ancien fonctionnement et de son ronron. On l'a fait avec la naissance d'Europe Ecologie. Aujourd'hui, si on veut être à la hauteur des enjeux d'une campagne qui va être particulièrement difficile, chacun doit faire preuve de responsabilité, dirigeants comme militants.

Pensez-vous être réélue secrétaire nationale ?

Je ne sais pas. Il y a plusieurs candidatures, et le nombre d'adhérents a doublé depuis 2008. C'est donc difficile d'évaluer le soutien que les adhérents vont m'apporter ou pas. Si mon équipe n'arrive pas en tête du vote des militants, je ne serai pas candidate à ma succession. Je regrette que notre congrès n'ait pas porté sur un débat stratégique, puisque Daniel Cohn-Bendit a défendu l'idée d'un soutien des écologistes à DSK, comme il l'a plusieurs fois répété à l'extérieur. Du coup, la différence entre sa motion et la mienne n'apparaît pas clairement. J'aurais préféré cela à un débat focalisé sur l'organisation du parti.

La primaire entre Eva Joly et Nicolas Hulot va, elle aussi, conduire à des tensions...

Pas forcément. La primaire peut constituer une nouvelle étape du rassemblement. Chacun doit avoir conscience qu'on ne peut pas redescendre au niveau des propos de maternelle qui font perdre de la crédibilité à tout le monde. Les adhérents et ceux qui participeront à la primaire ne viendront pas pour assister à ce genre de jeu.

Après avoir vu les expériences du MoDem et du NPA, mon obsession, c'est que les écologistes construisent dans la durée. Pas seulement pour bouger les lignes, mais pour gagner la majorité et conquérir le pouvoir.

Propos recueillis par Sylvia Zappi
© Le Monde
27/05/11

lundi 9 mai 2011

Histoire : 1979 premières alertes sur le changement climatique


Les dossiers de l'écran
A2 - 04/09/1979

Haroun TAZIEFF répond aux questions des téléspectateurs qui s'inquiètent du risque de réchauffement climatique. Tazieff, qui se fait, là, le porte parole des études qui se poursuivaient à l'époque dans nombres de laboratoires dans le monde, avait déjà perçu ce que nous vivrions aujourd'hui. Cette vidéo démontre comment les certitudes scientifiques ne viennent pas unanimement dans la réflexion de la communauté scientifique, mais comment il faut qu'elles se confrontent entre scientifiques afin de s'étoffer, de se bonifier, afin de devenir plausibles puis solides pour entrainer, in fine, le consensus.